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 Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael

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Catalina L. Montelino
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MessageSujet: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyMer 16 Oct - 13:00



Attention aux coups de soleil.
Michael & Catalina

Michael et Catalina ont d’abord partagé les larmes avant de partager les rires. En effet ils se sont rencontrés au cours de réunion dans un lieu de partage sur le deuil. Au départ Catalina avait du mal à parler avec les gens qui se trouvaient avec elle dans les réunions, elle écoutait surtout, parfois se dévoilait mais au final elle restait en retrait, toujours coincé dans sa timidité et dans sa peur d’affronter les gens. Puis un jour elle est allée au devant de Michael parce que son histoire l’avait touché, même si elle l’avait vu plusieurs fois avant elle était toujours hésitante et n’osait pas lui adresser la parole. Puis un jour elle a osé, peut être parce qu’il a dit qu’il était musicien, peut être parce qu’il a parlé de sa femme avec plus de tristesse ce jour là, ou bien c’est elle qui était plus triste. En tout cas après la séance ils ont partagé un café, et de fil en aiguille et bien ils ont fini par partager les rires après avoir partagé les larmes. Les premières conversations abordaient souvent des sujets douloureux, puis la musique c’est glissée dans les conversations comme une évidence, Catalina aimant beaucoup cela et Michael étant un musicien, ce ne fut pas difficile de faire de ce sujet un nouveau thème de leurs conversations. Petit à petit ils ont appris à s’apprécier et ils ont construit ensemble un lien qui souvent leur permet d’affronter leurs moments de solitude et de peine tout en leurs offrants des instants de grandes complicités. Alors quand Catalina a le cafard, qu’elle se sent seule ou bien quand elle a avis de passer un moment agréable s’en prise de tête et en bonne compagnie elle contacte Michael sur son portable et il est rare qu’il dise non, s’il n’a rien de prévu, à une de ses invitations même si parfois elle arrive au dernier moment et s’en qu’il soit réellement prévue.

Ce matin Catalina a donc envoyé un sms à Michael pour qu’il la retrouve avec Paganini sur le parking de l’Indian Canyons Golf Resort  vers quinze heures en effet le bien de ce grand parc outre son terrain de golf qui laisse Catalina de marbre, c’est qu’il autorise les chiens et surtout qu’il y est des lacs où l’on puisse se baigner. Sur le message elle lui demande également de prévoir sa serviette, son maillot et sa crème solaire. Ils ne passeront pas toute l’après midi à se prélasser au soleil, ils en profiteront aussi pour se balader sur les sentiers qu’offre le parc, c’est Paganini qui sera content. Elle précise aussi qu’elle apportera les cookies et les boissons, de quoi faire craquer Michael sauf si il a quelque chose de prévu, elle l’averti toujours à la dernière minute. Une fois qu’elle eu envoyé le message et s’en en attendre la réponse elle s’attelle à la préparation des gâteaux, elle va en faire de plusieurs sortes au chocolat noir, aux noix de pécan,  au chocolat blanc et noix, de quoi les régaler, en boisson elle prépare du thé au citron qu’ils pourront boire froid. Elle prépare aussi son sac avec sa serviette, son maillot, ses lunettes, de quoi se changer pour ne pas partir avec la tenue qu’elle porte au restaurant, elle ne veut pas repasser par chez elle, préférant filer directement sur le lieu de rendez vous. Une fois tout terminé elle va au restaurant pour faire l’ouverture et tout mettre en place pour que son personnel n’ait aucun problème durant son absence cette après-midi. La matinée passe très vite entre les papiers, les commandes, la mise en place des yaourts, le nettoyage, il est vite midi, puis quatorze heure. Entre temps elle a eu la réponse positive de Michael, il lui a confirmé qu’il serait sur place dans les environs de quinze heures. Plus l’heure de retrouver Michael approche, plus Catalina est heureuse, il est vrai que depuis qu’il est rentré dans sa vie, elle voit certaines choses d’un œil différent. Après la mort de Jeff, elle avait tendance à éviter la gente masculine, mais là depuis qu’elle a fait la connaissance de Michael elle adore leurs moments ensembles, ils ont toujours un tas de chose à se dire. Et cette amitié lui fait le plus grand bien, surtout moralement. Avant de partir elle enfile son maillot un short en toile, un débardeur et une paire de basket pour être à l’aise s’ils vont marcher.

Il est tant pour Catalina de partir du restaurant, tout est en ordre, elle repassera ce soir et puis elle a toute confiance en son personnel alors elle part rejoindre Michael l’esprit tranquille. La route entre le restaurant et le parc n’est pas très longue, elle est dont rapidement sur le parking et attend Michael à la barrière de l’entrée c’est leur point de rendez vous, elle tient dans sa main le sac qui contient tout ce qu’il faut pour passer une bonne après-midi. Puis Catalina voit arriver Michael avec Paganini à ses côtés elle s’avance vers eux avec un large sourire sur ses lèvres. « Bonjour vous deux, vous êtes en forme. Merci Michael de répondre présent à mon invitation. » Elle embrasse avec tendresse Michael et fait une caresse sur la tête de Paganini qui a l’air tout heureux de passer l’après-midi dehors.







Dernière édition par Catalina L. Montelino le Mar 22 Oct - 16:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyMer 16 Oct - 13:43


Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies

Schiesse ! Ficken seil !

Le juron avait résonné à travers les murs de mon appartement si bien que Paganini, courageux comme pas deux, fila se réfugier dans ma chambre, visiblement peu désireux de m’entendre fulminer à travers le salon. C’est qu’avec les années, mon fidèle compagnon avait bien comprit que quand je me mettais à crier dans ma langue maternelle, c’est qu’il était grand temps de s’éloigner de mes parages.

De mon côté, mon archet dans une main, mon violon dans l’autre, je regardais la corde qui venait de lâcher et qui rebiquait désormais lamentablement. Je n’avais plus que deux possibilités si je voulais pouvoir continuer mon entraînement journalier. Soit aller chercher mon Guadagnini, soit changer la corde de mon Stradivarius. Cette pensée me permit au moins de calmer mes nerfs. J’étais là à m’énerver pour une corde cassée sur un violon hors de prix quand des milliers de violonistes dans le monde n’avaient pas les moyens d’en avoir un tout simple à eux. Culpabilisant un peu, comme toujours dans ces cas-là, je posais délicatement mon violon sur la table basse du salon, prêt à aller chercher une corde dans le bureau dans je remarquais le petit voyant rouge clignotant de mon téléphone.

Le message de Catalina me fit sourire. J’avais prévu de passer la journée à répéter pour un concert classique à but caritatif réunissant plusieurs musiciens classique dans quelques jours mais je devais avouer que l’idée de passer l’après-midi dehors me tentait bien plus. Durant un instant, j’eu l’impression de ravoir 8 ans et de devoir supplier mes parents de bien vouloir me laisser sortir avec mes copains au lieu de m’entraîner. Sauf que je n’avais plus 8 ans. Ainsi, je lui répondis par la positive et appela mon andouille de golden que j’aperçu, en me penchant pour regarder par la porte ouverte de la chambre, tranquillement allongé au pied de mon lit.

Ça va ? T’es bien installé ?

Durant les premières années, Paganini avait eu l’interdiction de monter sur le lit. Puis, à la mort d’Anja, il avait peu à peu prit l’habitude de s’y installer sournoisement. Trop déprimé pour l’en empêcher, il avait vite fini par en garder l’habitude. Il fallait vraiment que je prenne l’habitude de fermer la porte de la chambre pour l’empêcher d’entrer.

Le reste de la matinée passa rapidement. Après avoir changé ma corde, je repris ma répétition avec assiduité avant d’enfiler mon maillot son un jeans troué au genou et un t-shirt Christian Audigier blanc. Paganini ayant fini sa sieste, il se rua sur moi dès qu’il me vit avec sa laisse en main, visiblement lui aussi partant pour une balade. Et il le fut encore plus quand il me vit prendre la direction de la voiture, ce qui signifiait une balade encore plus intéressante que simplement le parc non loin de la maison.

Arrivé au parking, se fut à peine si je réussis a attraper la laisse avant que Paganini ne se rue vers Catalina la queue s’agitant dans tout les sens, la langue pendant de travers, le poil au vent et les oreilles à moitié redressée ce qui lui donnait un air certes adorable mais surtout très idiot.

Je vais finir par croire qu’il te préfère à moi !, dis-je en riant tout en lui rendant sa bise, empêchant tant bien que mal mon imbécile de chien de sautiller dans tout les sens.

Heureusement, une fois sa caresse reçue, il finit par se calmer et nous oublia aussitôt au profit de la vue du parc.

Comment tu vas depuis la dernière fois ?, commençais-je tout en prenant un peu malgré moi la direction du parc, Paganini tirant gaiement sur sa laisse, me laissant clairement comprendre que si on voulait papoter, c’était notre problème mais que lui avait hâte de se défouler la moindre. Tu n’as pas peur que tes employés fassent exploser le Tutti Frutti en ton absence ?



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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyMer 16 Oct - 17:25



Attention aux coups de soleil.
Michael & Catalina

De savoir que dans quelques minutes elle va voir Michael et Paganini, Catalina est toute heureuse, elle a mis la radio dans la voiture même si le trajet n’est pas long écouter de la musique l’apaise. Catalina n’a aucune crainte de retrouver son ami, enfin plus maintenant il est vrai que les premières sorties qu’ils ont partagé n’ont pas été toujours facile pour elle. Michael est un homme charmant, il a toujours était très galant, mais Catalina a souvent du mal à gérer certaines discussions et même certaines gestes même si ceux-ci sont juste des gestes amicaux. Elle s’en veut parfois de se montrer distante, mais il est difficile de changer des habitudes quand elles nous habitent depuis des années. Mais petit à petit elle réapprend à se faire confiance, et à être moins réservé et moins froide envers Michael. Car si un jour elle souhaite refaire sa vie, ce qui est loin d’être à son programme pour le moment, il lui faudra bien franchir ses limites qui souvent lui ont pourri son existence et la lui pourrissent encore certains jours. Mais toutes ses pensées négatives sont vite oubliées quand elle aperçoit Michael accompagné de Paganini.

Lui au moins il n’a pas de problème de timidité, sa joie fait plaisir à voir, Catalina craque à chaque fois qu’elle voit Paganini, et il le lui rend bien, il se tortille de tous les côtés et il frétille, il est content quoi. Une pensée traverse alors l’esprit de Catalina, alors que Michael lui fait remarquer une chose qui a cet instant parait très évidente. « Je vais finir par croire qu’il te préfère à moi ! » Heureusement quand tant humain on ne se comporte pas comme ça, Catalina a alors devant les yeux la vision complètement folle de deux amis entrain de se retrouver façon Paganini. Mais elle se limite à faire une bise tout a fait normale à Michael. « Il y aurait-il une pointe de jalousie dans cette phrase. » Elle regarde son ami les yeux plein de malice, pendant que Paganini continue de lui faire la fête, mais sa caresse a l’air de le calmer, jusqu’à ce qu’il voit le parc. « Comment tu vas depuis la dernière fois ? » Catalina va pour lui répondre mais Michael se trouve entrainer malgré lui vers le parc, Paganini est en train de prendre le dessus sur son maitre, en lui faisant clairement comprendre que lui a envie de grand espace. « Je vais bien et toi ? En tout cas pas besoin de demander comment va Paganini, lui il a l’air d’avoir une pêche d’enfer. » Catalina pense aussi que Michael a la forme mais la pour le coup c’est le chien qui remporte la palme même elle a côté à l’impression de manquer de peps. Vu que le chien a l’air de donner la direction de la promenade ils risquent de commencer par marcher dans le parc avant de penser à la baignade, peut être que si ils commencent à le fatiguer ils auront plus de tranquillité après, mais cela ne dérange en rien Catalina du moment que Michael lui tient compagnie. « Tu n’as pas peur que tes employés fassent exploser le Tutti Frutti en ton absence ? » Pourquoi faut-il qu’il pose une question pareille, elle qui a tendance à s’angoisser vite, mais c’est plus de la taquinerie qu’autre chose et puis elle a entièrement confiance en son personnel alors pas de risque que tout explose. « Et bien s’il explose je serais en vacance forcer. Mais je leurs fait suffisamment confiance pour savoir qu’ils ne le feront pas exploser, non ils y mettront seulement le feu. » Catalina n’est pas trop du genre à faire de l’humour mais vu que Michael aime faire des plaisanteries, elle a appris à faire de même à force de le fréqunter. De toute manière elle sait très bien que s’il doit la taquiner il n’hésitera pas alors. « Au fait je n’ai rien interrompu d’important en t’envoyant mon message, je ne voudrais pas te bloquer dans certaines de tes activités. Enfin vu que tu es là je suppose que tu n’avais rien d’important de prévu pour la journée. » Sa phrase finit dans un rire, elle sait très bien que cet un homme très occupé et que même lorsqu’il est chez lui, il y est rarement  pour se tourner les pouces. « Je crois que le bain se sera pour plus tard, tu ne crois pas, parce que là c’est le chien qui te promène. Mais si ça fait plaisir à Paganini de se balader et bien pourquoi pas en faire de même. Nous apprécierons d’autant plus la baignade après et je suis sure que lui aussi. » De toute façon quel labrador n’aime pas l’eau, quoi-qu’avec Paganini il faut s’attendre à tout.








Dernière édition par Catalina L. Montelino le Mar 22 Oct - 16:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyMer 16 Oct - 18:13


Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies

Je pris une mine faussement boudeuse à la question de Catalina. Bien entendu, je n’étais pas jaloux, j’avais aussi droit à mon lot de coups de langues et de bave quand je rentrais à la maison. Paganini était le meilleur Golden qui soit, il aimait tout le monde ! Aussi idiot que cela puisse paraître, son attitude affectueusement collante avait été une des choses qui m’avaient permis de m’accrocher à la mort d’Anja. Malgré ses 7 années, ce qui était déjà plus très jeune pour un retriever, il pétait la forme et cela me rassurait. Anja et moi n’ayant pas eu d’enfant, il était un peu comme notre gamin et j’avais beau avoir fini mon deuil, je n’étais pas sûr de comment je réagirais si ce brave Paganini devait passer l’arme à gauche prochainement.

Normal, Monsieur vient de se taper une sieste d’au moins deux heures ! Tu m’étonnes qu’il soit en forme maintenant !, expliquais-je  en résistant pour ne pas me faire trop tirer par mon compagnon à 4 pattes surexcité. Je me sentais un peu idiot à me faire ainsi tirer par un mon chien et j’étais prêt à jurer que je devais avoir l’air bien ridicule, ce qui me fit sourire avec un petit air gêné.

Étrangement, j’avais toujours été timide de nature mais quand on vous colle sur une scène sous le feu des projecteurs dès votre plus jeune âge, vous apprenez vite à prendre sur vous. Je plaisantais souvent à ce sujet avec mes sœurs, affirmant que je n’étais pas que musicien mais aussi acteur car il fallait avoir le sens inné de la comédie pour ne pas avoir l’air d’être sur le point de fuir en courant devant les caméras en plein interview quand c’était pourtant exactement ce que vous rêviez de faire. Il n’y avait qu’avec un violon entre les mains que j’étais à l’aise. Dans ses moments-là, il pouvait y avoir 30 personnes comme 3000, ça n’avait plus la moindre importance, j’oubliais tout.

Dans la vie de tous les jours, c’était un peu plus compliqué. Les gens me pensait souvent distant, parfois un peu froid, certains murmuraient même que j’aurai la grosse tête, quand ils ne me connaissaient pas mais c’était juste à cause de ma timidité. Dès que j’étais en confiance, comme avec Catalina, cela allait bien mieux. D’ailleurs, il m’avait fallu des semaines avant d’enfin trouver le courage de l’aborder seul à seul. Mais maintenant, je ne le regrettais pas, c’était vraiment une jeune femme extra et, en plus, elle avait une boutique de Frozen Yogourt alors que demander de plus ?

A ma question, je pu voir durant une fraction de seconde une légère panique passer devant son regard et je dû me retenir de rire. Catalina était encore plus nerveuse que moi, c’était affreux mais elle comprit visiblement que je la taquinais vu sa réponse qui, cette fois-ci, me fit rire pour de bon tandis que j’imaginais les employés courir dans tous les sens pour éteindre la caisse enregistreuse en feu.

Est-ce que j’avais quelque chose d’important à faire aujourd’hui ? Je devais juste réapprendre par coeur un morceau de Chopin que je n’avais plus joué depuis bien 10 ans pour dans 3 jours et je pris un petit air coupable en me massant la nuque. Cette fois encore, j’avais à nouveau 8 ans et j’étais pris en faute pour avoir sécher mes leçons de violon pour aller jouer dehors. Par chance, j’avais une mémoire de la musique presque eidétique. Encore quelques heures de répétitions et je serais capable de jouer ce morceau en dormant. Le seul souci était qu’on m’avait imposé ce morceau, ce que je n’aimais généralement pas et que, du coup, je peinais un peu à m’y mettre.

Non t’en fais pas. Je répète pour un concert caritatif depuis hier et j’avais très franchement besoin d’une pause ! Mais on peut commencer par la baignade, il est plus très jeune, nager devrait nous le calmer, hein mon vieux ?


Semblant comprendre que je lui parlais, Paganini releva la tête vers moi et poussa un aboiement que je pris pour un oui.

En plus il fait chaud, ça me fera du bien.

Un an que je vivais en Californie mais je n’arrivais toujours pas à m’habituer à la chaleur journalière. Après tout c’était un fait reconnu, le soleil et les Allemands n’avaient jamais fait bon ménage. Ainsi, pour le plus grand bonheur de mon chien, je pris la direction du lac en faisant signe à Catalina de nous suivre.

Il faudrait que je fasse du sport intensif ces temps. Je vais en Allemagne pendant 2 semaines dans un mois pour voir la famille et le mariage de ma cousine et je ne sais pas si tu as déjà testé la nourriture chez les familles allemandes mais si je veux pas finir bouffis, vaut mieux que je prenne les devant en perdant du poids avant d’y aller, expliquais-je en riant. Certes, pour l’instant, je n’avais pas de poids à perdre mais la dernière fois que j’étais allé passé quelques semaines à Berlin, j’avais pris 4 kilos. Vive  la nourriture Allemande !




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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyJeu 17 Oct - 15:57



Attention aux coups de soleil.
Michael & Catalina

Catalina se dit que peut être elle aussi devrait voir pour se prendre un compagnon à quatre pattes, peut être pas un chien car cela demande quand même pas mal de travail mais un chat et puis c’est assez indépendant alors ils devraient bien s’entendre. Il est vrai que Michael et Paganini sont très complices et ils ont l’air heureux ensembles, d’ailleurs quand Michael fait sa moue suite à sa remarque elle trouve bizarrement qu’il a un air de chien battu. Elle se doute que Paganini doit être un soutien journalier, surtout dans les moments difficiles, en plus il a encore une pêche d’enfer et vu comme il se comporte il compte bien imposer ses idées, cela amuse beaucoup Catalina de voir Michael se faire mener par son compagnon. « Normal, Monsieur vient de se taper une sieste d’au moins deux heures ! Tu m’étonnes qu’il soit en forme maintenant ! » La sieste quel veinard, enfin c’est le bien de la vie de chien, manger, dormir, sortir et encore dormir, ça a bien des avantages quand on fait le bilan. En plus ils se font des amis comme un rien, même si niveau fidélité ils le sont souvent bien plus que les humains. Oui prendre un compagnon à quatre pattes seraient peut être une solution à la solitude de Catalina, même si ce n’est pas la solution miracle. Puis la conversation part sur le fait que le restaurant de Catalina est aux mains de ses employés et qu’ils pourraient tout faire sauter, après un instant de trouble causé par la panique elle réplique aussi sec à Michael sur le même ton de taquin employé plus tôt par son ami. Il a fallut qu’elle apprenne à prendre certaine chose au second degré avec lui, au départ elle partait au quart de tour, mais à force elle a fini par comprendre que Michael aimait beaucoup plaisanter. Alors elle essaie de l’égaler ce qui n’est pas toujours évident car parfois il met la barre haute, mais ça ne fait rien l’important étant les rires qui débouchent de leurs plaisanteries.

« Non t’en fais pas. Je répète pour un concert caritatif depuis hier et j’avais très franchement besoin d’une pause ! Mais on peut commencer par la baignade, il est plus très jeune, nager devrait nous le calmer, hein mon vieux ? » Catalina se sent soulagé à cette réponse, elle a tendance à prévenir Michael toujours au dernier moment quand elle a envie de le voir, jusqu’à présent elle a eu de la chance car il ne lui a jamais dit non. Mais elle est consciente qu’il faudrait qu’elle essaie de faire plus attention, car après tout il a une vie privée et il n’est pas non plus à sa disposition. En plus ce n’est pas du tout son style de faire ce genre de chose, elle est plutôt du genre réfléchit, et elle aime bien que tout soit prévu et calculé à l’avance. Mais avec Michael c’est plus souvent à l’impulsion qu’elle marche, elle est sure au moins qu’il sera la surprendre même avec trois fois rien. « Finalement mon message est arrivé au bon moment alors, j’ai toujours peur de te déranger. Je n’arrive pas à changer mes vilaines habitudes d’invitation à la dernière minute. Va pour la baignade en premier alors, moi ça me conviens. » De toute façon Paganini a l’air lui aussi d’accord pour commencer par la baignade, Catalina a vraiment l’impression qu’il répond à Michael lorsque celui-ci lui annonce le programme, il a même l’air content qu’il lui parle de baignade.  « En plus il fait chaud, ça me fera du bien. » La chaleur cela ne gène guère Catalina bien au contraire elle aime le soleil, et il est vrai que depuis cinq ans qu’elle est là, ce n’est vraiment pas de ça qu’elle va se plaindre. D’ailleurs dés qu’elle le peut elle offre son corps à la caresse du soleil que ce soit dans son jardin, sur la plage ou bien au bord d’un des lacs. Mais elle comprend très bien que Michael est du mal avec la chaleur vu ses origines et sa peau fragile, c’est pour cela qu’elle lui a précisé de prendre la crème solaire. « Dans le sac j’ai du thé au citron glacé si tu as chaud. J’espère que tu as pensé à ta crème sinon c’est sur que toi tu risques de finir comme un homard quand il sort de l’eau bouillante. Enfin j’ai prévu au cas où toi tu es oublié. » Elle est du genre prévenante, elle a même pris de l’eau et des gâteries pour Paganini, pas question de gâter le maitre et d’oublier le chien. Catalina suit dont Michael et Paganini sur le chemin du lac, d’ailleurs ils ont l’air tous les deux de vouloir prendre les devant. Catalina les rattrape et pour ne pas se refaire distancer elle prend le bras de Michael, lui adresse un sourire et jette un regard amuser à Paganini. « Et vous comptez me semer vous deux. » Les voilà dont tous les trois en route pour le lac.

« Il faudrait que je fasse du sport intensif ces temps. Je vais en Allemagne pendant 2 semaines dans un mois pour voir la famille et le mariage de ma cousine et je ne sais pas si tu as déjà testé la nourriture chez les familles allemandes mais si je veux pas finir bouffis, vaut mieux que je prenne les devant en perdant du poids avant d’y aller. » Catalina ne peut vraiment pas s’empêcher de rire à cette remarque car elle imagine Michael bouffit alors que la il n’a vraiment pas un pet de gras. « Il y a un parcours de santé tu n’auras qu’à aller le faire après avoir nagé quelques heures. Je ne sais pas si tu perdras du poids mais par contre tu risques d’être fatigué. » Cette fois elle éclate de rire, elle voit très bien Michael la langue pendante, comme le pauvre Paganini quand il a trop fait d’effort. Puis elle reprend son sérieux même cette vision reste présente devant ses yeux, pourquoi faut-il qu’elle les compare tous les deux, mais en même temps c’est si bon de rire, les larmes ont si souvent habité son visage ses dernières années. « Alors tu vas m’abandonner. Non je ne connais pas l’Allemagne, ni le pays ni la nourriture. Jeff et moi étions plus branchés France. Depuis qu’il est mort je n’ai pas bougé d’ici, pas envie de voyager seule. » Encore une chose qu’elle avait laissé de côté les voyages et la découverte de nouveaux horizons, depuis la mort de Jeff il y a tellement de chose qu’elle a mise de côté, pourtant elle aimait voyager, comme sortir, mais elle faisait tout ça avec son mari sans lui elle ne fait plus rien. Ils arrivent enfin devant le lac, en plus ils ont de la chance il y a une place sous un arbre histoire de mettre Paganini à l’ombre et son maitre aussi. « Je pense que là nous serons très bien, de l’ombre pour vous et du soleil pour moi, le paradis quoi. Il n’y plus qu’à s’installer. » Catalina pose son panier, sort sa serviette et enlève rapidement ses vêtements. « Le dernier dans l’eau est une poule mouillée. » Elle se met à courir vers l’eau sans attendre Michael et Paganini.









Dernière édition par Catalina L. Montelino le Mar 22 Oct - 16:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyJeu 17 Oct - 17:19


Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies

Pour être totalement franc, d’une certaine manière elle m’avait dérangée. J’étais censé être chez moi à répété au lieu de me promener dehors mais le fait était que ça ne me dérangeait pas qu’elle m’ait dérangé. Et pour ce qui était des invitations à la dernière minute, ce n’était pas comme si ma vie sociale était particulièrement prenante. Hormis le boulot, j’avais pas mal de temps libre, un peu trop peut-être même. Il fallait que je sorte, que je rencontre plus de monde mais, quand on est timide, ce n’était pas vraiment la chose la plus facile à faire. De plus, je ne vivais en Californie que depuis un an.

Peut-être que Catalina avait remarqué que je répondais toujours présent, même à la dernière minute, et en avait conclu que, justement, il fallait que je sorte un peu de temps à autre ?

Tu es un amour mais j’ai prévu la crème solaire ne t’en fais pas
, répondis-je en lui souriant. Je ne sortais jamais me promener sans, ma peau prenant les coups de soleil en un temps record. J’avais beau avoir une mère Américaine, dès que j’étais à la plage ou au bord d’un lac, je finissais toujours avec le look typique de l’allemand cramoisi. Et autant dire que c’était absolument tout sauf sexy ! Je n’avais pourtant pas la peau particulièrement claire. Pas de tâche de rousseurs, pas la peau blanche et même mes cheveux étaient blond grâce à la magie des colorations mais, pourtant, je continuais encore et toujours à brûler au soleil au lieu de bronzer.

Paganini semblait particulièrement impatient, je fini par le suivre, semant un peu Catalina en route mais elle nous rattrapa bien vite et je donnais un petit coup sur la laisse pour calmer mon monstre hirsute tandis qu’elle me prenait le bras. Je la laissais faire sans broncher. Les échanges physiques ne m’avaient jamais vraiment dérangé. Au contraire, j’avais tendance à me montrer assez tactile avec mon entourage.

Tout en marchant, je lui expliquais alors mes problèmes de futurs kilos en trop avec humour. J’adorais ma famille, j’adorais rentrer en Allemagne les voir mais je ne m’habituais pas à la nourriture et j’étais ravis que nous ayons quitté le pays lorsque j’étais enfant sinon quoi, avec une famille pareil, j’aurai été obligé de fréquenter une salle de sport de manière quotidienne. Et ce n’était pas mieux du côté Belge de la famille qui, eux, tenaient carrément une chocolaterie à Bruxelles. Croyez-moi, garder la ligne quand j’allais en vacances en Europe chez les miens, c’était un véritable exploit !

Quand elle me parla du parcours de santé, je tirai la langue, sans savoir les images qui passaient devant ses yeux, rien qu’à l’idée. je courrais tout les jours mais toujours en matinée ou en soirée justement pour éviter la chaleur alors un tel parcours en plein après-midi, très peu pour moi.

Sans façons merci. Et puis j’ai un abonnement de gym dans un fitness climatisé à rentabiliser.

C’était étonnant, plusieurs mois plus tôt, aucun de nous deux ne pouvait parler de son conjoint décéder sans avoir les larmes aux yeux mais à présent, j’avais l’impression qu’on le faisait plus avec nostalgie. Le temps faisait doucement son œuvre.

Quand on vivait à Vienne, on allait souvent à Paris Anja et moi. C’est une très belle ville. Et comme je parle français, c’était pratique pour repousser les vendeurs à la sauvette de Tour Eiffel made in China, dis-je en riant.

Contrairement à Cat, je continuais de beaucoup voyager mais pour le boulot. J’avais déjà fait plusieurs fois le tour du monde mais je n’avais que rarement le temps de faire du tourisme, ce que je trouvais dommage. Et depuis la mort d’Anja, je n’avais jamais vraiment pris de vacances.

Pourquoi on ne ferait pas un voyage une fois les deux ? Histoire de voir un peu autre chose que cet horrible soleil, tous ses palmiers et ses plages magnifiques de la côte Californienne ? Je peux t’emmener voir L’Allemagne si tu veux. La neige, la pluie, les bratwurst !


Bon, pour l’Allemagne, je n’étais pas vraiment sérieux. J’aimais mon pays d’origine mais pour des vacances, il y avait bien mieux quand même. Et des destinations plus intéressantes, ce n’était pas ce qui manquait.

Quand nous fûmes arrivés, je jetai un œil autour de moi et ne voyant pas grand monde aux alentours, je libérais mon brave Paganini qui se mit à sautiller en tout sens, heureux de retrouver sa liberté. Je sortis alors ma serviette, le jouet pouick pouick préféré de Paganini et, tout comme Catalina, je retirais mes vêtements tout en faisant gaffe de ne pas perdre mon caleçon de bain au passage, resserrant le cordon de sorte à ce qu’il ne tombe pas de mes hanches, restant ainsi bien en place sous l’un de mes tatouages, celui situé sous mon nombril et qui m’avait valu pas mal de railleries de ma sœur Lene à l’époque où je l’avais fait.

J’avais à peine fini de retirer mes vêtements que Cat filait déjà comme une flèche et je me mis à la suivre mais, malgré mon sprint, elle avait déjà une bonne longueur d’avance et même si Paganini nous battît à plat de couture, j’arrivais dans l’eau après elle.

L’eau fraîche du lac me fit un bien fou et je plongeais aussitôt entièrement dedans avant de ressortir la tête au niveau de Catalina, repoussant une mèche rebelle ne voulant pas rester dans mon élastique d’une main.

Tu as triché ! Tu es partie avant moi !





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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyJeu 17 Oct - 21:12



Attention aux coups de soleil.
Michael & Catalina

Depuis que Catalina était arrivé à Palm Springs sa vie n’était guère faite de sorties et d’amusements, les premiers mois elle les avait passé enfermer, ne voyant que son ami d’enfance qui l’avait entrainé dans cette nouvelle ville. Elle vivait refermée sur elle-même dans ses souvenirs et son chagrin. Puis il y avait eu l’achat de TFFY et elle y avait investi tout son temps et toute son énergie, ainsi elle était tellement fatiguée quand elle rentrait qu’elle s’endormait s’en passer à Jeff et à Lucas. Petit à petit le vide qu’avait causé leurs morts c’était transformé en une sorte de nostalgie, parfois les larmes prenaient le dessus, parfois c’était une rage qui l’habiter une rage qui lui faisait détester cette vie qui lui avait enlevé les deux hommes de sa vie. Bien sur Catalina avait cherché de l’aide, mais parler était pure perte, partager lui faisait plus de mal qu’autre chose, elle ne pouvait oublier, elle ne pouvait pardonner, elle avait juste l’impression d’être brisé. Elle vivait parce qu’il fallait vivre et qu’elle n’avait pas le courage d’en finir avec la vie, avec sa vie. Et puis il y avait eu la rencontre avec  Michael, une éclaircie dans les ténèbres qui l’habitait depuis toutes ses années. Elle avait légèrement entrouvert une porte, ils avaient partagé leurs chagrins, un homme était à nouveau rentré dans sa vie, un ami avec qui oublier le passé pour créer un nouvel avenir. Quelqu’un qui la comprenait parce qu’au fond de lui il avait le même vide, et entre eux c’est devenu si naturel, un peu comme s’il se connaissait depuis longtemps. Alors elle avait pris de drôle d’habitude, dans sa façon d’être et de faire, comme pour prendre soin de ce que lui offrait à nouveau la vie. « Tu es un amour mais j’ai prévu la crème solaire ne t’en fais pas. » Elle lui rendit son sourire, avec Michael sourire devenait si facile. « Un amour moi. » Elle rougit légèrement à ce mot qui la bouleverse, à cause des souvenirs qui lui sont liés.

C’est comme le fait de prendre le bras de Michael alors que celui-ci avait pris une légère avance du au fait que Paganini n’avait qu’une envie de rejoindre l’eau du lac le plus vite possible. Il y a quelques mois en arrière elle n’aurait jamais osé, le moindre contact lui paraissait une chose impossible surtout par rapport à un homme. A croire que sa tête refusait que ses mains touchent un autre corps que celui de Jeff, même pour un geste simple, tout était si compliqué à gérer. Puis avec Michael c’est venu comme ça sans qu’elle y réfléchisse, comme si la peine lui faisait un cadeau après lui l’avoir fait tant souffrir. Alors elle prenait grand soin de ce cadeau que lui offrait la vie, peut être trop même après tout Michael était parfaitement capable de prendre soin de lui tout seul. Mais c’est vrai que lui proposer de faire le parcours de santé avec la chaleur qui fait ce n’est pas une bonne idée, cela risquerait plus de le mettre ko. « Sans façons merci. Et puis j’ai un abonnement de gym dans un fitness climatisé à rentabiliser. » Les salles de sport Catalina n’aime pas spécialement ça, trop de monde, et puis elle préfère courir toute seule, ou bien aller à la piscine c’est plus son truc. « C’est sur que quand on craint la chaleur c’est plus pratique. » Puis il lui parle de son voyage en Allemagne, pays qu’elle n’a pas la chance de connaitre, elle et Jeff allaient souvent en France, elle y a de merveilleux souvenirs. « Quand on vivait à Vienne, on allait souvent à Paris Anja et moi. C’est une très belle ville. Et comme je parle français, c’était pratique pour repousser les vendeurs à la sauvette de Tour Eiffel made in China. » Paris la ville des amoureux, elle ne sait pas si elle pourrait y retourner que se soit seule ou avec une autre personne, la France oui mais pas Paris. « Il est vrai que c’est une très belle ville, je ne sais pas si je pourrais y retourner sans Jeff. Tu pourrais toi sans Anja? » Sa voix à cet instant est légèrement nostalgique, mais elle se reprend vite, il faut vraiment qu’elle apprenne à vivre et à parler de tout ça sans regret. Elle a fait beaucoup de progrès depuis qu’elle en parle avec Michael mais parfois la nostalgie reprend le dessus.

« Pourquoi on ne ferait pas un voyage une fois les deux ? Histoire de voir un peu autre chose que cet horrible soleil, tous ses palmiers et ses plages magnifiques de la côte Californienne ? Je peux t’emmener voir L’Allemagne si tu veux. La neige, la pluie, les bratwurst ! » Catalina le regarde avec beaucoup d’étonnement très surprise par la proposition de Michael. Partir d’ici ne serait-ce que quelques jours pour voir autre chose, sortir de cette routine dans laquelle elle avait laissé glisser sa vie sans aucune lutte, pensant que c’était la seule chose à faire. Pensant qu’il valait mieux oublier tout ce qui pourrait le rendre heureuse, ce contentant juste de ce qu’il faut pour chaque jour c'est-à-dire boulot et boulot, sauf depuis quelques mois ou Catalina avait inclus entre boulot et boulot Michael. « Je … je ne sais pas … c’est très gentil en tout cas. J’y réfléchirais promis. Au fait c’est quoi les bratwurst ? » Elle bafouille presque gêné par cette proposition, jamais elle n’aurait pensé qu’il pourrait lui parler de partager des choses comme ça. Mais c’est vrai que repartir en voyage tenterait bien Catalina, elle pourrait partir toute seule, ce n’est pas une question d’argent c’est juste que de voyager seule lui fait plus peur qu’autre chose. C’est le problème quand on a toujours fait les choses avec une autre personne. Puis ils arrivent au lac et s’installe, Catalina se déshabille très vite et avant de partir en courant vers l’eau, elle lance à Michael. « Tu es sérieux pour le voyage. » Puis elle file vers l’eau suivit de prêt par Paganini qui la dépasse sans aucun problème. « Tu triches Paganini, tu as quatre pattes. » Mais elle arrive quand même à l’eau avant Michael, d’ailleurs celui-ci se jette comme un fou dans le lac et l’arrose au passage, ou plutôt fini de la mouiller. Monsieur refait surface, la tête juste à sa hauteur tout en arrangeant une mèche qui a l’air de lui pauser un petit problème.  « Tu as triché ! Tu es partie avant moi ! » Catalina arrose la tête de son ami et elle plonge à son tour, Paganini lui fait le fou autour d’eux. « Moi tricheuse, non mais je ne voulais pas être la dernière dans l’eau. C’est tout. » Catalina se met ensuite à nager profitant de la température fort agréable de l’eau en plus vu que c’est un jour de semaine il n’y a pas trop de monde. Bon ils n’ont pas tout le lac pour eux trois mais ils ont quand même de l’espace, ce qui permet au chien d’en profiter aussi. Il est vrai que finalement vu la chaleur le bain est le bien venu, ils auraient eu chaud s’ils avaient commencé par la marche, même si le parcours est quand à l’ombre. Elle ignore combien de temps elle passe à nager avant de sortir. « Michael moi je rejoints la berge. J’ai envie de bronzer un peu. » Catalina sort de l’eau, et va rejoindre sa serviette, Michael et Paganini ne devraient pas tarder à la rejoindre. Elle en profite pour sortir les cookies, une gourmandise pour Paganini et le thé qui est encore bien glacé. Elle se sert un verre de thé et le boit, c’est vraiment très agréable. « Je suppose que tu en veux un aussi. » Elle tend le verre à Michael, donne la gourmandise à Paganini qui se couche tranquillement à l’ombre, puis elle ouvre la boite de cookies et la pose entre les deux serviettes. « N’hésite pas à te servir, ah j’ai oublié tu ne veux pas prendre de poids avant ton voyage en Allemagne. » Catalina sourit et attaque un cookie sans aucune hésitation.









Dernière édition par Catalina L. Montelino le Mar 22 Oct - 16:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyVen 18 Oct - 10:02


Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies



Parler sport me rappela que je n’avais pas mis les pieds à la salle de sport depuis une semaine. Il fallait vraiment que je me motive à y aller mais dans deux jours je partais pour Los Angeles et avec cet après-midi détente, je ne pouvais pas me permettre de stopper ma répétition encore une demi-journée pour aller en salle de sport avant le concert. Cela m’arrangeait assez d’une certaine manière mais j’avais quand même un peu honte. Heureusement que je continuais de courir tout les jours au moins. Aussi, je fus soulagé par le changement de sujet qui me faisait moins culpabiliser.

Paris était un sujet bien meilleur à mes yeux. C’était étrange, j’avais quitté l’Allemagne à l’âge de 5 ans et même si j’avais vécu par la suite 5 autres années à Vienne, je m’étais toujours senti plus Européen qu’Américain. J’aimais beaucoup vivre aux Etats-Unis mais il n’y avait que sur le vieux continent que je me sentais vraiment chez moi.

J’y suis déjà retourné depuis son décès en fait
, expliquais-je en haussant vaguement des épaules. Je n’ai pas vraiment le choix avec mon boulot, je donne généralement plus de concert en Europe qu’ici du coup forcément, je fais régulièrement la tournées des capitales européennes.

J’avais dû quelques fois y aller sans elle pour le boulot ainsi, quand j’y étais allé sans elle la première fois après sa mort, j’avais eu un petit pincement au cœur en revoyant les lieux que nous avions particulièrement affectionné mais cela n’avait pas été particulièrement dur.

C’était plus difficile la première fois que je suis retourné à Vienne, repris-je après une courte pause. C’est là-bas que nous nous sommes rencontrés et mariés. Je crois que pour moi Vienne sera toujours rattachée au souvenir d’Anja. D’autant qu’elle était originaire de là-bas elle.

J’adressai un petit sourire à Catalina. La vie continuait malgré tout. Nous étions tout deux devenus veuf et veuve très jeune, c’était vrai que ce n’était pas évident mais à nos âges, nous avions encore tout le temps de refaire nos vies. J’étais sincèrement persuadé qu’Anja aurait voulu me voir aller de l’avant, peut-être même me remarier un jour qui sait ? Et avoir des enfants. Je me voyais bien avoir un enfant ou deux dans quelques années. C’était bon signe d’après le responsable de notre groupe de paroles, je tournais la page. Je m’étais senti coupable quand, il y a 2 ans, j’avais eu ma première aventure avec une photographe à New York mais maintenant, l’idée de trouver quelqu’un et de refaire ma vie me semblait tout à fait une bonne chose. Seulement, pour ça, il fallait encore que je sorte et que je fasse des rencontres.

La bratwurst ? C’est une saucisse typique en Allemagne qu’on mange un peu à toutes les sauces. C’est très bon mais pas mal caloriques.

Je n’eu pas le temps de répondre à sa question, Cat filant dans l’eau avant que je puisse le faire. Ce ne fut qu’une fois dans le lac que j’en eu l’occasion.

Pour te répondre, oui je suis sérieux pour le voyage. Pourquoi par après tout ? Ça se fait beaucoup de partir entre amis célibataires pour ne pas avoir à partir en vacances seuls. L’année dernière je suis partis sur une plage du Mexique avec Carmen, une amie styliste qui venait de rompre avec son chéri, c’était bien plus sympa que si j’y étais allé seul.

Après avoir profité un bon moment de l’eau rafraîchissante du lac, je sorti à la suite de Cat et Paganini ne se fit pas privé pour nous suivre. Il était tellement exténué qu’il se laissa tomber à l’ombre avec un gros soupire typiquement canin.

Pour ma part, je m’installais au soleil sur ma serviette tout en vidant d’une traite mon verre de thé froid, réalisant pas à quel point j’étais assoiffé. Le verre vide, je le reposais, enfilais mes lunettes de soleil et, prenant appui sur mes avant bras, je profitais du soleil quotidien de la Californie en me penchant en arrière, rejetant la tête pour offrir mon visage aux rayons du soleil.

Les propos de Catalina me firent rire et, me tournant vers elle, je changeais légèrement de position pour attraper un de ces cookies.

Oh je mangerai léger ce soir pour compenser. Une soirée de diète ça ne me fera pas de mal.

Ainsi, avec gourmandise, je croquais dans les succulents cookies avant de reprendre ma position face au soleil.

De toutes façons à Los Angeles on va me faire manger que des légumes crû pendant 2 jours, tu sais comment ils sont là-bas avec la nourriture saine et tout. Il y a 3 semaines j’ai faillis m’y faire lyncher un soir parce que j’étais sorti fumer une cigarette. Ils sont complètement fous dans cette ville !




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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyVen 18 Oct - 14:45



Attention aux coups de soleil.
Michael & Catalina

Paris avait en plus d’être la ville des amoureux, une toute autre saveur pour Catalina, quelque chose qui l’empêchait d’avoir envie d’y retourner, même si les moments passés dans cette ville n’avaient été que des moments de bonheur intense. « J’y suis déjà retourné depuis son décès en fait. » Michael hausse ses épaules, comme pour dire que dans la vie on ne fait pas toujours ce que l’on veut. « Je n’ai pas vraiment le choix avec mon boulot, je donne généralement plus de concert en Europe qu’ici du coup forcément, je fais régulièrement la tournées des capitales européennes. » C’est vrai que dans ce cas il n’est pas facile de faire autrement Michael n’avait pas le choix avec sa vie public, Catalina oui, et elle avait décidé que Paris resterait juste dans ses souvenirs et pour une bonne raison. « Lucas a été conçu à Paris, j’ai même annoncé ma grossesse à Jeff au sommet de la Tour Eiffel. Paris pour moi est vraiment lié à trop de souvenir. » Alors en plus de lui rappeler les soirées romantiques et tout le reste, cela lui rappelait son fils et ça c’était encore plus dur, il faut dire que cet année là il y avait passé six mois pour le travail de Jeff, mais cela avait été un pur bonheur pour eux que la conception de leur fils fut lié à cette ville française. C’est surement pour cela qu’ils y sont retournés souvent et même avec Lucas, espérant peut être une deuxième grossesse mais ils n’eurent pas cette chance. « C’était plus difficile la première fois que je suis retourné à Vienne. » Il eu un cours silence, silence qui en disait long sur ce que devait éprouver Michael à cet instant. « C’est là-bas que nous nous sommes rencontrés et mariés. Je crois que pour moi Vienne sera toujours rattachée au souvenir d’Anja. D’autant qu’elle était originaire de là-bas elle. » Michael lui sourit comme pour lui dire la vie continue malgré tout, et qu’il faut savoir avancer pour avoir un avenir. Vivre dans les souvenirs ne sert à rien, juste à faire souffrir, mais c’est parfois plus facile à dire qu’à faire, Catalina est bien placée pour le savoir, elle se bat tous les jours avec ça. Tiraillé entre l’envie de trouver quelqu’un et celle de ce dire qu’elle a eu la chance d’être heureuse avec Jeff et qu’elle ne connaitra jamais un autre bonheur. Et quand elle pense au fait d’être à nouveau mère, cela lui fait tellement mal qu’elle oublie bien vite cet idée pourtant elle aurait tant d’amour à donner à un autre enfant. « Vienne, pour moi c’est la ville de la valse, des lipizzans, de Sissi, je suppose que ce doit être un ville magnifique. » Puis ils changèrent de sujet comme pour éviter de se laisser emporter par la nostalgie.


« La bratwurst ? C’est une saucisse typique en Allemagne qu’on mange un peu à toutes les sauces. C’est très bon mais pas mal caloriques. » Catalina écoute vaguement l’explication sur la bratwurst pas que cela ne l’intéresse pas mais ils s’approchent du lac et du coup elle n’a qu’une envie c’est d’être la première à l’eau, et s’il n’y avait pas eu Paganini, elle n’aurait eu aucune peine. Michael l’a rejoint très vite et répond à sa question par rapport aux voyages. « Pour te répondre, oui je suis sérieux pour le voyage. Pourquoi par après tout ? Ça se fait beaucoup de partir entre amis célibataires pour ne pas avoir à partir en vacances seuls. L’année dernière je suis partis sur une plage du Mexique avec Carmen, une amie styliste qui venait de rompre avec son chéri, c’était bien plus sympa que si j’y étais allé seul. » Il est vrai que l’idée est alléchante, c’est vrai que partir toute seule cela ne la tente guère mais en compagnie d’un ami c’est peut être envisageable, car depuis son arrivée à Palm Springs, à part des allers retours sur San Francisco pour voir sa famille, elle n’a pas bougé. Elle est mariée à son boulot comme lui sermonne certaines de ses connaissances. « Je te promets d’y réfléchir. De toute façon c’est sur que cela me ferait le plus grand bien de sortir du cercle dans lequel je me suis enfermée depuis cinq ans. Continuer comme ça n’est pas une solution, sauf si je veux finir folle et seule. » Après avoir passé un bon moment dans l’eau elle sort, suivit de prêt par Michael et par Paganini qui cette fois avait l’air d’être un peu plus ko qu’à son arrivé. Le verre de thé froid fut le bien venu autant pour Catalina que pour son ami, chacun s’installe sur sa serviette, lunette noire pour Michael en plus, pour profiter des rayons du soleil qui à cette heure cogne encore assez fort. Catalina propose ensuite les cookies, et les placent entre les deux serviettes, sans oublier de faire remarquer à Michael le risque de prise de poids, d’ailleurs ça le fait rire. « Oh je mangerai léger ce soir pour compenser. Une soirée de diète ça ne me fera pas de mal. » Les voilà tous les deux tranquillement installés sur leurs serviettes en train de savourer les cookies, une fois que Catalina eu fini le sien elle s’allonge sur le ventre offrant son dos au soleil, elle défait l’attache de son maillot pour éviter les marques, elle a horreur de ça. « Il est vrai que tu as vraiment besoin de faire la diète. Au fait tu devrais peut être mettre de la crème. » Elle lui sourit mais d’un petit sourire moqueur, puis elle appuie sa tête sur ses mains et laisse ses yeux se fermer, elle soupire doucement elle se sent bien. Dans des moments comme ça elle a la sensation de revivre, tout est si simple, elle ne se prend pas la tête et profite juste de l’instant présent sans penser à rien d’autre. « De toutes façons à Los Angeles on va me faire manger que des légumes crû pendant 2 jours, tu sais comment ils sont là-bas avec la nourriture saine et tout. Il y a 3 semaines j’ai faillis m’y faire lyncher un soir parce que j’étais sorti fumer une cigarette. Ils sont complètement fous dans cette ville ! »


A sa phrase elle ré-ouvre les yeux. « Tu parts combien de temps ?  Heureusement que je t’invite aujourd’hui sinon tu serais parti sans me dire au revoir. » Elle rattache son haut de maillot afin de pouvoir se tourner et s’assoir à nouveau. « Tu embarques Paganini, sinon je peux te le garder si ça t’arranges, il connait la maison et le restaurant. Cela serait peut être mieux pour lui que de se faire trimbaler partout. » Catalina prend un autre cookie et ressert un verre de thé pour Michael et pour elle. Elle remonte ses jambes contre son torse, et les entourent de ses bras, de temps en temps elle jette un coup d’œil à Michael. Elle laisse son regard glisser le long du profil de son visage, puis sur son ventre et ses hanches. « Plus je te regarde et plus je ne demande pourquoi tu te fais du souci pour ton poids, franchement tu es plutôt bien foutu … pour ton âge. Tu en penses quoi Paganini, ton maitre a besoin de perdre du poids ? » Puis elle le pousse amicalement, et se met à rire. Quand au chien il n’a même pas réagit à son nom juste ouvert un œil, il en a carrément rien à faire des problèmes de poids de son maitre. « Non je rigole, franchement Michael faut pas que tu stresses à cause de ça. Tu vas finir par me donner des complexes.» Catalina n’a aucun problème avec son poids, après la mort de Jeff et de Lucas elle avait pas mal maigri, il faut dire qu’elle ne mangeait guère et puis elle c’était stabilisé, il faisait juste attention à son hygiène de vie, pratiquait du sport et évitait les excès. Puis elle se tourne vers Michael, elle hésite un instant et puis se lance. « Je peux te poser une question … disons personnelle. Une question en rapport avec tes relations avec … les femmes depuis la mort d’Anja. Moi je me sens tellement coupable que je fous tout en l’air à chaque fois.» Catalina baisse les yeux et se tortillent les doigts, comme le ferait une gamine qui se sent coupable de demander à un adulte une chose qu’elle ne devrait pas savoir. Mais il est vrai que ses expériences avec les hommes ses derniers temps ne sont que de vrai flop, elle en a parlé avec une psy mais ça n’a rien donné, peut être avec Michael se sera plus facile. Même si c’est un homme et qu’il ne voit surement pas les choses comme elle.








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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyLun 28 Oct - 8:15


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J’ignorai que son fils avait été conçu à Paris. Je comprenais mieux sa réticence à y retourner un jour. Je n’osais pas imaginer à quel point cela devait être dur pour elle de perdre non seulement son époux mais également leur enfant. La mort d’Anja m’avait déjà paru insurmontable les premiers temps, je ne voulais pas imaginer si nous avions perdu un enfant ce même soir.

C’était étrange, à son décès j’avais souvent réfléchit à ce que serait devenue ma vie si nous avions eu un enfant. Une part de moi ‘aurait voulu, comme pour garder une partie d’Anja auprès de moi mais une autre non, de peur que de voir son visage me rappel en permanence celui de sa mère. J’avais finalement conclu, un peu égoïstement, que le fait de ne pas avoir eu d’enfant m’avait aidé à me remettre plus rapidement.

Ce que Catalina ressentait pour Paris, je le ressentais pour Vienne. Anja était Autrichienne, nous avions vécu nos premières années de bonheur ensemble dans cette ville. Vienne et le ballet de Casse-Noisette, celui qu’elle préférait. Elle était si merveilleuse dans le rôle de Clara. Si j’avais était contraint de retourner à Vienne depuis son décès, je ne pouvais toujours pas voir le boitier blu-ray ou une affiche de Casse-Noisette sans avoir un grand pincement au cœur. Quant à en rejouer la célèbre marche, j’en étais encore incapable sans en avoir les larmes aux yeux.

Vienne est une ville magique c’est vrai. Nous étions même allé à un bal où les tenues à la mode de Sissi étaient de rigueurs, le rêve de toutes petites filles je crois non ?, expliquais-je en riant, me rappelant les cours de danses qu’Anja m’avait donné avant d’y aller afin que je maitrise les danses de l’époque.

J’étais sincère en parlant de vacances. Moi aussi, la première fois, j’avais été un peu sceptique. Partir à deux avec une amie de sexe féminin me semblait assez étrange, surtout après mon deuil. Mais finalement, cela s’était aussi bien passé que si j’étais parti avec un ami masculin, l’humour gras en moins ce que, à mes yeux, était une excellente chose. Lorsque j’étais parti la fois suivante avec Carmen au Mexique, je m’étais même surpris à charmer une ravissante touriste allemande alors que Carmen flirtait avec un Norvégien. Au moins l’avantage quand on part avec quelqu’un de sexe opposé, c’est que la question du partage de chambre ne se pose pas, nous avions chacun la nôtre.

Ça serait dommage que tu deviennes une vielle folle entourée de chats avant tes 50 ans quand même, la taquinais-je gentiment.

Installé sur mon linge, je profitais des rayons du soleil qui faisaient sécher en un temps record l’eau sur ma peau et je ne pu m’empêcher de gratifier Catalina d’un oui maman quand elle me dit de mettre de la crème, ce que je fis tout de même, trouvant son conseil judicieux. Tout en me tartinant, je lui parlais de mes déboires avec ce peuple d’extraterrestres, pas forcément pacifistes, qu’étaient les habitants de Los Angeles.

Je ne pars que 4 jours, c’est tout et puis en plus c’est noté sur ma page internet que je serais à ce concert. Et sur la page du concert en question.

J’avais dis cela sur un ton faussement indigné, comme pour lui reprocher de ne pas checker mon site internet 3 fois par jours avant de lui sourire.

Et t’en fais pas pour Paganini, la petite grand-mère qui vit derrière chez moi va le prendre en pension. Elle a déjà une labrador dont ce vieux cabot est tout amouraché, il sera aux anges.


C’était terrible à dire mais la vie amoureuse de mon chien était actuellement plus remplie que la mienne. Il y avait de quoi déprimer franchement.

Le compliment de Catalina me fit sourire, jusqu’à ce qu’elle ajoute le pour ton âge qui me fit grimacer. Passer le cap des 30 ans m’avais foutu un coup et je m’efforçais de me dire que non, je n’étais pas vieux mais je n’étais vraiment pas aidé quand même !

C’est uniquement parce que je cours une heure par jour et que je tente d’aller en salle de sport régulièrement. Je suis Allemand ! Je peux pas voir une photo de bouffe sans prendre 500 grammes.

Ce n’était pas totalement vrai. Certes, je n’avais pas la chance d’avoir ce genre de métabolisme qui me permettais de manger tout ce que je voulais sans prendre de poids mais j’avais généralement une alimentation assez équilibré ce qui me permettait de rester assez stable dans mon poids.

La question qu’elle me posa ensuite me surpris un peu. C’était un sujet que nous avions abordé quelques fois en groupes mais il est vrai que je n’avais jamais entendu Cat en parler.

C’est assez compliqué à expliquer. La première année, je n’y pensais même pas, c’était inconcevable pour moi. Ensuite, je m’y suis remis gentiment, mais jamais rien de vraiment sérieux. Justes des aventures, ce qui n’est pas très difficile avec mon boulot quand on voyage tout le temps.

Je marquais une petite pause pour manger un nouveau cookie tout en lançant un autre à Paganini, le chien accro au chocolat.

En fait, je n’ai pas eu d’histoire sérieuse depuis son décès. Je n’aligne pas non plus les coups d’un soir 5 fois par semaine, qu’on s’entende bien. Je crois que c’est juste que j’ai pas encore trouvé celle avec qui je voudrais passer plus de temps mais je ne suis plus fermé à l’idée. En fait, j’espère vraiment trouver quelqu’un bientôt. La vie de couple me manque.

Je me tournais alors vers elle pour l’observer. Catalina était en deuil depuis plus longtemps que moi mais avait plus de peine à reprendre le dessus ce qui était normal, elle avait vécu plus longtemps avec son époux, ils avaient eu un enfant. Mais j’étais désolé pour elle.




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MessageSujet: Re: Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael   Tu n'as pas le droit de dire non, j'ai fait des cookies. (Michael EmptyLun 28 Oct - 18:02



Attention aux coups de soleil.
Michael & Catalina

Paris Vienne tout se mélange, il lui parle d’Anja, elle lui parle de Jeff et de Lucas. Les villes sont différentes mais l’intensité des souvenirs est la même. Chacun se livre même si dans la voix la mélancolie s’invite parfois, le chagrin est moins présent et les larmes plus discrètes. Michael parle de Vienne parce que c’est la ville qui pour lui est lié à Anja, Catalina lui parle de Paris car elle est lié à Jeff et à Lucas. Lorsqu’il lui parle de bal, de robe de princesse, elle les imagine en train de valser enlacé tous les deux. Elle lui livre un peu son cœur lui faisant partager des souvenirs que peu de personne ont partagé, avec Michael pas de barrière, tout parait si facile. Elle aime la complicité qui s’établit entre eux il est un peu un antidépresseur, il est la meilleure des thérapies et en plus il la comprend. A force Catalina a fini par se contenter de ses petits moments de bonheur même futile que lui accorde la vie. Alors une journée en compagnie de Michael et de Paganini est comme un morceau de paradis, même si elle sait qu’après suivra la solitude et l’absence. Elle n’aurait jamais imaginé parler vacance et encore moins qu’il lui propose de partir ensemble, elle a vraiment besoin de voir la vie sous un autre angle, malgré les années elle est encore trop ancré dans le souvenir alors qu’elle a l’impression que Michael lui arrive à avoir des projets. Des vacances partir de Palm Springs qui finalement la lie encore à son chagrin puisqu’elle est venue ici un mois après l’enterrement de Jeff et Lucas et depuis elle n’a pas bougé. Elle va finir seule à force. « Ça serait dommage que tu deviennes une vielle folle entourée de chats avant tes 50 ans quand même. » C’est vrai que si Catalina ne fait rien et ne prend pas le taureau par les cornes c’est ce qui l’attend. « Et tu me vois devenir folle à quel âge, juste pour me donner une idée du temps qui me reste. » Elle lui répond sur le même ton sachant très bien que tout cela reste sur le ton de la plaisanterie , même si au fond il y a une partie de vérité, la vie passe très vite, déjà cinq ans de perdu à pleurer un amour qui ne reviendra plus alors si elle n’y prend pas garde les cinquante ans seront là et elle ne pourra plus rien.


Michael s’étale la crème pour éviter de ressembler à un homard trop cuit et il n’oublie pas au passage de la  gratifier d’un oui maman ce qui la fait sourire et l’emplit en même temps de nostalgie, il y a si longtemps que l’on ne l’avait pas appeler ainsi. Catalina lui propose de garder Paganini pendant son absence. « Je ne pars que 4 jours, c’est tout et puis en plus c’est noté sur ma page internet que je serais à ce concert. Et sur la page du concert en question. » D’accord Catalina ne passe son temps à regarder les pages internet de son ami, et si elle les regarde elle ne fait pas attention aux dates notés par rapport à ses absences, elle préfère lire les commentaires des internautes. « J’avoue ne fais pas attention à ce genre de chose, je préfère lire les commentaires certains sont très intéressants. J’ai même remarqué que tu avais de vrai fan, je suis sure que certaines craquent pour toi. »  Elle lui sourit en retour, de toute façon il doit les lire aussi dont être au courant qu’il y a des femmes accro à son site. « Et t’en fais pas pour Paganini, la petite grand-mère qui vit derrière chez moi va le prendre en pension. Elle a déjà une labrador dont ce vieux cabot est tout amouraché, il sera aux anges. » Paganini amoureux cela doit être adorable à voir. « Et tu comptes le marier avec la belle. » C’est sur qu’il sera bien plus heureux là-bas que c’est Catalina même si elle a un jardin et qu’elle le prendrait avec elle au restaurant, rien ne vaut une compagnie canine surtout quand cette compagnie est du sexe opposé. « C’est uniquement parce que je cours une heure par jour et que je tente d’aller en salle de sport régulièrement. Je suis Allemand ! Je peux pas voir une photo de bouffe sans prendre 500 grammes. »  A croire que la remarque de Catalina a fait mouche vu la tête que fait  Michael pour lui répondre, de toute façon elle est plus âgée que lui alors. « De toute façon je suis plus veille que toi alors. Mais je te jure que j’ai vu pire et que tu es vraiment très bien … pour ton âge. Et j’aurias surement des problèmes de poids avant toi. » Elle insiste encore une fois sur l’âge juste histoire de le faire mousser d’avantage, elle le vivait bien de toute manière faut se faire une raison, et elle n’avait pas eu de soucis lorsqu’elle avait affiché trente ans au compteur.



Puis elle change de sujet, elle ignore comme va le prendre son ami, ce n’est pas évident d’aborder ce sujet mais elle ose. C’était un sujet souvent abordé lors des réunions mais Catalina était toujours resté discrète là-dessus, jamais elle n’aurait osé en parler avec des inconnus, même si les responsables faisaient tout pour la mettre à l’aise.  « C’est assez compliqué à expliquer. La première année, je n’y pensais même pas, c’était inconcevable pour moi. Ensuite, je m’y suis remis gentiment, mais jamais rien de vraiment sérieux. Justes des aventures, ce qui n’est pas très difficile avec mon boulot quand on voyage tout le temps. » Michael marque une pause et en profite pour croquer un cookie et en donner un à Paganini, deux gourmands finalement ils se sont bien trouvé tous les deux. Catalina aurait vraiment du mal à avoir une aventure avec une personne qu’elle risquerait de croiser ensuite au restaurant ou même au course. « En fait, je n’ai pas eu d’histoire sérieuse depuis son décès. Je n’aligne pas non plus les coups d’un soir 5 fois par semaine, qu’on s’entende bien. Je crois que c’est juste que j’ai pas encore trouvé celle avec qui je voudrais passer plus de temps mais je ne suis plus fermé à l’idée. En fait, j’espère vraiment trouver quelqu’un bientôt. La vie de couple me manque. » Elle préfère baisser les yeux lorsqu’elle sent qu’il se tourne vers elle, c’est idiot parfois ce comportement enfantin qu’elle peut avoir, comme si elle se sentait toujours en faute d’aborder des sujets plus adultes. « Ce qui me manque le plus c’est sa présence … enfin une présence le soir quand je rentre du boulot. La journée je suis tellement prise dans le boulot que je me fais une raison. Ce n’est pas l’idée de refaire ma vie qui me bloque, c’est l’idée d’être aborder … de me laisser embrasser ou même toucher. Je ne supporte pas … » Catalina lève alors les yeux vers Michael, pas évident pour elle d’aborder vraiment le sujet en allant au fond des choses mais si elle passe par quatre chemins elle n’y arrivera pas alors il vaut mieux qu’il aille franchement. « J’ai envie de refaire ma vie, je voudrais tellement avoir un autre enfant même si ça me fait peur. Mais pour être franche Michael je n’y arriverais jamais si je ne supporte pas que l’on me touche. Et j’ai beaucoup de mal avec ça, même si j’essaie, quand j’arrive à franchir une étape c’est une autre qui bloque, finalement j’abandonne. » Elle reste vague mais pas évident de dire que faire l’amour avec un autre homme que Jeff lui fait plus horreur qu’autre chose, elle a peur de décevoir, peur d’être déçu, de ne pas être à la hauteur.





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