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 Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth

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Purple Passion
Nolhann Z. Bradford
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MessageSujet: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyDim 6 Oct - 16:52


"Premier rendez vous."

Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth 8c38965a001a51f44c8917a3


♦Comment faire plaisir à une femme que l’on connait à peine, comment surprendre une femme à qui on propose un premier rendez vous ? C’est la question que je me pose depuis que j’ai proposé à Beth par sms que l’on se revoit samedi. Il y a bien longtemps que je n’ai pas fait de genre de chose et je souhaite que tout soit parfait ou du moins agréable, car mon monde est loin d’être parfait. Il faut dire qu’après avoir passé dans ce bar une heure en sa délicieuse compagnie je n’ai eu qu’une envie c’est de faire plus ample connaissance. Nous avons échangé nos numéros et depuis nous nous envoyons de messages, ce qui me plait beaucoup. Je ne regrette pas de l’avoir abordé ce matin là alors qu’elle était assise sur son escalier comme tous les matins depuis des mois. Je me dis même que j’aurais du le faire bien plus tôt, mais maintenant je ne peux aller que de l’avant si je veux la découvrir et me donner une chance d’entrée dans sa vie. Depuis que je lui ai fait ma proposition de sortie je cherche où je pourrais bien l’emmener, je voulais la surprendre, l’étonner, la séduire. Je sais ce n’est qu’un premier rendez vous mais je veux que ce soit disons magique ou quelque chose dans ce style. Marquer des points sachant que j’ai tellement de mauvais côtés qu’elle ne manquera pas de découvrir à un moment ou un autre si nous venions à nous voir souvent. Il est difficile de cacher certaines addictions, et je ne voulais pas tout lui dire d’entrée pour ne pas l’effrayer et la faire fuir. Je cherche un truc spécial, le restaurant c’est chouette mais il y a toujours de tas de gens, un bar parfois la musique est trop forte et il est difficile d’y avoir une conversation. Je voulais l’avoir que pour moi et pouvoir discuter en toute tranquillité, pour cela il fallait un endroit unique, tranquille sans non plus être loin de toute civilisation, je ne veux pas qu’elle pense que j’ai des idées derrière la tête. Alors j’avais pensé à des tas d’endroit plus loufoque les uns que les autres et puis j’ai eu une idée, nous allions prendre le tramway et monter sur les hauteurs de Palm Springs. Et pour pouvoir y passer la soirée j’avais prévu un pique nique, des couvertures et pour l’ambiance un poste de radio avec une cassette que j’avais fait moi-même au programme salsa, rumba et musique douce. Je sais que de là haut la vue est superbe sur le désert et la ville et j’espérais au fond de moi qu’elle n’y était jamais monté. Sinon tant pis de toute façon elle aura ma compagnie alors. Une fois décidé je lui ai envoyé un message pour lui dire de mettre un jean, des baskets et de prévoir un gilet au cas où à la tombée de la nuit l’air soit plus frais, s’en lui préciser ce que nous allions faire je lui avais juste demandé de me rejoindre à dix neuf heure au pied du tramway.


Dans mon panier à pique nique j’ai prévu divers petit met ne sachant pas trop ce qu’elle aime, il y a des toasts salés et sucrés, de la viande froide, des légumes crus à grignoter, des fruits secs, des fraises, une bouteille de champagne et une d’eau. J’ai tout pris chez le traiteur, je ne suis pas assez bon cuisinier même pour faire de simple toast. Plus l’heure du rendez vous approche plus je suis anxieux, elle m’a dit qu’elle viendra dont je ne m’inquiète pas pour ça, mais sur quoi exactement va déboucher ce rendez vous. J’ai pris une douche histoire de me détendre, je me suis rasé et j’ai enfilé un jean et une chemise à manche courte bleu et un foulard noir autour de mon cou pour cacher ma cicatrice. Dans un sac à dos j’ai rangé les couvertures et la radio où se trouve la cassette, je suis fin prêt plus qu’à mettre mes baskets et prendre mon blouson en jean et un pull. Je me regarde une dernière fois dans la glace arrange le foulard pour qu’elle ne voit rien, il me serrait pénible de lui parler de cela ce soir, un jour je lui dirais si notre relation vient à se prolonger mais là c’est encore trop tôt, bien trop tôt. J’ai comme une boule au ventre, et Nolhann ce n’est qu’un simple rencart avec une femme oui mais pas n’importe laquelle. C’est Beth avec son regard plein de tendresse surmonté d’un soupçon de tristesse, avec cette mélodie dans la voix à chaque mot qu’elle prononce, avec ce je ne sais quoi qui fait que je lui ai donné rendez vous. Je récupère mes sacs et file vers la voiture, je suis rapidement au tramway, je me gare sur le parking prévu et je vais chercher les tickets ainsi dés que Beth arrivera nous pourrons monter dans une des cabines et partir pour les sommets et attaquer notre soirée. Mes yeux regardent un peu partout j’aurais pu lui demander quelle voiture elle avait ou bien si elle arriverait en bus mais j’ai complètement oublié. Puis je la vois elle se dirige doucement vers moi, il me semble voir se dessine un sourire sur ses lèvres, je suis ses mouvements comme la dernière fois quand elle est partie du bar. Sa démarche a quelque chose d’envoutant, le mouvement de ses hanches me laisse sans voix, elle est terriblement sexy et absolument délicieuse, je ne peux la quitter des yeux pourvu qu’elle ne soit pas mal à l’aise en voyant mon regard si insistant ainsi posé sur elle. Je voudrais le détourner mais rien n’y fait, je le regarde jusqu’à ce qu’elle arrive à ma hauteur. « Bonsoir Beth, tu vas bien depuis ce matin. » Je pose un délicat baiser sur sa joue droite et puis un sur sa joue gauche pas de jalouse comme ça. J’enfile mon sac à dos et je récupère mon panier que j’avais posé par terre en l’attendant puis ma main se glisse dans la sienne et je l’entraine vers la cabine du tramway. « Alors prête pour l’aventure, j’espère que tu n’as pas le vertige. Je t’emmène sur les hauteurs de Palm Springs la vue est magnifique. » Nous rentrons dans la cabine, je pose mon panier et je m’assoie juste à côté d’elle, à cette heure il y a peu de monde qui monte alors nous avons la cabine pour nous tout seul. Ma main est toujours dans la sienne, ce simple contact est tellement agréable que je ne veux pas lâcher sa main. Les portes se ferment et nous voilà en route pour la montée.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyDim 6 Oct - 18:01




I'LL BE WAITING.

And as long as I'm living, I'll be waiting. As long as I'm breathing, I'll be there. Whenever you call me, I'll be waiting. Whenever you need me, I'll be there


Beth fixe l'écran de son téléphone avec crainte. C'est incroyable comme dans certaines situations, un objet habituel peut paraître terrible.  A vrai dire, la jeune femme a l’impression de jouer son existence à chaque message qu'elle lui envoi. Des messages qui semblent simples, naturels, paisibles et qui cachent pourtant toutes les craintes de la demoiselle. Et s'ils ne répondaient soudain plus ? Et s'il se vexait ou interprétait mal un de ses mots ? Cela semble futile un simple petit SMS et pourtant, Beth ne pense plus qu'à cela depuis que Nohlann et elle ont commencé à s'envoyer des messages. D'un autre coté, s'ils ne le faisaient pas, elle souffrirait d'autant plus de ne plus avoir aucun contact avec lui alors elle ne se plaint pas et se contente de peser chaque mot, chaque virgule qu'elle envoi. Cela fait cinq minutes qu'il n'a pas répondu. Peut-être est-il sous la douche ou peut-être a-t-il abandonné son téléphone sur la table alors qu'il est occupé à...Sincèrement, Beth ne veut même pas imaginer ce qu'il fait. Elle pourrait le penser entrain de cuisiner, de dormir, de bouquiner, mais ce sont d'autres images qui s'imposent à elle. Alors elle oublie de penser, c'est préférable! Puisqu'il est apparemment occupé, elle s'autorise à s'éloigner de son portable. Elle descend de son lit et coupe la radio pour glisser un CD de Muse dans le lecteur. Elle ferme les yeux, profite des premières notes, fredonne avant Matthew les paroles qu'elle connaît par cœur puis sursaute. Est-elle en train de rêver ou son téléphone vient-il de vibrer ? Elle n'a rien à perdre en vérifiant et s'en saisit donc, une enveloppe clignote au cœur de l'écran. Un large sourire étire ses lèvres tandis qu'elle ouvre le message. Elle ne le lit pas avec empressement, au contraire, elle savoure chaque mot. Elle imagine Nohlann , ses traits, son regard, son rire. Elle revoit l'instant où il a posé ses lèvres sur sa joue. Elle se sent fondre tandis qu'elle répond rapidement, l'heure tourne et il vient de lui donner plus de précisions quant à leur rendez-vous du soir.

Après avoir vérifié que sa réponse a bien été envoyée, elle saute à nouveau de son lit et fait glisser la roulette du volume de sa radio. La voix envoutant de Matthew Bellamy -celui pour qui elle fantasmerait si Nohlann n'accaparait déjà toutes ses pensées et bien plus- fait trembler les murs et alors Beth se sent dans son univers. Il lui a demandé de porter un jean et des baskets. Son plan séduction tombe à l'eau ou du moins baisse d'un cran, elle qui s'imaginait déjà en robe et escarpins! D'un autre coté, elle n'est pas très à l'aise perchée sur des talons et puis il a sut la surprendre ce qui la met de meilleure humeur encore. La jeune femme ouvre son dressing et jamais le choix d'un pantalon ne lui a semblé aussi crucial. Bleu marine? Bleu ciel? Bleu fond marin? Noir? Elle soupire totalement désespérée et opte finalement pour un jean assez foncé qui contraste avec le blanc de son t-shirt. Elle n'a pas beaucoup hésité par contre en choisissant son haut: t-shirt blanc donc sur lequel apparait un paysage fleurit, par dessus elle porte un gilet beige à la coupe mi-stricte, mi-bouffante. Elle se maquille assez simplement mais ajoute du rouge à lèvre cerise à son mascara et à son eye-liner habituel. Beth s'approche craintive du miroir. Son reflet ne lui plait. Elle tente d'arranger ses cheveux. Un chignon? Non. Lâchés? Non. Une queue? Non. Une tresse? Non. Lâchés. C'est finalement le moins pire. Elle s'allonge sur son lit, ferme les yeux et attend. Son cœur bat à cent à l'heure.Ce n'est pas de la panique, elle est moins nerveuse que ce à quoi elle se serait attendue à vrai dire, ce sont juste les images du jeune homme qui défilent devant ses paupières closes et qui la rendent folle. Lorsque son réveil indique dix huit heure trente, la jeune femme se glisse par terre. Elle reste immobile un instant, prend le temps de respirer calmement. Est-ce un rencart? Cela parait stupide comme question mais si c'en est bien un et bien c'est son premier en vingt six ans. Il y a bien eu un diner avec une connaissance du cours de philosophie il y a six ans de cela mais vu la solennité de la rencontre, cela pourrait presque prendre le nom de rendez-vous d'affaires! Cette révélation met le feu aux poudres et voilà Beth totalement nerveuse, presque tremblante. Elle aurait besoin de Fox à ses cotés. Mais il est hors de question qu'elle lui parle de ce qu'elle ressent pour un strict inconnu. Un sourire étire les lèvres de la jeune femme lorsqu'elle pense cela. Ce n'est plus vraiment un strict inconnu. Cela le sera encore oins en fin de soirée. Et sourire lui permet de se détendre à nouveau. Elle se glisse hors de la maison et fixe avec désarroi l'allée du garage...Où est sa voiture? C'est là qu'elle se remémore l'avoir abandonnée chez le garagiste. Trop préoccupée par Nohlann ces derniers jours, elle avait oublié tout ce qui ne le concernait pas! Elle serre les dents. Vu l'heure, hors de question d'y aller à pied, elle sort son téléphone et contact un taxi. Ils se connaissent assez bien, le chauffeur ne la remballe donc pas sèchement et est devant chez elle en dix minutes. Un quart d'heure plus tard il la dépose à cent mètres du tramway. Il est 18h08. Miracle. Elle n'est pas au retard.

Beth reste quelques secondes immobiles sur le trottoir, d'où elle est, il ne la voit certainement pas mais elle, elle a une vue imprenable. Elle l'observe et est incapable de défaire son regard de lui. Incapable de retenir ce sourire qui illumine son visage. Elle souffle longuement, vide ses poumons, se détend et passe de l'ombre à la lumière. Un lampadaire juste au dessus de sa tête la dévoile et elle sourit à Nohlann tout en s'approchant calmement. Elle observe les environs, intriguée. Ce fait quatre ans qu’elle vit ici, elle se serait attendue à connaitre le moindre recoin de Palm Springs et pourtant, jamais elle n'était venue ici.

Oui, et toi? s'enquit-elle. Son ton est assuré mais elle n'en dit pas plus tout simplement car elle en est incapable. Nohlann s'est approché pour embrasser chacune de ses joues alors hors de question de parler. Elle se laisse emmener une nouvelle fois dans ce monde magique qu'il lui crée dès qu'ils sont ensemble. Lorsqu'il prend sa main, Beth oublie complètement la réalité. Il n'y a plus rien d'autre sur cette terre que sa main dans celle du jeune homme et ce contact infime qui fait d'elle une bombe à retardement. Il l’emmène dans une cabine du tramway, il lui dit quelques mots qu'elle entend à peine. Une chose la perturbe bien trop. Elle se mord nerveusement la lèvre inférieur, ferme les yeux nerveusement et se tourne vers lui. Elle plante son regard dans le sien, elle a trop peur que cela soit la dernière fois qu'elle en ait l'occasion. Je dois te dire quelque chose avant...Je t'ai mentit. Je ne fume pas et je n'ai jamais fumé. Si j'étais sur ces marches ces derniers...ces derniers mois, ce n'était que pour...toi!?conclut-elle hésitante. Elle voudrait continuer, lui expliquer qu'elle n'est pas cinglée, simplement qu'une journée sans le voir est devenu impossible mais les mots restent coincés dans sa gorge et il ne reste d'elle que son regard dans celui de Nohlann.

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyLun 7 Oct - 15:22


"Premier rendez vous."

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♦J’ai la sensation d’être un enfant qui attend le cadeau qu’on lui a promis depuis plusieurs jours, j’ai bien reçu son message tout à l’heure et je sais qu’elle va venir, même si mon invitation lui a fait peur. Surement parce qu’elle ne s’attendait pas à ce que je lui dise de mettre un pantalon et des baskets, elle a du imaginer un tas de chose. Je suis dont impatient de voir sa tête lorsqu’elle va se retrouver en train de surplomber Palm Springs. Je la cherche tournant ma tête de droite à gauche et puis je la vois sortir d’un halo de lumière tel un ange elle avance vers moi. Ses cheveux en liberté flottent au vent, elle porte un jean, un tee-shirt blanc et un gilet beige dont la forme est plutôt originale. Je le trouve divine puis elle arrive à ma hauteur, je remarque la couleur de ses lèvres elles me font penser à un fruit que l’on aurait envie de croquer. Ses yeux sont joliment maquillés c’est léger mais ça lui va bien et en plus cela lui fait ressortir son superbe regard. Je lui demande si elle va bien elle me répond que oui avant de s’enquérir par rapport à moi. « Moi aussi ça va. » Puis je l’entraine dans la cabine n’hésitant pas à prendre sa main comme si j’étais certain qu’elle n’attendait que cela. On monte dans la cabine et on s’installe l’un à côté de l’autre, j’ai toujours ma main dans la sienne et je n’ai pas envie de la lâcher, j’ai même envie de la serrer d’avantage. Je la sens d’un seul coup plus fébrile comme si quelque chose n’allait pas, aurait-elle le vertige ce qui expliquerait son malaise. « Ça va. » Puis elle se tourne vers moi et plante son merveilleux regard au fond de mes yeux, je m’y perds dedans à vrai dire à cet instant je ne vois que ses yeux et ses lèvres qui prononcent un aveu. Elle ne fume pas, elle n’a jamais fumé, cela m’avait traversé l’esprit mais ce qu’elle dit ensuite me perturbe au plus haut point. Elle était assise sur ces escaliers depuis tous ces mois pour MOI, là je reste bête. Je ne réponds pas de suite laissant mes yeux se perdre au fond des siens comme si la suite dépendait de nos regards et de ce qu’elle venait de me dire. Puis je romps cet instant magique mais je garde mon regard dans le sien. « Je me doutais … je me doutais que tu ne fumais pas. Il y a trop longtemps que je fume pour me faire avoir par contre … » Je m’approche de son visage ma joue frôle la sienne, je peux même sentir le parfum qui se dégage d’elle. « Par contre je ne pensais pas que c’était pour moi que tu étais assise là tous les matins. » Cet aveu me trouble, me posant le gros problème de l’honnêteté depuis des mois elle me regarde passer, que c’est-elle imaginé sur moi ? Il va falloir que je sois à mon tour honnête avec elle si je veux aller plus loin, je ne peux pas lui cacher quel homme je suis, ou plutôt quel homme je suis devenu. Si je veux que ça marche, si je veux vivre autre chose je vais devoir lui dire la vérité ou du moins une partie de la vérité. Cela risque d’être difficile et puis va-t-elle l’accepter, ne va-t-elle pas fuir devant l’homme que je suis depuis cinq ans et que je déteste la plus part du temps.


De ma main libre je remets une mèche de ses cheveux en place derrière son oreille comme je l’ai vu faire la dernière fois, et puis je la laisse glisser sur sa joue, avant de caresser son cou et de revenir se poser sur ma cuisse. Mes yeux quittent un instant les siens pour se poser encore sur sa bouche délicieusement tentante elle a une si jolie couleur et je voudrais savoir quel gout elle pourrait avoir, mais je résiste. « Et si je n’avais pas traversé Beth, tu aurais attendu combien de temps encore… » La cabine arrive à destination, elle s’arrête. « Faut que l’on descende sinon on repart dans le sens inverse. »  Je récupère le panier et je descends en passant en premier pour pouvoir ensuite aider Beth à retrouver le planché des vaches. Toujours en lui tenant la main je l’entraine dans un endroit que j’ai repère la première fois que je suis venu ici, il est juste un peu à l’écart du tramway. Je pousse un buisson et je dévoile à Beth la vue qui s’ouvre devant elle. Je pose le panier à terre, il y a largement la place pour s’installer par la suite pour notre pique nique, si bien sur Beth reste après que je lui ai dis ce que je m’apprête à lui dire. « Voilà mademoiselle la ville de Palm Springs est à vos pieds. » Je la laisse passer devant moi, je m’approche à nouveau d’elle m’installant juste derrière Beth, mes bras s’enroule autour de sa taille et je colle légèrement mon corps contre le sien. Mon souffle frôle son cou et à encore une fois son parfum vient envahir mon nez. Je ferme les yeux et prends une grande respiration. « Beth, il faut que je te dise quelque chose … tu as été honnête avec moi, je dois l’être avec toi. Ensuite tu décideras si ça valait le coup de t’assoir tous les jours sur cet escalier … cela ne va pas être facile alors laisse moi finir s’il te plait. Je ne veux pas commencer cette soirée sans que tu saches certaines choses sur moi.» Je me racle la gorge comme pour me donner du courage j’ai tellement peur de sa réaction, elle pourrait tout simplement fuir et ne plus vouloir me revoir. J’avoue que cette pensée me donne un pincement au cœur, j’ai seulement envie qu’elle me laisse une chance. « Il y a cinq ans il c’est passé un évènement qui a bousculé ma vie … j’ai été marqué dans ma chair et dans mon âme ce jour là une partie de moi est mort … depuis ce jour Nolhann Zachary Bradford n’est plus le même, je ne suis plus le même. » Je reprends une grande respiration, mon visage est tout prêt du sien, je pourrais même embrasser son cou délicat, je peux voir son cœur battre dans la veine qui passe par là. « Pour vivre et pour oublier j’abuse de certaine chose, ce qui fait que je ne sais pas toujours ce que je fais mais j’ai besoin de ça pour accepter de voir mon reflet dans une glace. J’ai même essayé de mettre fin à mes jours mais la mort de veut pas de moi, alors je me détruits autrement à petit feu. » Puis je la fais doucement tourner entre mes bras, lui levant la vue de devant ses yeux et pour qu’elle me fasse face. Je veux voir ses yeux avant de lui parler de la suite, pas la peine d’aller plus loin si déjà là elle souhaite partir. Mes yeux se posent à nouveau sur sa bouche, bon sang j’ai vraiment envie de l’embrasser.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyMer 9 Oct - 14:14




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Beth voudrait le remercier de son audace. Tellement perdue et apeurée qu'elle est, jamais leur relation ne progresserait grâce à ses efforts à elle. Elle déteste cette facette de sa personnalité qui l'empêche souvent d'avancer mais rien n'y fait, elle a beau rêver, elle a bien du mal à franchir les murs qui la séparent de ses fantasmes. Quoi qu'il en soit, Nohlann n'hésite pas à prendre sa main dans la sienne, à se pencher si près d'elle que son souffle caresse sa peau. Aussi mal à l'aise que peuvent la mettre ce genre de contacts, autant elle en profite sans se gêner. Elle serait trop frustrée de ne pas avoir  apprécié chaque instant qui lui étaient offerts en sa compagnie. Il n'y a qu'avec lui que l'expression " avoir des papillons dans le ventre" prend véritablement son sens. Ces fameux papillons étaient déjà présents lorsqu'elle l'observait de loin, perchée sur le perron du conservatoire mais plus il se rapproche, plus la sensation est grande et agréable. Étendue aussi, ils ne se concentrent plus  uniquement au niveau de son ventre mais font vibrer toute sa petite personne, fragile malgré elle, envoûtée sans n'avoir rien demandé. Lorsqu'il lui explique avoir deviné depuis longtemps qu'elle ne fumait pas, la demoiselle se sent rougir, bien sur qu'il n'était pas dupe, sa comédie était bien peu crédible, principalement pour un fumeur aguerrit, comme il venait de lui expliquer. Si elle n'était pas aussi tourmentée, Beth lui aurait fait remarquer qu'il ne devrait pas se gâcher ainsi la santé mais le moment  lui paraissait mal choisit. Et puis, même si cela lui brûlait les lèvres, elle préférait profiter de la moindre seconde en ne venant pas les ternir par un débat sombre sur les dégâts du tabac. Après tout, elle n'était rien pour lui ou pas suffisamment pour se mêler de ses choix. Yeux dans les yeux, ils restent immobiles une bonne partie du trajet. Aussi curieuse soit-elle, pour le coup, observer le paysage qui défile par la fenêtre lui parait dérisoire face à ce qu'elle voit en Nohlann. Preuve de plus qu'elle n'est plus elle même en sa présence. Lorsqu'il remet une mèche de Beth derrière son oreille, elle sourit timidement et sentir sa main descendre le long de sa joue puis de son cou lui fait un bien fou. Elle fixe avec regrets la main du jeune homme s'éloigner de son visage. Il demande combien de temps elle aurait pu l'attendre, elle se contente de fixer un point invisible. Elle n'a pas de mots pour lui exprimer qu'elle aurait pu patienter toute une éternité si la vie lui en avait donné l'occasion. D'ailleurs, même si elle avait trouvé les mots, peut-être ne les aurait-elle pas prononcé. Se dévoiler est loin d'être une habitude et elle a enfreint bien trop souvent cette règle qu'elle se dicte depuis qu'elle le fréquente. Cela fait moins d'une semaine.
Ils descendent de la cabine et Beth se donne le droit de fixer l'horizon. Elle craignait de s'y réfugier, de se déconnecter de Nohlann pour échapper à ses craintes mais après tout, elle se sent trop bien en sa compagnie que pour ne serais-ce que penser s'enfuir. Elle est prête à braver bien des peurs pour lui. Elle le suit jusqu'à un petit coin discret d'ou la vue est tout simplement imprenable. S'il lui était arrivé une ou deux fois de surplomber la ville, jamais Beth ne l'avait vue sous cet angle. De plus, les lumières du soir contrastant avec le voile noir déposé sur le désert tout proche offraient un ensemble magnifique. Fixant le paysage, la jeune femme n'est pas surprise de sentir Nohlann s'approcher et passer ses mains autour de sa taille, elle profite juste du moment. Du spectacle et du contact. Lorsqu'elle quitte Palm Spring du regard, elle prend vraiment conscience de leur proximité et un fin sourire illumine son visage. Le souffle du jeune homme dans son cou l'apaise et lorsqu'elle l'entend parler, juste à coté de son oreille, sa voix lui semble différente. Mais elle ne saurait dire s'il s'agit de la réalité ou d'un effet du à sa quiétude. Quoi qu'il en soit, Beth ferme les yeux et l'écoute, surprise de l'entendre se dévoiler à son tour. Plus il parle, plus la jeune femme se sent envahir par une sorte de détresse, sauf que c'est moins le sienne que celle que lui transmet Nohlann. Du point de vue de la demoiselle, ce qu'il fait a moins d'intérêt que ce qui l'a blessé de la sorte. Elle avait déjà compris qu'il ne devait pas avoir l'existence la plus paisible de l'univers, il suffisait de plonger son regard dans le sien pour y déceler une douleur refoulée semble-t-il. Mais l'entendre dire était un coup qu'il lui donnait. Il n'en savait rien. Il ne devait rien en savoir. Mais Beth souffrait en réalisant qu'il souffrait. Finalement, lorsqu'il conclut en expliquant qu'il avait déjà tenté de mettre fin à ses jours, Beth serra violemment ses poings. Ses ongles enfoncés dans sa peau, ses articulations blanchies, peu importait, elle le sentait à peine, ce qui le blessait vraiment était cet aveux. Elle avait horreur d'imaginer qu'il était malheureux à ce point. Principalement car c'était lui! Lorsqu'il la fit lentement pivoter vers lui, Beth garda les yeux clos. Elle savait que si elle ne prenait pas le temps de se détendre, elle allait le gifler à contre cœur. Ce qu'elle pouvait avoir envie de lui crier de vivre, de profiter, pour elle s'il ne le faisait pas pour lui. Quand elle ouvre finalement les yeux, Beth découvre Nohlann plus proche encore que ce qu'elle pensait. Elle détaille son visage avec attention et parvient à oublier un peu qu'il se gâche la vie. Elle sait qu'elle devrait plutôt le soutenir, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle se refuse à lui donner des conseils. Elle n'est pas à sa place, d'ailleurs, elle est certainement incapable de comprendre ce qui le détruit. Mais malgré tout elle sait qu'il pourrait "revivre" si quelqu'un l'y aidait. Elle voulait être cette personne.

Nohlann tu....Je ne suis personne pour te dire de cesser mais je serais incapable de te laisser faire...Je n'ai aucune idée de ce qui te ronge, je comprendrais que tu refuse de m'en parler mais je veux que tu sache que le Nolhann Zachary Bradford que j'ai face à moi mérite de vivre heureux! Je sais ce que c'est de ne plus se reconnaître, je t'assure, je le vis tous les jours, je me plante devant la glace et je réalise un peu plus chaque matin à quel point je suis différente. Mais j'en ai fait une force...

Puisqu'ils sont toujours main dans la main, Beth relève la sienne et emmène celle de Nohlann avec.

Laisse moi t'aider... chuchote-t-elle en s'approchant encore un peu plus de lui.

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyMer 9 Oct - 21:32


"Premier rendez vous."

Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth 8c38965a001a51f44c8917a3


♦Son corps est tout contre le mien et je me livre à elle tout doucement, chaque mot me fait mal et en même temps me soulage. Des frissons me parcourent le corps j’ignore si c’est à cause d’elle, même si je m’en doute un peu, mais c’est aussi à cause de ce passé qui hante ma vie. J’ai peur d’affronter son regard, peur qu’elle fuit en comprenant quel genre de mec je suis, c’est idiot je la connais à peine et j’ai comme un besoin d’elle. A croire qu’elle est ma solution à une vie meilleure, peut être est-elle la partie qui me manque, cette partie de moi qui est morte avec Wyatt et que je ne pensais jamais à nouveau retrouver. Elle me parait si fragile que j’ai peur que mes aveux la brise en deux, moi ils me tuent à petit feu à chaque fois que j’en parle ou que j’essaie de les affronter alors à Beth ça va lui faire quoi. Puis je la fait pivoter vers moi, je veux voir ses yeux, je veux affronter son regard et qu’importe ce que j’y trouve, je veux juste savoir si c’est elle ma renaissance, ma solution. Ce que je trouve dans son regard c’est de la douceur, une certaine compréhension comme si elle se doutait de tout ce que j’avais enduré durant toutes ses années, comme si elle voyait le vide que c’était creusé dans mon cœur. Et c’est comme si elle le comblait rien que par son regard, en la voyant à cet instant je suis prêt à lui livrer jusqu’à mon âme, moi qui parle rarement de tout ça, voir presque jamais, je serais prêt à me livrer à Beth sans mensonge, sans concession. Je serais prêt à me mettre à nu, alors que je me suis toujours refusé à le faire autant avec mes proches qu’avec les docteurs. Mais elle elle a ce je ne sais quoi qui fait que je serais prêt à tout rien que pour elle.


Je laisse mes yeux se perdre au fond des siens, sa bouche est si proche j’ai une folle envie de l’embrasser ça me prend au creux des tripes et ça ne me quitte plus. Puis tout ce qu’elle me dit me rassure, je ne lui fait pas peur au contraire. Elle me dit que même si l’on se connait peu, si elle n’est personne à mes yeux, comme elle se trompe lorsqu’elle prononce ces mots, elle ne peut me laisser faire, elle ne peut me laisser me détruire. Dans ma tête je me dis c’est ça Beth ne me laisse pas faire, aide moi, tu ne peux pas savoir à quel point je compte sur toi et moi qui ne veux pas m’impliquer dans des sentiments, je ne me reconnais plus là. Beth est prête à m’écouter si je veux lui parler, tout dépend de moi et de ce que je voudrais lui dire maintenant où un autre jour. Elle rajoute que j’ai le droit d’être heureux et que pour elle aussi la vie a été  dure mais qu’elle a su faire sa force de tous ces coups durs. Moi je n’ai jamais réussi au contraire cela m'a plus détruit qu’autre chose. Finalement elle est fragile mais au fond elle est forte, et c’est surement cela qui m’attire sa force que l’on ne voit pas mais qu’elle porte tout au fond de son être et qui irradie sans qu’elle s’en rende compte. Puis elle s’approche d’avantage de moi, de ma bouche pour me chuchoter de la laisser m’aider, mon cœur a cet instant explose envahi par un tas de sensations plus douce les unes que les autres. Sa bouche ….


Ma bouche frôle alors la sienne, je ne sais si mon geste est volontaire ou involontaire, mais la sensation de ses lèvres tout contre les miennes l’espace de quelque seconde un baiser si furtif même pas, plutôt un frôlement comme si des ailes de papillons avaient touché nos lèvres. Puis mon visage glisse contre le sien pour que ma bouche murmure à son oreille. « Beth, ça me fais peur... » Et je pose un baiser au creux de son cou profitant pour encore une fois m’enivrer de l’odeur de sa peau, mon visage revient ensuite vers le sien. Mes yeux interrogent les siens, cherchant à savoir si je peux oser l’embrasser. « Je te promets de tout te dire, peut être pas ce soir et surement pas tout en une seule fois, mais je ne raconterais … si en retour tu me parles de toi. Mais là j’ai envie de …. » Mais je ne fini pas ma phrase, mes lèvres sont déjà sur les siennes et cette fois ci pas que pour les frôler, mon baiser est bien plus intense, une de mes mains reste au creux de ses reins collant d’avantage mon corps au sien, et l’autre remonte doucement le long de son dos et  vient se poser juste derrière sa nuque jouant avec ses cheveux. Je ferme les yeux pour profiter de ce bonheur intense qui se glisse jusque dans mes veines, le gout de ses lèvres se distille en moi comme la drogue dans mon sang, elle m’enivre comme un verre de whisky. Puis je reprends mes esprits et je me recule cherchant à nouveau son regard. « Pardon, Beth, je ne voulais pas … enfin j’en avais … bordel j’en avais tellement envie, je suis désolé … c’est trop tôt … enfin je ne sais pas. » Ce baiser m’a tellement perturbé que j’en perds mon latin, j’ai éprouvé tellement de chose au contact de sa bouche, ses lèvres sont si exquises, je suis troublé et j’aime ça, j’aurais voulu que cette sensation ne s’arrête pas. Je la tiens toujours par la taille mais la main que j’avais derrière sa nuque est venue caresser sa joue, elles ont d’ailleurs pris une couleur rosée. « Je suis vraiment désolé, j’espère que je n’ai rien gâché et que tu vas vouloir rester. Je suis trop con parfois, je me laisse emporter par mes émotions. » Oui là mes émotions m’ont perdu mais des émotions comme ça c’est quand la dernière fois qu’elles sont venues perturber mon corps, la dernière femme que j’ai embrassé oui elle a éveillé en moi du désir mais du désir charnel uniquement mais Beth elle éveille tout autre chose. Quelque chose de merveilleux, de fort, de vrai, de vivant, et comme je voudrais qu’elle éprouve la même chose. Ses lèvres … Juste le fait d’avoir embrassé ses lèvres j’ai l’impression d’avoir découvert un autre monde, ou plutôt d’avoir redécouvert un monde dont je ne faisais plus partie, oui Beth je vais te laisser m’aider car tu es surement la seule personne à pouvoir me rendre ce que j’ai perdu.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyJeu 10 Oct - 18:03




I'LL BE WAITING.

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Beth avait toujours imaginé que la première fois qu'elle serait proche d'un homme, ce serait suite à une longue relation amicale, des collègues à la rigueur. En s'installant à Palm Springs, elle avait regardé chaque inconnu comme s'il pouvait devenir son avenir. Mais elle n'avait jamais rien vu en eux. Certains étaient devenus des amis mais elle avait toujours été incapable d'imaginer leur relation sous un autre angle. Ils pouvaient être de merveilleuses connaissances, elle avait beau passer beaucoup de temps en leur compagnie, elle avait beau rire de la moindre de leur remarque, elle avait beau les trouver sexy. Ils n'étaient pas lui. Ils n'étaient pas celui qu'elle voulait, le seul qu'elle serait prête à accepter dans sa vie, le seul qu'elle voulait voir intégrer l'entierté de son univers. Et cet homme était de ceux qu'elle ne connaissait guère. Elle avait déjà pris le temps de remettre en question ce qu'elle ressentait pour lui. D'où lui venaient ses sentiments ? Ils étaient tellement différents tous les deux! Si elle s'était amourachée de son professeur de karaté, on pouvait le comprendre, il concurrençait musclore, d'un collègue musicien, on pouvait le comprendre, ils partageaient la même passion, mais Nohlann, qu'est-ce qui faisait de lui le seul et l'unique ? Beth n'avait jamais rien trouvé de mieux comme réponse que sa différence. Il avait l'art de faire tout différemment. Lorsqu'il marchait, il exprimait une force et une froideur surprenante, lorsqu'il parlait, sa voix était chaleureuse et attirante et son rire était sincère et terriblement agréable. Il était fait de contrastes que la demoiselle voulait comprendre. Mais il y avait plus que cela, ce quelque chose d'indéfinissable...

Il n'y avait plus que le silence entre eux. A vrai dire, il n'y avait même plus d'univers environnant, ils étaient seuls, leurs regards plongés l'un dans l'autre, leurs visages à quelques millimètres l'un de l'autre, mains dans la mains. Si Beth avait rêvé ce moment des milliards de fois, elle s'était toujours imaginée tendue, effrayée, nerveuse. Et pourtant, la réalité était bien plus paisible. Elle s'était approchée sans craintes, sans doutes, spontanément parce qu'elle en avait envie, besoin. Et puis il y avait déjà bien trop de sensations qui bouillonnaient en elle pour que la panique vienne s'y ajouter. Ses papillons continuaient à lui chatouiller le ventre, des frissons parcouraient son dos et le souffle de Nohlann contre son visage était une vague de chaleur, de bonheur à l'état pur. Elle oubliait tout, elle ne voyait que ses yeux, leur profondeur, leurs promesses et lorsque le jeune homme fit un très léger mouvement vers l'avant et que leurs lèvres se frôlèrent, Beth cru quitter le sol. Elle n'avait pas envisagé pouvoir être plus heureuse qu'il y a quelques secondes et voilà, les lèvres de Nohlann y étaient parvenues, elles l'avaient comblées encore un peu plus. Ce n'était pas un baiser, à peine une caresse. Mais c'en était d'autant plus intense que Beth rêvait à présent des lèvres de Nohlann sur les siennes et d'un baiser fougueux. Tandis que la demoiselle profite du tourbillon de volupté qui l’enivre, elle sent la joue de Nohlann contre la sienne tandis qu'il lui chuchote ses craintes à l'oreille. Le baiser qu'il dépose dans son cou fait frisonner la demoiselle trop vivement, comme si un courant d'air froid venait de l’envelopper. Mais ce n'est pas le froid. Juste les lèvres du jeune homme sur sa peau, un contact enivrant, envoutant.

Il se met à parler, elle l'écoute à peine. Les yeux rivés sur ses lèvres qu'elle rêve tout contre les siennes. Elle est incapable de prêter vraiment attention à ce qu'il lui dit, la sensation folle, la liberté à toute épreuve qu'elle a découvert en une demi-seconde lorsque leurs bouches se sont effleurées ont suffit à lui faire oublier le reste. De ses doutes à ses rêves en passant par ses peurs. Tout est logique, évident, naturel et elle veut retrouver ses lèvres. Elle n'a pas longtemps à attendre. Une des mains de Nohlann glisse dans le creux de son dos la faisant frémir, la seconde dans sa nuque l'attire doucement vers lui. Ne se faisant pas prier, Beth s'approche et le laisse la guider. Elle clos ses paupières, s'envole loin dans les nuages. Leurs corps sont si proches, en contact permanent. Le parfum du jeune homme l'envahit mais plus que tout, c'est ce baiser, la saveur de sa bouche qui la submerge. Doux, sucré, infini, fascinant et poétique. Leur premier baiser. Celui d'une longue série parvint-elle à espérer. Alors que répondre à son baiser avait été une évidence, à présent qu'il s'est éloigné, Beth l'observe avec une certaine gêne. Ils venaient de s'ouvrir l'un à l'autre de se dévoiler comme on ne le fait que rarement dans une vie – du moins de son point de vue à elle. Elle sentait le rouge lui monter légèrement aux joues lorsque les doigts de Nohlann vinrent la frôler. Elle lui sourit entre complicité et timidité. Le voir formuler des excuses surprend Beth. De quel droit s'excuse-t-il ? Ou plutôt, pourquoi se croit-il encore en faute ? Elle sait qu'elle n'a jamais eu un don particulier pour exprimer ses sentiments, au contraire mais n'est-ce pas suffisamment clair qu'elle est folle de lui? Posant à son tour sa main dans le cou de Nohlann, Beth se dresse sur la pointe des pieds et pose un furtif baiser sur le coin de ses lèvres. Elle s'éloigne, plonge son regard dans celui du jeune homme, sourit et prend sa main pour l'emmener vers la couverture étendue au sol. S'asseyant, Beth s'installe face à lui, serrant toujours ses mains dans les siennes.

Je suis tellement bien avec toi. J'ai tout aussi peur, je t'assure, je suis perdue. Je ne comprend rien à ma vie sauf qu'avec toi, je suis au paradis, alors ne t'excuse pas...Je comprendrais que tu regrette ce baiser, on peut l'oublier mais si cela n'en tenait qu'à moi, je t'assure que...
Son regard glisse lentement vers le sol. Ce qu'elle peut avoir horreur de se dévoiler. Que je préfère l'encrer au fond de moi et à jamais...

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyJeu 10 Oct - 23:01


"Premier rendez vous."

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♦Je ne sais pas pourquoi je m’excuse de l’avoir embrassé, je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression d’avoir mal agit. Il y a quelques minutes elle n’a avoué que c’était pour moi qu’elle était assise tous les jours sur les escaliers, alors un baiser devrait au contraire la combler, elle devait même l’attendre. Mais c’est plus fort que moi, j’ai tellement peur de la décevoir, de ne pas être à la hauteur de ses espérances, il va finir par me trouver nul et elle partira alors que tout ce que je veux c’est qu’elle reste. Tout ce que je veux c’est encore poser mes lèvres sur les siennes, comme un besoin de sentir la chaleur de son corps contre moi. Je la voudrais toute pourtant je la connais à peine mais c’est comme si elle était l’évidence, comme si je savais que c’était elle, c’est étourdissant, enivrant même. Lorsque mes lèvres se sont posées sur les siennes c’était tellement clair dans ma tête. Ce n’était qu’un baiser, un geste qui pour certains peut paraitre si anodin mais qui pour moi fut comme la promesse d’un avenir radieux, la promesse d’un ciel sans nuages. Ses lèvres avaient le gout de l’interdit mêler à celui du désir d’en vouloir d’avantage. J’ai même cru sentir à travers le tissu de son tee-shirt des frissons parcourir sa peau comme ils parcouraient la mienne la laissant affamé de ses caresses. J’aurais voulu sentir ses mains se glisser sur ma peau, et je m’excuse alors qu’elle a surement autant pris de plaisir à ce baiser que moi et vu la couleur de ses joues elle a aussi été troublée, ce qui me réjouit.


Mais c’est à peine si elle me parle, je la vois juste sourire et puis ses yeux si limpides, si radieux. Puis sa main se pose sur mon cou, elle n’a toujours rien dit mais ses silences m’en disent plus que tous les mots que sa délicate bouche pourrait prononcer. Le contact de sa peau sur la mienne m’électrise, c’est ensuite sa bouche qui vient cueillir au coin de mes lèvres un baiser furtif, geste qui pour moi prouve que j’ai eu finalement raison et que je suis bête de croire qu’elle pourrait m’en vouloir. Puis encore nos regards qui se croisent, le sien se remplit d’étoile comme le ciel qui s’étend au dessus de nous, un autre sourire se dessine sur ses lèvres. Elle prend ma main et m’entraine sur la couverture et nous nous asseyons face à face en ayant toujours nos mains tendrement enlacées. Enfin les mots sortent de ses lèvres je les regarde bouger et écoute comme un enfant sage ce qu’elle me dit. Elle est bien avec moi, elle a peur elle aussi, elle est perdue tout comme moi surement submergée par toutes ses sensations que nous venons de partager. Le paradis avec moi, j’avoue que je reste surpris je n’en attendais pas autant. Elle pense que je pourrais regretter ce baiser comment regretter le paradis Beth, non je ne regrette pas ce baiser bien au contraire. Oublier comment le pourrais-je alors que j’ai l’impression d’avoir était marqué au fer rouge dans ma chair et dans mon âme par ce baiser, par un simple baiser sauf qu’il est de toi et que je veux tout graver de toi en moi. Puis son regard me fuit pour un cours instant, elle elle voudrait l’encrer en elle ce baiser, alors pourquoi m’excuser.


Ma main se glisse sous son menton relevant son visage vers le mien, retrouvant son regard. « Beth, loin de moi l’idée de regretter ou de vouloir oublier ce qu’il vient de se passer. Comment le pourrais-je cela m’a tellement … bouleversé. Ce baiser était … il n’y a pas de mot pour te le décrire. » J’approche à nouveau ma bouche de la sienne, ma main se glisse dans son cou, doucement avec mon autre main je la fait basculer, la couchant sur le dos. Je m’allonge à ses côtés, ma main retrouve à nouveau sa nuque, puis ma bouche revient prendre possession de la sienne. Je colle mon corps contre le sien, emprisonne sa taille dans mon bras, mes doigts caresse son cou, sa nuque, l’autre main se promène le long de sa taille, glissant sur son ventre, frôlant la ceinture de son pantalon. Je voudrais glisser ma main sous son tee-shirt franchir cette barrière pour trouver sa peau nue, mais j’attends, j’attends peut être un geste de sa part. Par moment mes yeux s’ouvrent comme pour observer son visage et la délicieuse expression qui se dessine dessus. Ses lèvres sont si douces, je les découvre d’avantage, tout à l’heure j’étais sous le coup des émotions et même si là encore elles me submergent, je prends le temps de découvrir le gout de ses lèvres, de sa bouche explorant d’avantage ses richesses. Je n’aurais jamais pensé qu’un baiser pouvait dérouter autant et pourtant mes lèvres en ont embrassé des lèvres mais les siennes c’est tout un univers remplit de merveilles et je ne suis pas prêt de les quitter sauf pour respirer, puis je repars explorer les merveilles que je découvre à peine. Plus d’excuse, plus d’hésitation, tant qu’elle me rendra mon baiser je lui offrirais le mien en retour. Mes yeux rencontrent les siens, à croire qu’elle aussi observe mes réactions, ou cherche à découvrir les moindres recoins de mon âme. Je lui souris ivre d’un bonheur intense. « Tes lèvres sont si envoutantes, tes baisers sont comme des promesses, Beth. Je suis bien avec toi. » Je remets une mèche de ses cheveux en place, profite pour faire encore glisser ma main sur sa joue puis dans son cou, elle ressemble à un ange comme ça allongé sur cette couverture, ses joues encore rosées des sensations que nos baisers ont du lui provoquer. Je me redresse un peu, laissant ma main posée sur son ventre je sens sa respiration qui c’est accélérée comme la mienne d’ailleurs, c’est aussi pour ça que je m’éloigne un peu je ne veux pas perdre pied. « Tu sais que j’ai du champagne dans notre panier repas et plein de bonne chose à déguster. Bien entendu tu peux te contenter de ma bouche mais je pense que cela ne rassasiera pas ton estomac.» lui dis-je en rigolant. Et puis moi ça me permettra de reprendre mes esprits, sinon je risque de vouloir la dévorer entière là sur cette couverture sous les étoiles qui peu à peu envahissent le ciel. Bon sang elle est si désirable, même là en lui parlant je ne peux m’empêcher de regarder sa bouche, de poser mes yeux sur son cou, de les laisser glisser doucement sur ses courbes les laissant se poser sur ses seins, ses hanches. Beth tu m’as fait quoi, jamais une femme ne m’avait troublé comme tu me troubles, c’est délicieux, c’est enivrant, c’est excitant et merveilleusement effrayant.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptySam 12 Oct - 7:44




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La première fois qu'elle l'avait vu passé, nous devions être au mois de janvier, dans ces environ là. Tandis que ses collègues se racontaient leurs fabuleuses vacances de Noël à Tahiti ou au pied du sapin, Beth rongeait du noir. Prenant poliment congé, prétextant un rendez-vous avec le directeur, elle s'était dirigée vers l'extérieur du conservatoire que, pour la première fois, elle avait vu comme une prison. Elle était piégée avec des gens parfaitement heureux, elle était le vilain petit canard. Enfin, elle tentait de positiver, n'étais-ce pas dans sa nature ? Dans son sang ? Elle s'était mis en tête que sa vie n'était pas si atroce que cela et c'était vrai. Simplement, Noël était un de ces moments de l’année qui lui rappelait qu'elle n'avait jamais été normale. Combien de réveillions avait-elle passé avec ses parents ? Deux, trois grand maximum ! Il  y avait toujours eu son frère, ils se soutenaient et c'est d'ailleurs en sa compagnie qu'elle avait fêté le dernier Noël mais il n'empêche qu'elle imaginait sa vie si ses géniteurs avaient été des gens aimables, des gens présents. Se sentant étouffer dans ce bâtiment, la demoiselle s’était évadée sur le perron. Elle avait choisit une marche au hasard et elle avait fermé les yeux. Elle était restée là un quart d'heure lorsque des pas l'avaient fait sursauter. En ouvrant les yeux, elle l'avait vu, sur le trottoir d'en face. Le regard rivé droit devant lui, une cigarette à la main. Et tous les souvenirs négatifs qui s'embrouillaient en elle s'était envolé. L'inconnu du trottoir avait soufflé calme et sérénité sur le petit être qu'était Beth. Au départ,t elle avait simplement pensé que ce n’était pas lui en particulier, qu'il aurait pu s'agir ne n’importe qui, que celui qui brisait sa solitude l'aurait rendue tout aussi positive. Mais un sentiment indescriptible l'avait poussé à s'installer le lendemain sur ses marches. Et un peu plus chaque jour, ce qu'elle ressentait en le voyant lui démontrait que ce n'était pas un simple anonyme. Que c'était lui, celui dont elle avait besoin plus que tout. Dix mois plus tard, ils s'embrassaient en surplombant la ville. Dix mois plus tard il la remplissait d’espoir.

Nohlann glisse une main sous le menton de la demoiselle pour lui faire redresser le regard. Il lui affirme avoir apprécié tout autant qu'elle leur baiser. Cela la soulage, la ravi et pourtant, elle sait pertinemment qu'au prochain pas en avant qu'il ferra ou qu'elle fera, il y aura des regrets. Combien de temps leur faudrait-ils pour qu'ils prennent conscience de la réciprocité de leurs sentiments ? Beth ne pouvait répondre que par : longtemps. Ce qu'elle vivait lui semblait tellement improbable qu'elle était incapable d'y croire, malgré tout les efforts qu'elle pouvait fournir. Le jeune homme s'approche d'elle, capture ses lèvres et lorsqu'il la fait basculer sur le dos, Beth se sent libérée de toute crainte, de tout doute. Il emprisonne sa taille d'un bras tandis que la jeune femme fait glisser sa jambe contre la sienne refusant qu'il s'éloigne ne serais-ce qu'un instant. Il glisse sa main jusqu'à sa taille et Beth ne fait que profiter des sensations incroyables que ses mains contre sa peau lui procurent. La main qu'elle promenait sur la joue de Nohlann glisse jusqu'à ses cheveux, l'arrière de sa tête afin de garder leurs lèvres proche, encore et encore. Les yeux fermés, la jeune femme s’imprègne de la saveur des baisers de Nohlann et découvre de nouvelles émotions. Leur proximité la rend ivre de plaisir et lorsque son regard croise celui du jeune homme, elle prend conscience qu'elle n'est pas la seule. Il y a dans le regard de Nohlann un bonheur qu'elle est ravie de découvrir, jamais encore elle n'avait vu cette lueur dans son regard. Puis il s'éloigne et si Beth enrage de perdre ce contact si plaisant, elle est tout autant soulagée, si pas plus. Collée contre lui, elle agissait par instinct, sans réfléchir mais la réalité l'effrayait. Il s'assied à coté d'elle tandis que Beth fait en sorte d'appuyer sa tête sur son torse. Il affirme être bien avec elle et la demoiselle prend sa main dans la sienne pour lui prouver qu'elle aussi. Mais elle ne parle pas car de nouveau, elle est perdue. Elle réalise qu'elle n'est pas prête pour plus de proximité avec Nohlann et lorsqu'il change de sujet en parlant de champagne, Beth parvient à oublier ses craintes.

Tes lèvres sont bien plus agréables que la champagne, fait-elle en passant ses doigts sur les lèvres du jeune homme. Mais je suis trop curieuse ! Conclut-elle en riant et en s'éloignant de lui pour saisir le panier repas. Elle l'ouvre avec curiosité et en sort la bouteille de champagne, des toasts, des fruits secs et des fraises. Souriant, elle lui tend la bouteille pour qu'il l'ouvre. Tandis qu'elle déballe le reste. Tu t'es fais apprenti cuisinier ? S'enquit-elle avec un sourire taquin.

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptySam 12 Oct - 16:58


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♦Tous les gestes qu’elle fait en réponse aux miens me rendent encore plus fou, je sens sa jambe contre la mienne, sa main dans mes cheveux, son corps frôlant encore plus le mien. Et sa bouche toujours plus offerte et gourmande, cette bouche au gout si vrai, si parfait. Que mes baisers deviennent plus fougueux, plus audacieux et mes mains sont à la limite de franchir des barrières mais n’osent pas. Même si l’envie devient plus forte de toucher sa peau, d’aller au-delà des baisers je me retiens, il y a à peine une semaine nous étions deux inconnus l’un pour l’autre. Quoique cela ne m’a jamais posé de problème avec une autre femme, quand dans une soirée après un ou deux verres voir plus, après une ligne de coke, si une femme m’allumait ou réveillait en moi des désirs physiques je ne me posais aucunes questions je laissais parler mon corps en répondant au rythme de celle que je tenais entre mes bras. Les parfaites inconnues d’une soirée devenaient alors mes maitresses d’une nuit ou plus, ensuite c’était souvent sans suite. Ou alors juste pour des échanges purement charnel, ce qui me convenait très bien après tout je ne suis qu’un homme avec ses forces et surtout ses faiblesses, et le sexe fait partie de mes faiblesses. Alors là quand je sens tout ce bordel dans ma tête et dans mon corps, toutes ses choses qui font que tous se mélangent, j’ai peur de ne plus pouvoir m’arrêter. Il est vrai que c’est particulièrement délicieux mais aussi très excitant et je voudrais pousser les portes de son corps, je voudrais laisser mes mains s’aventuraient sous ses satins, je voudrais laisser ma bouche aller braver ses terres inconnues, mais elle n’est pas comme les autres femmes. Non Beth n’est pas comme les autres femmes que j’ai séduites, que j’ai mises dans mon lit, ces femmes à qui j’ai fait l’amour pour rester poli, car il n’y avait aucun amour dans l’acte que j’avais partagé avec ces femmes juste du sexe. Alors prenant sur moi je calme le jeu, arrêtant d’embrasser ses lèvres qui pourtant en demandait encore, et m’éloigne légèrement de l’emprise et du magnétisme de son corps, voulant éviter une suite trop rapide. Même si j’avoue que lui faire l’amour sous ce ciel d’étoile ne me déplairait pas perdu entre le ciel et la terre, la ville à nos pieds, le site reste assez romantique pour une première nuit d’amour avec une femme aussi désirable que Beth. Je chasse ces idées bien vite de ma tête, pensant alors au pique-nique et au champagne qui se trouve dans le panier.


Puis Beth passe un doigt sur mes lèvres en me disant qu’elles sont plus agréable que le champagne, ne me tente pas ma belle c’est les mots qui me passent dans ma tête à cet instant, oui il ne faudrait pas grand-chose pour que je préfère ses lèvres et son corps au champagne et au panier repas. Heureusement la demoiselle est très curieuse alors elle préfère regarder ce qui se trouve dans le panier que de succomber encore à un de mes baisers, dommage. Elle me tend la bouteille de champagne et sort les divers plats. « Merci, Beth. » J’adore la manière quelle a de croire que c’est moi qui aurait pu faire tout ça, et elle a un sourire à tomber à cet instant. « Moi cuisiner, tu n’as bien regardé, non ce n’est pas mon truc, j’ai du mal avec la cuisson des pâtes alors. » Je la regarde lui rendant son sourire et lui tend la coupe de champagne que je viens de servir. « Je suis allé voir mon traiteur, tu sais je suis du genre plat préparé en principe, mais là c’était une occasion spéciale. Je lui ai dis que je voulais un panier pique-nique pour une soirée extraordinaire, avec une femme sublime et délicieuse. Et vu que je ne connaissais pas tes gouts je lui ai demandé de faire divers petits délices pour que nous ayons le choix. J’espère que cela te plairas. » C’est vrai qu’il avait vraiment mis de tout, de la viande comme du poisson, du salé comme du sucré, je lui avais fait entièrement confiance et je savais que nous ne serions pas déçu. « Tu ne m’en veux pas de ne pas avoir cuisiné. Tu aimes faire la cuisine je suppose. Au fait on trinque à quoi Beth.» Je voulais lui dire à nous mais excitait-il un nous, même si au fond de moi c’est vraiment ce dont j’avais envie, je savais aussi que cela ne serait pas si facile pas à cause d’elle mais je me connaissais et je savais que sur certains points j’étais un mec pas évident et que pour penser à un avenir avec elle je devrais me battre et elle aussi. Enfin si elle souhaitait un avenir avec moi, cette idée d’avenir en commun me faisait peur, pourtant en posant encore une fois mes yeux sur Beth, je ne peux m’ôter l’idée qu’entre nous il y avait quelque chose de plus qu’une simple envie physique. « Beth il y a longtemps que tu vis ici. Au fait tu connaissais le coin ou pas. Moi c’est un endroit que j’aime beaucoup, tu es la première personne que j’y emmène. Jusqu’à présent j’y étais toujours venu tout seul, pour extérioriser ma rage et mes peines. Ce vide sous mes pieds est toujours un moyen de me sentir mieux et ça m’aide à vivre. » J’évite de croiser son regard à ce moment là, à vrai dire il est plus chargé de tristesse que d’autre chose à cet instant, je suis toujours venu ici le cœur plein de rancœur, remplit de peine et là avec elle il c’est emplit d’une joie immense, une joie qui ne m’avait plus habité depuis cinq ans. Rien que pour ça je le suis redevable, même si cette joie est éphémère et qu’elle peut du jour au lendemain m’abandonner et me laisser à nouveau seul face à ma vie. Puis mes yeux repartent dans sa direction comme pour puiser une force qui sur le coup parait me quitter. « Alors tu veux commencer par quoi, de toute façon tout est froid. » Je me laisse tenter par le toast de foie gras, et reverse du champagne dans nos coupes.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptySam 12 Oct - 18:42




I'LL BE WAITING.

And as long as I'm living, I'll be waiting. As long as I'm breathing, I'll be there. Whenever you call me, I'll be waiting. Whenever you need me, I'll be there


Tandis qu'il sert le champagne et qu'elle déballe les différents plats, Beth réalise qu'ils sont passé de deux inconnus craintifs dans le tramway, à deux tourtereaux timides lors de leur premier baiser puis à deux corps qui ne pensaient à se rapprocher encore et encore pour finalement s'éloigner et agir comme deux amis qui pique nique tranquillement en se taquinant. Qu'est-ce que cela prouvait, elle n'en savait rien mais cela lui plaisait. En un sens, cela prouvait qu'ils se complétaient bien, s'unissaient facilement, se comprenaient. Du moins c'est ce qu'elle voulait penser ! La demoiselle accepte avec un sourire la flûte de champagne que lui tend Nohlann, elle en boit une gorgée puis la dépose avec précaution sur le dessus du panier. Si elle agit avec tant de lenteur et de précision, c'est qu’elle craint de commettre une maladresse qui la mettrait bien mal à l'aise. D'un autre coté, si elle peut croire en d'autres rendez-vous entre eux, elle devra accepter de lui dévoiler ses nombreux défauts mais d'un autre coté, elle a tellement de difficultés à réaliser que ce qu'elle vit est réel qu'elle préfère le vivre parfait sans imaginer qu'il y aura un prochain pour corriger le tire. Après tout, ce qu'elle vit avec Nohlann lui parait terriblement éphémère sans qu'elle ne puisse s'expliquer pourquoi. Elle prie simplement pour qu'il ne s'agisse pas d'une sorte de prémonition, après tout, cela se passe si bien jusqu'à maintenant, pourquoi ne se reverraient-ils pas ? Mais la soirée est loin d'être terminée et la jeune femme abandonne donc ce genre de pensées. Tandis qu'il lui affirme ne cuisiner que rarement, Beth savoure une fraise en souriant, amusée. Elle penche légèrement la tête sur le coté, histoire d'observer Nohlann comme si elle le faisait pour la première fois. Elle exagère son analyse comme s'il passait un examen avant de rire aux éclats.

Tu as raison, excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'a prit d'imaginer un homme aussi viril et macho que toi puisse se mettre derrière les fourneaux, c'est un truc de femmes, c'est cela ?
S'enquit-elle faussement moqueuse avant de prendre une longue gorgée de champagne. Elle n'est pas habituée à ce genre de boissons, à vrai dire, elle boit de l'eau quatre vingts pour-cents du temps mais redécouvrir la saveur de cette boisson ne la gêne pas. Après tout, l'entierté de cette soirée est bercée par la nouveauté alors elle décide de donner une chance à ce que pourrait lui proposer Nohlann. Dont la danse qu'il lui a promise et qu'elle craint. Dont les toast salés qu'elle n'a jamais beaucoup affectionné. Si tu veux vraiment le savoir, je prône un monde de sucre et de douceur, le salé cela n'a jamais vraiment été mon truc donc je me réserve le plat de fraises ! Conclut-elle en déposant ce dit bol sur ses genoux et en regardant Nohlann avec défit comme le ferrait une jeune enfant refusant de partager ses poupées. Incapable de garder son sérieux, elle finit par rire un court instant. Elle s'apprête à terminer le champagne lorsqu'il lui demande à quoi ils trinquent. Beth hésite. Elle hésite. Perd son regard sur la ville en contre bas. Et puis une idée germe dans son esprit et un vague sourire  illumine son visage. Elle se penche vaguement vers le jeune homme, plonge son regard dans le sien et finit par chuchoter : Au bonheur ! Parce qu'après tout, c'était à la fois ce qu'ils vivaient à l'instant que ce qu'ils recherchaient. Du moins ce que Beth souhaitait lui faire retrouver. De son coté à elle, sa vie avec Fox la contentait et le vide dans son existence se comblait un peu plus à chaque instant passé avec Nohlann alors, trinquer au bonheur lui semblait justifié. Leurs flûtes s'entrechoquèrent légèrement et, yeux dans les yeux, ils avalèrent leur dernière gorgée. Beth s'attaqua à une seconde fraise avant de répondre à la question qu'il lui avait posé un peu plus tôt. Je ne t'en veux absolument pas de ne pas avoir cuisiné, comme ça, je n'ai pas à crainte les maux de ventre demain...fit-elle en riant avant de lui tendre une fraise en signe d'excuse.  Pardon, c'était trop tentant...conclut-elle en adoptant un air faussement abattue.

Lorsque Nohlann lui posa quelques questions sur sa vie privée, Beth réalisa qu'ils avaient appris à connaître les lèvres de l'autre avant d'apprendre ce genre d'informations. Elle ne savait guère si cela signifiait que leur relation était naturelle ou si, justement, ils avaient plus envie physiquement l'un de l'autre qu'autre chose. Mais elle pensait pouvoir exclure cette deuxième option, après tout, ils étaient tranquillement en train de parler alors qu'aucun des deux n'aurait refusé qu'ils fassent l'amour. Beth l'aurait certainement regretté par la suite mais sur le coup, elle aurait simplement profité. Quoi qu'il en soit, elle veut profiter de l'occasion pour en apprendre plus sur lui.

Je me suis installée ici il y a quatre ans avec mon frère, avant nous vivons en Californie. J'ai beau avoir beaucoup erré dans la ville en espérant découvrir tous les recoins intéressants, non, je n’étais jamais venue ici...
Bizarrement, Nohlann semble nostalgique lorsqu'il parle de cet endroit, d'ailleurs lorsqu'il parle d’évacuer ses peines, Beth fait de suite le lien avec la blessure qu'il avait mentionnée un peu plus tôt. Si elle n'en connaît toujours pas la nature, elle réalise encore un peu plus à quel point elle a du le briser. Même si elle aimerait comprendre ce qui le fait souffrir, Beth n'ose pas lui demander de lui expliquer, après tout, il le ferra quand il en sentira le besoin. Il détourne le regard, semble se perdre dans ses pensées et la jeune femme craint de le perdre, de le voir se déconnecter et même lorsqu'il adopte une attitude normale en parlant de nourriture, Beth le sent plus lointain. Elle se glisse près de lui, prend sa main dans la sienne en signe de soutien et s’appuie contre son torse en espérant le ramener à elle, à cette conversation. Elle glisse un toast au saumon fumé dans sa bouche tout en se demandant s'il est préférable d'aborder un sujet douloureux pour passer l'éponge dessus ou s'il vaut mieux l'éviter. Elle décide que tout dépend du contexte et que pour l’instant, elle n'est pas en droit de le forcer à parler,même simplement pour l'aider.  Et toi ? Tu vis à Palm Springs depuis combien de temps ?

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptySam 12 Oct - 22:13


"Premier rendez vous."

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♦Il y a certains sujets qu’il ne vaut mieux pas aborder avec les femmes la cuisine en est un et bien entendu Beth réagit de suite comme une lionne qui sauterait sur sa proie, et la proie c’est moi. Me voilà transformé en homme viril et macho alors que je n’ai rien dis mais je sens bien au son de sa voix que ce n’est qu’une plaisanterie. « Ah tu me vois comme ça, alors que j’apprends à cuisiner. » Je la regarde avaler sa gorgée de champagne comme si de rien n’était me demandant si cette boisson lui plait, j’aurais pu lui proposer de l’eau mais les bulles du champagne peuvent aussi pimenter la soirée. Ensuite elle me dit qu’elle préfère le sucre et les douceurs, et qu’elle se réserve les fraises, alliant le geste à la parole elle pose les fraises sur ses jambes, me lançant un regard de défis avant de faire éclater son rire cristallin. « La douceur j’en connais un rayon si tu veux je peux te montrer. Et pour les fraises j’y ai pas droit c’est ça mademoiselle. » Je la regarde aussi en riant, je suis tellement détendu avec elle j’ai l’impression de la connaitre depuis des années, même si je ne sais rien sur elle. Ses rires, ses sourires, ses gestes me sont familiers et ils me rendent heureux et ça vaut franchement tout le bonheur du monde. Et quand elle me répond que l’on trinque au bonheur cela me parait d’une évidence limpide, on ne pouvait trinquer à autre chose, oui le bonheur celui qui ce soir se glisse sur mon cœur pour la toute première fois depuis la mort de mon frère. Ce sentiment inaccessible pour moi mais qui vous rend ivre quand il entre dans votre vie s'en avoir au préalable frappé à la porte vous laissant perdu mais totalement comblé par la personne avec qui vous le partager. Et toujours nos regards qui se noient qui se soutiennent, des échanges comme si nous n’avions besoin que de cela pour partager, pour se comprendre, pour se découvrir. Puis elle continue à me taquiner en me disant qu’elle évite les maux de ventre par le fait que je n’ai pas cuisiné, pour se faire pardonner elle me tend une fraise que je prends et dans lequel je croque avidement. « Trop tentant, et ça ce n’est pas tentant. » Je m’approche d’elle et effleure ses lèvres elles ont un gout de fraise, puis je m’éloigne à nouveau d’elle.


Puis je joue au curieux histoire d’en savoir un peu plus sur sa vie, elle n’est pas obligé de répondre mais confidence pour confidence, autant se dévoiler peu à peu de toute façon je répondrais moi aussi à ses questions si elle me demande des renseignements sur ma vie, je trouve ça normal même si j’ai peur d’aborder certaine partie. Et puis pendant que l’on parle j’oublie un peu le fait que je désire son corps, mais je ne veux pas aller trop vite, je ne veux pas la brusquer, et je ne veux pas bruler les étapes, cela donnera encore plus d’ampleur à notre relation si cet histoire doit avoir une suite c’est bien mieux comme ça. Beth a un frère, quelle chance moi qui est perdu le mien je l’envie, est-il du genre protecteur, ne va-t-il pas s’opposer à notre relation, un tas de question se bouscule dans ma tête. Tient elle vit ici depuis quatre ans comme moi, c’est drôle que l’on ne se soit jamais croisé avant, comme quoi la vie est bizarre parfois. Ce lieu à l’air de la rendre heureuse, elle ne le connaissait pas, pour moi il a pris une importance terrible, c’est un peu mon échappatoire. Parfois j’ai eu envie de rejoindre ce vide, de me laisser embarquer dans une chute qui m’arracherait à mes souffrances mais je n’en ai jamais eu le courage, trop faible, trop lâche. Du coup je m’échappe un peu en parlant de cet endroit, Beth s’en rend compte elle revient me chercher, glissant son corps plus prêt du mien, prenant à nouveau sa main dans la sienne, posant sa tête contre mon torse. Je lui passe affectueusement ma main libre dans ses cheveux, puis je la colle plus contre moi. Du coup son dos est appuyé contre mon torse, ma main reste dans la sienne et l’autre se glisse encore une fois autour de sa taille, juste pour lui prouver que je suis là avec elle. Je pose au creux de son cou un baiser, je suis à nouveau enivré par l’odeur de sa peau, avec en prime la chaleur de son corps contre le mien. Je la vois croquer dans un toast au saumon après les fraises quel drôle de mélange. C’est ensuite à son tour de jouer la curieuse.


Ma main se libère quelques minutes de sa main juste le temps d’amener son visage vers le mien pour lui voler un baiser, ensuite ma main rejoint la sienne. J’avale ma salive avant de lui répondre, rapprochant ma bouche de son oreille comme si l’odeur de sa peau allait me donner du courage pour lui parler. « Cela fait quatre ans aussi que je suis là avant je vivais à Memphis… Je suis venu ici après … après l’assassinat de … de. » Je marque une pause, profitant pour lui refaire un baiser dans son cou, mon bras enserre d’avantage sa taille, ma main caresse doucement le creux de sa hanche. « Je ne pouvais rester là-bas, j’ai failli … perdre la vie et j’ai … vu mourir mon frère sous mes yeux. Depuis ma vie est devenu compliqué … pour oublier je bois, je me drogue, enfin je ne me pique pas tout le temps. » Bordel pourquoi j’y raconte tout ça, je vais lui faire peur, elle va fuir. Mes lèvres glissent contre la peau de son cou, jouant avec le lobe de son oreille, je sens un frisson à nouveau parcourir mon corps, je voudrais lui dire que j’ai envie d’elle. Ma voix devient plus tremblante. « Je vis très mal sa mort … je m’en veux alors que je n’y suis pour rien. Le plus dur c’est quand je me regarde dans la glace … je le vois lui. » Puis la rage me prend et ma voix se fait plus dure, difficile de contrôler mes émotions dans mon aveu, alors que des larmes se forment dans mes yeux. « Et puis il y a cette putain de cicatrice qui est là pour me rappeler tous les jours que moi … que moi je suis en vie alors que j’aurais du mourir aussi. Enfin je fais avec … mais c’est dur très dur. » Je vais alors pivoter Beth vers moi et prends son visage entre mes mains. « Si tu savais Beth ce dont j’ai envie à cet instant… » Ma bouche kidnappe alors ses lèvres dans un baiser fiévreux et passionné, mes bras entourent son corps et une de mes mains se glisse sous tee-shirt rentrant en contact avec la peau nu de son dos, elle remonte doucement le long de sa colonne vertébrale, et moi c’est une décharge électrique qui parcours ma colonne vertébrale. Je ne veux plus lâcher ses lèvres, plus lâcher son corps, je la veux elle.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyDim 13 Oct - 17:46




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Plus elle y  réfléchit, plus trinquer au bonheur lui semble une évidence. Elle ne pense que rarement à ce concept ? A cet idéal ? A ce projet ? Qu'est-ce que le bonheur, Beth n'en sait rien et ne considère pas que cela ait une grand importance, tout ce qu'elle sait c'est qu'aux cotés de Nohlann, elle est comblée et sans vouloir trop s'avancer, ce qu'elle lit dans le regard du jeune homme semble indiquer que lui aussi. Si elle parvient à le rendre heureux comme il le fait avec elle, Beth n'en sera que plus ravie. Il ne lui a toujours pas expliqué cet incident qui l'a tant détruit mais elle aimerait le lui faire oublier. Ou du moins le rendre moins important dans son esprit car même si elle sait pertinemment que certaines blessures ne s’effacent jamais, il faut apprendre à vivre avec, les faire passer au second plan dans son esprit pour continuer à avancer. C'est ainsi qu'elle parvint à sourire à longueur de temps en gardant malgré tout en tête, constamment, les regrets de son ancienne vie. Sans raison apparentes, elle commence à se demander si son frère est heureux. C'est surprenant comme elle peut penser à lui à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, dans n'importe quelle situation, la preuve, même en compagnie de l'homme de sa vie son esprit dérive sur...Le second homme de sa vie. Certainement pas d'un même point de vue, évidemment, mais elle est extrêmement attachée aux deux. Elle connaissait nombre de famille dans lesquelles il n'y avait pas beaucoup de relation entre les frères et les sœurs. Pour Fox et elle, c'était bien différent, la preuve, ils avaient tous les deux environ trente ans et vivaient toujours ensemble ! Certains devaient considérer cela comme avoir raté sa vie mais Fox n'était pas du genre à fonder une famille et Beth appréciait la sécurité que lui offrait leur situation. Et puis, ils avaient vécu bien des choses ensemble, ne se séparant que très rarement et cela ne faisait que quatre ans qu'ils avaient véritablement entamé une vie « d'adultes solitaires », alors puisqu'ils avaient du se soutenir sans cesse ces dernières années, leur proximité paraissait logique. Enfin bref, elle se demandait si son frère était heureux lorsqu'elle sentit les lèvres de Nohlann effleurer les siennes. Revenant à la réalité en lui offrant un sourire ravi, Beth finit sa flûte de champagne.

Après s'être blottie contre le jeune homme, Beth perd son regard dans le paysage à leurs pieds, profite des furtifs baisers qu'il vient poser dans son cou et écoute son histoire. Il prend du temps à répondre et son ton, la manière qu'il a de lui serrer la main, tout dans son attitude lui fait comprendre qu'il va lui révéler bien plus que ce à quoi elle s'attendait. Histoire de le rassurer, elle enserre une de ses main entre les siennes puis écoute. Un assassinat ? Elle commence à comprendre pourquoi il a été traumatisé. Il marque une pause et la demoiselle hésite à parler. Elle ne sait pas vraiment s'il attend une réponse de sa part mais de toute manière, aucun mot ne lui traverse l'esprit. Hors de question de lui sortit ces habituels : «Tout ira bien, ça passera » ou d'autres mensonges du style. Il reprend, lentement et lorsqu'il lui révèle que c'est son frère qu'il a vu mourir, la demoiselle est secouée d'un violent frison. Elle ressert son étreinte sur sa main et serre la machoir. Oh ce qu'elle peut le comprendre. Elle lui en voulait d'avoir pensé au suicide mais si Fox été décédé, s'en serait déjà finit de Beth Vinïa Bradshaw. Pas qu'elle aime plus son frère que Nohlann le sien, simplement, elle n'aurait pas eu le courage de s'accrocher à la vie. Elle avait toujours considéré les dépressifs comme des lâches, elle compatissait avec leur douleur mais avait toujours, malgré tout, considéré qu'ils pourraient s'en sortir s'ils y tenaient. Son point de vue venait de changer radicalement. Elle regrettait d'avoir pu les juger, elle regrettait de devoir être confrontée à Nohlann pour comprendre cette douleur. Il l'embrasse de nouveau dans le cou, joue avec le lobe de son oreille et Beth qui aurait frissonné à ce genre de contact reste à présent de marbre, ce n'est pas de la faute du jeune homme, elle est simplement horrifiée par ce qu'il lui dévoile car elle est incapable de ne pas se mettre à sa place, de s'imaginer sans Fox. Elle voudrait lui poser des questions sur les situations du meurtres, sur l'age de son frère, son prénom, leur relation mais les mots restent coincés dans sa gorge. Il termine en parlant d'une cicatrice, Beth est surprise de ne pas l'avoir remarquée...Elle s'apprêtait à articuler quelques mots lorsqu'elle sentit que Nohlann la faisait pivoter pour qu'elle lui fasse face. Il chuchote quelques mots et Beth, sans y répondre par la parole se rapproche de lui. Tandis qu'ils s'embrassent avec plus de fougue que jamais, Beth passe ses jambes de chaque coté de la taille du jeune homme. Il passe une main sous son t-shirt et si la demoiselle se sent transportée loin de la planète terre, elle conserve malgré tout plus de lucidité que tout à l'heure. Elle colle son corps au sien et fait glisser de nouveau une main dans les cheveux de Nohlann. De l'autre elle le fait lentement tomber en arrière de telle sorte qu'il s'allonge sur le sol. Elle abandonne ses lèvres histoire de respirer un peu et pose un léger baiser entre la clavicule et l’omoplate du jeune homme. Elle remonte vers ses lèvres tandis que ses mains glissent le long se son corps. Au niveau de sa taille, elle dessine son prénom du bout des doigts. Elle le fait presque inconsciemment mais elle comprend rapidement pourquoi elle agit de la sorte. Parce qu'elle ne veut pas qu'il l'oublie, même si elle va devoir de nouveau s'éloigner de lui. Elle mordille délicatement la lèvre inférieure de Nohlann puis s'éloigne. Beth prend une fraise la glisse dans la bouche du jeune homme, en saisit une moitié et s'éloigne de nouveau. Son visage juste au dessus du sien, elle sourit tristement puis l'embrasse une dernière fois. Le parfum de fraise qui se dégage de ce baiser, Beth comprend qu'il ne la quittera plus. Qu'à jamais, lorsqu'elle mangerait des fraises, elle reverrait cette soirée, ce baiser. Elle écarte de nouveau ses lèvres de celle de Nohlann mais si peu que le bout de leurs nez se frôlent. Elle plonge son regard dans celui du jeune homme et passe délicatement son index sur le visage de Nohlann pour en dessiner chaque trait. Si tu savais comme j'en ai envie,, chuchota Beth. Si tu savais comme cela me terrifie...conclut-elle tristement avant de rouler sur le coté. Afin d'être allongée à coté de Nohlann, le regard rivé sur les étoiles.

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyDim 13 Oct - 22:50


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♦Je suis toujours venu ici pour crier ma rage envers le monde entier, je me suis toujours perdu dans le vide que m’offrait la vision sans fin du paysage. Cet endroit était pour moi symbole de souffrance et en même temps d’une recherche d’une grande paix que j’avais du mal à trouver ailleurs. Ici je prenais conscience de ma petitesse, de la fragilité de ma vie et surtout de l’immensité du monde qui s’étalait sous mes yeux souvent perdu dans un nuage de fumée, dans les brumes de la drogue ou les vapeurs de l’alcool. J’arrivais complètement abattu prêt au pire, du genre sauté dans le vide et je repartais l’âme tranquille dans une sorte de paix plus ou moins stable selon les jours. Mais au final je repartais en vie pour affronter les heures d’une nouvelle journée qui s’offrait à moi comme s’offrirait une femme. Et lorsque j’avais eu l’idée d’emmener Beth ici sous le toit du monde dans cet espace ou plus qu’ailleurs j’étais moi, c’était peut être pour qu’elle me comprenne mieux. Qu’elle voit en moi ce combat permanent que je livre entre le bien et le mal, entre l’envie de vivre et l’envie de mourir. Je voulais qu’elle touche du bout de ses doigts ce que je pourrais l’offrir et ce qu’elle risquait de souffrir si elle acceptait de franchir la porte de ma vie. La vie passe si vite vous prenant sans relâche ce qu’elle vous a donné quelques jours plus tôt, depuis ses dernières années j’avais du mal à garder ce qu’elle me donnait, même si je le voulais. Je sais qu’elle peut me reprendre Beth, je ne parle pas de mort, je veux dire que la vie l’a mise sur mon chemin elle peut très bien lui en montrer un autre. Je voulais à la fois prendre mon temps, la laisser découvrir qui j’étais vraiment, cet homme brisé qui n’arrive pas à remonter la pente, mais d’un autre côté le gout de ses lèvres m’enivraient et je voulais découvrir le reste. J’étais déchiré entre le fait d’être patient et le fait de franchir la barrière et de la faire mienne ici et maintenant. Elle ne me repoussait pas au contraire, ses baisers, ses gestes tout me disaient oui en elle, mais je sentais encore une certaine réserve.


Alors je lui ai ouvert mon cœur laissant voir la fissure qui fait que je suis celui que je suis, un homme faible, brisé, qui succombe bien vite à tous les plaisirs même les plus nocifs peu importe du moment qu’ils me libèrent et me donnent ce que je ne trouve pas toujours ici-bas. Je lui parle de mon frère, de cette perte immense et de mon parcours pour arriver à vivre après ça, je lui parle de ce reflet que je ne supporte plus dans la glace parce que c’est lui qui j’y vois et pas moi. De cette cicatrice qui fait que chaque jours je dois remercier le ciel de m’avoir laissé en vie, même si ma vie est plutôt un semblant de vie qu’une vrai existence. Mais lorsque ses mains rencontrent mes mains, lorsque ses lèvres touchent les miennes, lorsque nos corps même sans le vouloir se frôlent, je me dis que je dois me battre pour elle. Pour le gout de sa bouche, pour l’odeur de sa peau, pour le souffle qu’elle me donne, pour la chaleur qu’elle déclenche, oui pour tout ça, je dois me battre. Je touche à peine sa bouche que je la veux toute entière, chaque contact est un pas vers ma porte de sortie. En tout cas c’est comme ça que le voit, je ne sais pourquoi elle, peut être parce qu’elle m’attendait aussi, peut être parce qu’elle a ce même vide et que je suis le seul à pouvoir le combler. En tout cas après lui avoir ouvert mon âme je ne peux m’empêcher de la serrer contre moi, je ne peux m’empêcher de l’embrasser et de laisser mes doigts aller à la rencontre de sa peau. Elle est le moyen de me sortir de l’enfer dans lequel je viens de replonger l’espace d’une confession. Et lorsqu’elle répond à mon étreinte qu’elle me rend mon baiser avec la même fougue, que ses jambes enserrent ma taille je me sens partir à des milliers de kilomètre. Ses hanches autour des miennes, puis sa main qui se glisse dans mes cheveux, tout éveille en moi du désir, puis doucement elle me fait tomber en arrière cette fois c’est moi qui est le dos à terre. Ses lèvres se promènent de mon épaule à ma bouche embrassant d’avantage chaque centimètre de ma peau, puis je sens ses doigts jouer contre sur mon corps, virevoltant le long de ma taille. Sa bouche vient et repart tout en me mordillant doucement, elle se donne puis se refuse ça me rend fou, mais c’est merveilleux. Aucune femme n’a joué avec moi comme Beth le fait à cet instant, me livrant au caprice de ses baisers et de ses caresses, la position de son corps juste au dessus du mien, rend le jeu encore plus excitant. Mais est-ce bien un jeu ? Ou une manière de me dire je voudrais mais pas de suite. Puis après avoir partagé sensuellement une fraise, elle caresse mon visage de sa main comme si elle cherchait à le dessiner. Ce qu’elle me murmure me trouble encore plus, je ne suis pas le seul à éprouver du désir, elle aussi, mais cela l’effraie et ça s’entend dans sa voix. Ensuite son corps m’abandonne pour venir se placer à côté du mien je ne vois plus ses yeux et je ne sens plus sa chaleur. « Tu crois que moi ça ne m’effraie pas … je n'ai jamais éprouvé tout ça … » Je me mets sur le côté juste pour pouvoir la regarder, elle a les yeux perdu dans les étoiles, je laisse alors les miens glisser encore une fois sur son corps avant de revenir vers son visage. « Avec les femmes je n’ai jamais cherché autre chose que le sexe. » Je me demande si c’est bien de lui parler de ça, mais après tout je risque quoi. « Toi c’est différent, je sais on se connait à peine Beth, et tu dois penser que je suis un mec qui ne cherche qu’une chose. Mais c’est faux. » Enfin en partie car il faut être honnête son corps je le veux mais je ne veux pas que ça, peut-on vouloir plus d’une personne que l’on connait à peine. « Je ne l’explique pas, et je ne le veux pas car je crois que ce que j’éprouve pour toi là à cet instant précis ne s’explique pas. Mais je ne ferais rien que tu ne souhaites pas. » Je prends son visage dans ma main pour le tourner vers moi, mes yeux alors se perdent au fond des siens. « Si tu ne veux pas que l’on aille plus loin, on ira pas. Je veux faire l’amour avec toi Beth, je ne suis qu’un homme et ce que tu éveilles en moi est délicieux. Mais je veux que cela soit partagé, sans peur, sans crainte, juste parce que tu me désires et que je te désire. »  Je caresse doucement ses joues puis je passe mon doigt sur ses lèvres, je m’allonge à nouveau juste à côté d’elle laissant nos deux corps se frôler, et mes yeux vont se perdre à leur tour dans le ciel remplit d’étoile. « Tu t’y connais en étoile Beth. » Il y a bien longtemps que je n’ai pris le temps de regarder le ciel avec mon cœur, je le regardais avec mes yeux, ne le voyant pas toujours mais avec le cœur tout est différent, on a l’impression que les étoiles sont plus belles et plus brillantes ou alors se sont mes yeux qui s’ouvrent à nouveau grâce à Beth.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyLun 14 Oct - 10:03




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Beth a attendu un an qu'ils se rapprochent, durant un an elle rêvait leurs baisers, ses caresses, leurs discutions. En une petite semaine, ses rêves deviennent réalité et elle trouve malgré tout la possibilité de gâcher tout. D'un coté, si Nohlann disparaît de sa vie uniquement parce qu'elle refuse de coucher avec lui, beaucoup auront tendance à considérer que leur relation était vouée à l'échec mais Beth s'en voudrait malgré tout. Et puis, ce n'est pas comme s'il ne l'attirait pas, sa peau contre la sienne était la plus belle sensation qu'elle ait jamais ressentit mais il y avait cette barrière infranchissable qui poussait la jeune femme à s'écarter lorsque cela devenait trop sérieux. S'il lui demandait pourquoi, elle serait bien en peine pour lui répondre, ne pouvant même pas se l'expliquer à elle même. Le parfum de fraise qui lui reste en bouche tend à devenir amer, lourd de ses regrets. Elle la quitté il y a moins d'une minute et déjà sa bouche et sa chaleur lui manque. Mais elle ne peut plus rien faire, si ce n'est attendre une réaction de Nohlann. Elle ferme les yeux, sent à peine son corps juste à coté du sien, les secondes lui semblent des heures, chaque minute est une éternité. Et finalement, il se tourne sur le coté, passe de nouveau sa main sur le corps de Beth qui lève les paupières pour croiser son regard mais ses yeux restent rivés sur les étoiles tandis que les caresses de Nohlann sur son visage lui semblent plus lointaine qu'auparavant. Il lui dévoile que les femmes n'avaient jamais qu'un attrait physique à ses yeux. Elle n'est même pas surprise. Il lui dévoile éprouver quelque chose de nouveau avec elle. Elle se demande si elle peut le croire. Ce n'est même pas qu'elle remet sa sincérité en question, simplement, peut-être qu'il est perdu, envahit pas la perte de son frère. Encore une fois, elle ne parvient pas à s'imaginer qu'elle lui plaît vraiment. Ils ont beau se rapprocher encore et encore, ce n'est pas cela qui l'aidera, elle manque bien trop de confiance en elle de ce point de vue là. Après tout, il vient de lui avouer, il eu bien des femmes dans sa vie, qu'aurait-elle de plus ? Elle lui refuse même son corps donc au final, elle doit être moins importante pour lui que d'autres conquêtes. Beth ne sait même plus ce qu'elle pense, des idées s'embrouillent, fusent, se dissipent puis disparaissent sans qu'elle ne soit parvenue à en définir le sens. Il ajoute que, contrairement à ce qu'elle doit penser, il ne cherche pas que le sexe. Elle ne dit rien, reste le regard dans les étoiles mais, en temps normal, elle aurait haussé les épaules. Beth est tellement folle de lui que ce qui le pousse à rester proche d'elle ne l'intéresse que peu. Elle regrette de penser à cela mais il a obnubilé ses pensées depuis si longtemps... Nohlann prend le visage de la jeune femme dans le sien et elle se contraint à abandonner le ciel pour perdre son regard dans celui du jeune homme. Elle y trouve une forme de compréhension, de sincérité. Il termine et Beth conclut qu'il est prêt à l'attendre. De nouveau, cela la surprend, pourquoi l'attendrait-il alors qu'il pourrait avoir directement pas mal d'autres filles ? Ses doigts sur les lèvres de Beth la font sourire et lorsqu'il quitte son regard pour s'allonger de nouveau à coté d'elle, Beth approche sa bouche de l'oreille du jeune homme.

Je pense que je suis tombée sur l'homme le plus parfait de la planète terre...
glisse-t-elle avant de poser un énième baiser dans son cou et de se réinstaller à ses cotés. La question qu'il lui pose la surprend beaucoup. Elle ne sait pas vraiment quoi répondre puis elle chuchote un vague non. Et toi ? Elle cherche la main de Nohlann et glisse ses doigts entre les siens. Puis elle se met à méditer ce dont ils parlaient avant de s'embrasser fougueusement : le frère de Nohlann. Elle imagine à quel point il doit s'agir d'un sujet difficile à aborder mais elle se sent obligée de le faire. Où est ta cicatrice ? S'enquit-elle en douceur pour aborder de nouveau le sujet. Comment se fait-il que vous ayez été mêlé à de tels ennuis ? Memphis n'est pas une ville bien sombre, je me trompe ? Demande-t-elle. Il faut dire qu'elle ne s'y connaît pas vraiment question géographie, pas qu'elle ne s'y intéresse pas, simplement, elle n'a jamais eu beaucoup l'occasion de voyager. Elle en pourtant toujours rêver, n'ayant jamais vu que deux ou trois états américains, elle rêve de contrées lointaines depuis sa plus tendre enfance mais la vie fait qu'elle n'en a jamais eu la possibilité.

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyLun 14 Oct - 16:38


"Premier rendez vous."

Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth 8c38965a001a51f44c8917a3


♦Je suis allongé juste à ses côtés les yeux perdus dans les étoiles essayant de canaliser et d’analyser tout ce que je ressens, tout ce qui se bouscule dans ma tête et au fond de mon cœur. Il ne faudrait pas grand-chose pour que je l’emporte avec moi dans les plaisirs de la chair, mais j’ai la nette impression que même si elle a en envie autant que moi, elle hésite, je peux la comprendre. Il est plus facile de rendre un baiser même si il est fougueux que de livrer son corps à un inconnu même si ce corps vous transporte et vous fait éprouver de merveilleuses sensations. Je ferme un instant les yeux ayant encore sur mes lèvres le gout de ses lèvres, et la délicate odeur de sa peau sur la mienne. Puis je l’entends me murmurer une phrase à l’oreille qui me fait sourire et me ramène à la réalité de sa présence à mes côtés. « Moi, l’homme le plus parfait de la planète ! » Je sens sa bouche se poser à nouveau dans mon cou et un léger frisson envahit ma peau. « Je suis loin d’être parfait Beth, mais je pense que forcer une femme n’est pas la meilleure des solutions. J’ai envie de toi … c’est un fait. Après je ne suis pas un sauvage. » Je lui demande si elle s’y connait en étoile après tout le ciel s’offre à nous alors et moi je n'y connais pas grand-chose, peut-être qu’elle en sait plus, ça n’a pas l’air d’être le cas. « Non juste les banales. » Sa main rejoint à nouveau la mienne, nos doigts s’enlacent une fois de plus, rien que de là sentir juste à mes côtés j’éprouve un bonheur intense. Puis alors que une plénitude avait envahit ma tête et mon corps Beth pose une question sur ma cicatrice, une douceur infime c’est emparée de sa voix comme si elle avait peur d’aborder le sujet. S’en suit la question sur les circonstances et sur le fait que Memphis est loin d’avoir une réputation de ville difficile.

Je ne réponds pas tout de suite cherchant  exactement les mots pour lui parler de tout ça, cherchant aussi la force au fond de moi d’en dire plus sur cette partie de ma vie. Je lâche alors sa main, et je m’assoie j’évite de croiser son regard par peur qu’elle ne lise ce qu’éprouve le mien à cet instant. Mes mains s’approchent de mon cou et je défais le foulard que je porte pour la cacher. « Elle … elle est là. » Ma voix c’est cassée sur le coup, comme si la cicatrice c’était re-ouverte juste à ce moment. « Elle part d’un côté de mon cou et remonte de l’autre, j’ai eu de la chance, enfin si on veut. » En même temps mon doigt glisse sur la cicatrice retraçant son trajet d’une oreille à l’autre. « Je la cache toujours avec un foulard ou un col, je ne veux pas qu’on puisse la voir … Tu es une des première personne à qui je la montre vraiment. » Chaque mot est difficile, de parler de cette marque me ramène dans le passé, un passé parfois trop présent et bien trop douloureux encore à mon gout. Je ne cherche toujours pas ses yeux, j’ai trop peur de ne pas y arriver si elle me regarde, mais je reprends sa main et la fait glisser sur cette marque qui fait partie de moi, l’effet de sa main qui la touche m’apaise. Puis je garde sa main dans la mienne, soupire pour me donner le courage de parler de la suite. « C’est à cause de mon frère, c’est un peu compliqué … Un échange était prévu avec un dealer, nous nous avions l’argent … j’ignorais que Wyatt était de mèche avec la police et que nous allions servir d’appât. » Je m’arrête un instant, je ferme les yeux, je cherche au fond de moi la force de poursuivre. « On c’est un peu disputer avant d’y aller, et on a échangé nos identités … oui je sais c’est idiot mais pour nous c’était un jeu … il voulait que je conduise et je n’avais plus de permis, enfin ce n’est pas le plus important enfin si … » J’ai l’impression de m’embrouiller dans ma propre histoire, pas facile de parler de tout ça surtout à Beth, elle pourrait ne plus avoir envie de me voir après. « Du coup je suis resté dans la voiture en arrivant sur les lieux … j’aurais du sortir de suite … quand j’y suis allé ça sentait le roussi et tout c’est passé très vite  … mon frère a été poignardé sous mes yeux, sans que je comprenne pourquoi et moi … moi une lame de couteau a glissé sur ma gorge. » Je prends une bonne respiration, je souffle, j’ai même l’impression de trembler. « Ensuite je ne sais plus très bien, mon frère est mort dans mes bras, j’ai cru que j’allais … y rester aussi mais les secours sont arrivés. J’ai lâché sa main, il était parti. » Des larmes coulent sur mes joues, je les essuie d’un revers de ma main libre. « Le pire c’est que j'avais ses papiers et au départ tout le monde à cru que j’étais Wyatt, et que c’était Nolhann qui était mort … A j’ai oublié de te dire que c’était mon frère jumeaux et que la ressemblance était frappante. Moi j’étais cloué dans mon lit d’hôpital, je ne pouvais plus parler, mes cordes vocales avaient été touchées … j’ai vécu l’enfer. Quand ma famille et les médecins ont compris enfin la méprise mon frère était enterré sous mon identité ce fut un drame de plus pour tout remettre en ordre, ma mère a eu du mal à me pardonner. » Ma voix avec l’émotion me joue des tours, elle s’affaiblit comme si de parler de tout cela ça la rendait fragile. « J’ai cru que je ne reparlerais jamais, d’ailleurs je n’en avais pas envie. Puis on m’a montré le langage des signes, j’ai craqué surtout à cause de celle qui l’enseignait. » Je regarde Beth essayant d’y faire un sourire, même si le cœur n’y est pas, comme pour me faire pardonner d’avoir eu une aventure avec celle qui m’avait appris le langage des signes. « La voix est revenue petit à petit … moi j’ai eu besoin de changer d’air avec mes proches c’étaient difficile et je ne supportais pas de voir mon visage dans un miroir. Et puis là-bas on me connaissait et c’était dur, ici je suis devenu un autre. » J’y étais arrivé, avec du mal mais j’avais dis l’essentiel, mes yeux rougit par les larmes cherchent à nouveau ceux de Beth. « Alors je suis toujours un mec parfait, n’oublie pas que le mec parfait abuse de l’alcool pour oublier, de la drogue pour être un autre et des femmes pour se sentir vivant.» Cette fois le sourire qui s’affiche sur mon visage est plus enjoué que celui de tout à l’heure. Je m’approche à nouveau d’elle. « Ne me rejette pas s’il te plait. »  Et je capture à nouveau ses lèvres dans un baiser doux et intense, ma main se glisse dans ses cheveux et mon corps se colle à nouveau contre le sien, j’ai besoin de toi Beth. Ce contact éveille de nouvelles sensations peut être à cause de ce que je viens de lui raconter, ça déclenche en moi tellement d’émotion ce passage de ma vie que le faire partager à Beth les rendent plus fortes.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyLun 28 Oct - 8:22




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On a tous du mal à apprécier son existence. Il y aura toujours un petit détail gênant ou un gros soucis qui vous obnubile et vous fait croire que votre vie est atroce. Mais il y a toujours pire. Il y a des gens avec des vrais problèmes. Pas que les nôtres soient inoffensifs, évidemment que notre vie serait bien plus belle si l'on pouvait tout en régir. Mais il y a ceux qui n'ont pas de quoi vivre décemment. Ceux qui se font tuer pour un oui ou pour un non qui ne leur appartient peut-être même pas de dire. A chaque fois qu'elle en prend conscience, Beth s'en veut de considérer son passé comme invivable. Après tout, ses parents ne l'aimaient pas et elle était terriblement seule mais ce n'est rien comparé à d'autres. Comparé à Nohlann. Tandis qu'il lui raconte son histoire, Beth reste blottie contre lui, immobile, bien incapable de trouver un mot ou un geste pour le rassurer, elle doit se contenter de le voir souffrir et trembler. Hésiter. La demoiselle est heureuse qu'il lui fasse confiance, elle conçoit bien qu'il n'ait pas du raconter sa vie à beaucoup de personnes, surtout depuis qu'il vit à Palm Springs dans l'espoir de se reconstruire. Et puis d'un autre coté elle va devoir peser chaque mot avant de lui adresser la parole du moins concernant ce sujet. Une erreur et peut-être mettra-t-elle leur relation en péril...Mais c'était un prix qu'elle était prête à payer pour en apprendre plus sur lui, sur ce qui le tourmentait sans cesse. Lorsque Nohlann dénoue son foulard, Beth reste muette un instant, elle fixe avec horreur la large cicatrice qui barre le cou du jeune homme et une douleur lancinante vient brûler sa propre gorge. Elle se met inévitablement à sa place, imagine la douleur intenable et la peur qui a du l'envahir lorsqu'il a réalisé qu'il n'avait plus la capacité de parlé. Elle veut bien le croire lorsqu'il affirme s'en être sortit de justesse ! Beth allait approcher sa main du cou du jeune homme lorsqu'il se charge de la guider. Du bout des doigts elle redessine la coupure et plus elle progresse le long du cou de Nohlann, plus sa main tremble. Elle voudrait parler mais en est incapable, comme il serre sa main dans les siennes, Beth imagine que cela le rassure un peu. Elle se contente finalement de l'écouter.

Des dealers...de drogue ? Cela parait le plus plausible. Wyatt de mèche avec la police. Il a mit la vie de son frère en danger sans même le prévenir ? Surprenant de la part d'un grand frère ! Enfin, peut-être était-il plus jeune, Beth l'imagine plus âgé sans bien savoir pourquoi. Échanger leurs identités ? Ils devaient beaucoup se ressembler...Nohlann n'avait plus de permis, avait-il eu un accident ? L'avait-il actuellement ? L'épisode du poignard fait frisonner Beth mais comme elle ne se sent pas le droit d'être faible face à Nohlann qui doit souffrir bien plus qu'elle, la jeune femme serre les poings comme pour contenir ce tremblement. Lorsqu'elle prend conscience de la main de Nohlann dans la sienne, elle désert son étreinte. Beth avait tendance à laisser son regard dériver vers le sol pour se concentrer sur ce que lui expliquait le jeune homme mais alors qu'elle jette un regard vers lui, elle réalise qu'il pleure et c'est avec un pincement au cœur que Beth appuie sa tête contre l'épaule de Nohlann tout en caressant délicatement sa nuque de sa main libre. L'histoire se complique et la demoiselle doit se concentrer pour ne pas perdre le fil. Lorsqu'elle semble toucher à sa fin, Beth s'installe face à Nohlann et cherche son regard fuyant. Ils finissent par se trouver et si elle est incapable d'afficher autre chose qu'une expression attristée, déconcertée, il parvient à sourire vaguement. Elle comprend pourquoi il s'est installé à Palm Spring. Se reconstruire... Il semble considérer y être parvenue mais il ne nie pourtant pas abuser de drogue, d'alcool et de femmes. Peut-être qu'il trouve cela naturel. Ou peut-être qu'après ce qu'il a vécu, il ne s'imagine pas retrouver un idéal de vie plus correct.

-Evidemment que tu es parfait...Tu as juste eu une vie infecte...J'imagine difficilement le manque qui doit t'envahir mais je voudrais te faire retrouver la saveur d'une vie saine ! Fait-elle en souriant timidement. Cela s'est passé il y a combien de temps ? S'enquit-elle curieuse juste avant de sentir Nohlann saisir ses lèvres avec fougue. Comme ils sont toujours allongés, Beth n'a d'autre choix de s'allonger au dessus de lui pour lui rendre son baiser mais si elle colle son corps au sien et glisse sa main dans la nuque du jeune homme, elle reste plus distante qu'auparavant. Bizarrement, en embrassant Nohlann cette fois ci il lui semble le découvrir autrement. Certainement parce qu'elle en sait plus sur son passé mais quoi qu'il en soit, ses lèvres ont un goût nouveau. Leurs bouches s'éloignent mais Beth tient à redessiner du bout de ses lèvres la cicatrice dans le cou de Nohlann, qu'il comprenne bien que ni cette blessure, ni son passé ne la gêne. Se détachant finalement de lui, Beth se relève et lui tend une main pour l'aider à faire de même.

-Apprends moi à danser !

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyMar 29 Oct - 0:05


"Premier rendez vous."

Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth 8c38965a001a51f44c8917a3


♦Le récit m’a épuisé comme vidé de ma force vitale, il est si douloureux même après toutes ses années et je n’ai toujours pas tout compris par rapport aux circonstances, mon frère n’a jamais pu m’expliquer et les flics si sont toujours refusés, ils m’ont juste dit qu’il bossé pour eux et que tout était prévu. A chaque mot je sentais sa main dans la mienne, sa tête contre mon torse, ses yeux dans mes yeux, elle m’a donné la force d’aller jusqu’au bout même si la fin reste inchangée pour mon frère, la mienne pourrait peut être prendre une autre tournure.  Surtout quand elle me dit comprendre le manque que je peux ressentir, il est vrai que la perte de mon frère m’a laissé une profonde plaie béante que rien n’a encore refermée, c’est comme si une partie de moi était morte avec lui ce jour là, peut être la meilleure, peut être la plus faible, ou alors la plus forte, je n’ai pas encore trouvé la réponse. Ce que je sais c’est que rien de ce que je fais ne referme la plaie et qu’au contraire souvent l’ouvre d’avantage, la rendant plus douloureuse et plus profonde. Elle me répète encore qu’elle est prête à m’aider à retrouver l’équilibre d’une vie saine, imagine t-elle ce à quoi elle s’attaque, a-t-elle la moindre idée du combat qu’il lui faudra mener contre les démons qui hantent mes nuits et parfois mes jours depuis ce jour funeste. Son sourire me rassure même si il est comme le mien fébrile face à la vérité. Puis les lèvres de Beth appartiennent à nouveau à mes lèvres, elle a écouté jusqu’au bout s’en me juger, s’en me condamner son corps collé encore au mien éveille en moi plus de douceur que de désir, à croire qu’il c’est assagi comme celui de Beth. Peut être que la douleur du récit nous laisse tous les deux vidés de ce feu qui nous habiter tout à l’heure, mais je ne regrette pas le calme du jeu, je ne suis pas pressé de cueillir le fruit de son corps. Plus j’attendrais et plus la récompense sera grande autant pour elle que pour moi. Les lèvres de Beth se glissent avec douceur le long de ma cicatrice déclenchant une vague de frisson qui balaie mon corps, aucune femme ne l’avait touché de cette façon avec tant de délicatesse et de sincérité. Elle fait partie de moi depuis cinq ans mais au fond je ne l’ai jamais accepté, elle est le reflet d’un souvenir que je veux oublier, pourtant elle fait partie de moi et je dois faire avec. Je me laisse aller à la douceur de cette caresse qui me parait plus délicieuse que tous nos baisers, même si ses lèvres ont apporté sur les miennes un gout nouveau, une envie que je croyais perdu.


« Cela fait cinq ans, j’ai passé plus d’un an dans les services hospitalier avant de m’installer ici pour essayer de rebâtir un semblant de vie. Mais c’est plus difficile que je ne le pensais, surtout que je vois le visage de Wyatt à chaque fois que je me regarde dans une glace. » Puis Beth s’éloigne rompant encore une fois le charme du contact si agréable de sa peau contre ma peau, elle se lève et me tend la main comme une invitation. En effet c’est bien ça elle me demande de lui apprendre à danser. Je lui donne ma main et me lève à mon tour, mes yeux retrouvent les siens, la tristesse de tout à l’heure à disparu laissant la place à un regard plein de tendresse. « Tu veux apprendre à danser maintenant, okay. Tu as des bases du genre salsa, samba, ou bien valse ou autre. » Je sorts alors la radio qui depuis notre arrivé n’a pas bouger du sac, bien occupé à autre chose je l’avais un peu oublié. Je la mets en marche, même si c’est moi qui est fait le cd je ne sais plus trop bien par quoi il commence. C’est une samba qui emplit l’espace, heureusement son rythme est assez lent. « Vous permettez mademoiselle. C’est une samba, tu connais.» J’entoure d’une main la taille de Beth et place ses bras un sur mon épaule et l’autre pour finir le mouvement de mon bras. Je me rapproche d’elle mais je laisse l’espace réglementaire, pour pouvoir lui expliquer les mouvements, je rapprocherais mon corps du sien quand elle aura compris les rudiments. Je me laisse emporter par la musique embarquant Beth avec moi, sentir sa taille bouger sous mes doigts est un véritable délice. « Redresse plus la tête, non ne baisse pas ton bras, voilà, c’est mieux. Ta taille cambre toi plus, oui. Et évite de me marcher sur les pieds. Non t’inquiète ça m’arrive à moi aussi quand ma cavalière est meilleure que moi. » Parfois je rapproche son corps du mien, et ma joue glisse contre la sienne m’enivrant de la douceur de sa peau et de l’odeur de ses cheveux qui flottent dans le vent qui se lève. Parfois je lâche sa taille pour lui montrer plus facilement des mouvements, je passe même derrière elle pour lui faire sentir comment son corps doit bouger, je pose alors mes mains sur ses hanches. « C’est ça laisse toi aller, laisse toi porter par la musique Beth. » Ma bouche est alors si prêt de son cou que je ne peux m’empêcher d’y déposer un baiser, profitant au passage de la proximité de son corps juste contre le mien. Puis quand elle a pris le coup, je repasse devant elle et reprend ma position, glissant à nouveau ma main dans son dos juste au creux de ses reins. Je la vois sourire, ses yeux pétillent, elle est si jolie, et elle me rend fou. « Tu te débrouilles pas trop mal, voir même plutôt bien. Hey mes pieds. Je crois que j’ai parlé trop vite. Allez on reprend. » Elle me donne envie de sourire et même de rire, discrètement je regarde ma montre, le temps passe si vite, en plus vaut mieux pas louper la dernière cabine sinon on passe la nuit ici. « Le temps passe si vite avec toi, encore une heure et il faudra redescendre sinon on va se retrouver coincé ici. Perso ça ne me dérange pas, mais je suppose que toi tu vas vouloir rentrer. » Puis le rythme de la musique change. « Salsa, tu veux essayer, c’est plus rapide que la samba mais c’est plus disons … sensuel. » Et sans attendre sa réponse je faire tourner Beth, la plaquant contre moi lui volant au passage un baiser. Mes hanches se collent au siennes, ma main descend ce placer plus bas que sa chute de rein, et je l’entraine dans un déhanché qui est loin de me laisser indifférent.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyMar 29 Oct - 9:00




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Sincèrement, Beth n'avait pas imaginé leur premier rendez vous sous cette forme. Elle s'était attendue à ce qu'ils discutent timidement, principalement parce qu'elle était de nature plutôt réservée dans ce genre de situations mais aussi parce qu'avant ce pique nique, ils ne s'étaient parlé qu'une seule fois. Et finalement ils passaient la soirée collés l'un à l'autre, presque incapable de se séparer comme si la peau de l'autre leur était vital et, surtout, ils se dévoilaient comme s'il s'agissait d'une évidence, comme s'il n'était pas question de remettre en question le fait que l'autre comprendrait. Quoi qu'il en soit, à ce rythme, Beth se demandait si elle pouvait se considérer en couple. C'est stupide comme question mais c'est malgré tout ce qui tracassait la jeune femme pour le coup. Après tout, après un rendez-vous, c'est un peu rapide et puis d'un autre coté, que faudrait-il de plus pour pouvoir les dire « ensembles » ? Prenant le temps d'observer Nohlann tout proche d'elle, la jeune femme prend conscience de sa chance qu'elle a. Parce qu'après tout, si ses sentiments envers lui n'étaient pas à remettre en question, lui aurait put être totalement indifférent face à elle. D'ailleurs, la réciprocité de son amour lui paraissait tellement improbable qu'elle avait du mal à croire qu'il pouvait véritablement l'aimer. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle sent ses lèvres contre les siennes et abandonne ses réflexions inutiles, parce qu'après tout, même s'il ne l'aime pas autant qu'elle, Beth aura passé une soirée inoubliable. Mais, finalement, s'il a accepté qu'elle aide à se reconstruire, c'est peut-être qu'il tient plus à elle qu'elle n'imagine. Et même si elle finit comme mie ou conseillère, elle s'en contentera. Simplement parce qu'elle a besoin de lui dans sa vie, que cela soit en l'observant de loin, en l'embrassant ou en l'aidant. Tant qu'il ne la refuse pas dans sa vie, Beth s'en contentera. En parlant de l'aider, même si elle est parfaitement sincère lorsqu'elle lui affirme être prête à lui redonner le goût à la vie, elle n'a aucune idée de comment s'y prendre, ni même aucune idée de ce qu’elle va devoir affronter. Parce qu'après tout, c'est un peu cela qu'elle lui propose, un combat, une guerre contre ses vices. Ni la drogue, ni l'alcool, ni le sexe ne font partie de l'univers de la jeune femme, Beth espère que cela sera plus un atout d'un handicap pour venir en aide à Nohlann. Elle ne pourra miser que sur son innocence, faites que cela soit suffisant...

-Et moi je ne vois que Nohlann...glisse-t-elle presque avec fatalité avant de se relever et d'aider le jeune homme à faire de même. Tandis qu'il retourne un énième sac pour en sortir une radio, Beth retire ses baskets parce qu'elle s'attend déjà à marcher sur les pieds de Nohlann par mégarde. Depuis le temps, la demoiselle a finit par se faire à sa maladresse légendaire mais comme il vaut mieux prévenir que guérir, elle se dit que marcher en chaussettes sur Nohlann sera moins gênant qu'en chaussures ! Non, comme je te l'ai dis par message, je n'ai absolument aucune bases...Je peux juste te dire que la valse c'est en trois temps ! Fait-elle en riant tout en commençant à valser seule. Enfin, valser est un bien grand mot, elle imite très vaguement ce qu'elle considère être une danse à trois temps. Elle s'interrompt lorsqu'une musique à connotation assez jazzy vient briser le silence de la nuit. Beth écarte les bras et laisse Nohlann en faire ce qu'il veut parce que, vraiment, elle n'a aucune idée de ce qu'elle doit faire de son corps. La main du jeune homme sur sa taille rend Beth un peu plus confiante et elle s'amuse à se déhancher sensuellement plus ou moins sur le rythme. Heureusement qu'elle est prof de musique car se focaliser sur le rythme de la musique est à peu près la seule chose qu'elle est capable de faire en samba ! Lorsque Nohlann lui donne quelques conseils, elle cesse de danser comme bon lui semble et tente d'appliquer avec sérieux les consignes qu'il lui donne. Pour finir, elle le suit dans le moindre de ses déplacements et espère s'en sortir suffisamment bien grâce à cette sorte de mimétisme. Il se rapproche parfois d'elle mais Beth est bien incapable de profiter de ces contacts, trop occupée à tenir son bras relevé et sa taille cambrée, mais lorsqu'il se glisse derrière elle pour l'accompagner des son déhancher, Beth abandonne ses consignes et ne pense plus qu'à apprécier ce moment. Lorsqu'il dépose un baiser dans son cou, la demoiselle est envahie par le parfum de Nohlann et un ravissant sourire illumine son visage tandis qu'il revient face à elle. Lorsqu'il affirme qu'elle se débrouille bien, Beth hausse les épaules en riant avant de chuchoter un petit : «  Menteur » ! justement au moment où elle lui écrase un pied. Ce n'est vraiment pas fait exprès mais cela tombe bien !

Finalement, il explique que les tram ne descendent plus à partir d'une certaine heure et qu'il ne leur reste donc plus de soixante minutes. Beth réfléchit à toute allure à un moyen de prolonger cette soirée en sa compagnie mais, à vrai dire, elle craint de devoir lui expliquer à nouveau qu'elle ne couchera pas avec lui ce soir, malgré ce désir qui la consume. Peuvent-ils poursuivre la soirée ailleurs sans pour autant revenir sur ce sujet, c'est bien ce qu'elle se demande mais n'en dit rien.

-Mais moi je veux bien rester coincée ici avec toi ! Affirme-t-elle sur un ton enfantin. La musique devient alors plus rapide et Nohlann lui explique qu'il s'agit d'une salsa, Beth s'apprêtait à lui répondre oui à conditions qu'il la laisse se rafraîchir avant mais il l'emmène déjà, la faisant tourner avant de l'embrasser et de se coller à elle. Se contentant de sourire et de profiter, la demoiselle serait bien en peine si elle voulait comprendre ce que l'on pouvait appeler les pas de cette danse. Il semblerait que le noble cinquième art ne soit pas fait pour elle ! Il n'empêche qu'elle apprécie grandement le contact avec Nohlann que lui procurent les danses c'est donc déçue qu'elle se voit obligée de s’écarter de sous peine de mourir déshydratée...Enfin, peut-être pas mais le champagne lui plaît bien pour une fois. Elle s'installe en tailleur sur la couverture, cherche les flûtes en vain avant de relever les yeux vers Nohlann. Tu permets ? Glisse-t-elle avant de boire directement à la bouteille, ils n'en sont plus à ça près. Elle se relève, lui tend la bouteille et...cette dernière glisse et son contenu se déverse sur les couvertures. Beth reste bouche bée quelques secondes avant de redresser rapidement la bouteille mais le peu de champagne qui restait est déjà par terre.

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Nolhann Z. Bradford
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyMar 29 Oct - 17:51


"Premier rendez vous."

Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth 8c38965a001a51f44c8917a3


♦ Le voile est enfin levé elle connait presque tout sur moi ou du moins ce qui m’a fait devenir celui que j’étais devenu, elle a vu mes failles et touché mes faiblesses. J’ai l’impression que mes confidences avaient fait d’elle un être à part, elle n’était plus la belle inconnu assise sur l’escalier, elle était devenu un part de moi. Jamais je ne me suis livré à la confidence comme je m’étais livré avec Beth, elle avait cette facilité à me faire ouvrir mon cœur. J’ai toujours été un homme volage, surtout depuis la mort de Wyatt, avant je m’attachais plus mais depuis la perte de mon frère l’attachement me faisait peur. La souffrance qui se lie à la perte d’un être que l’on aime est trop dure à gérer ensuite. Alors j’avais décidé de prendre et de ne pas toujours rendre, surtout au niveau des sentiments, avec la gente féminine je me limitais juste à un échange charnel, j’éprouvais du plaisir j’en donnais aussi et cela me suffisait. Du moins c’est ce que je croyais, et là tout était chamboulé par cette belle brune qui venait bousculer ma vie et mon cœur. Je sais cela peu paraitre rapide, c’est notre premier rendez vous, mais nous ne sommes plus des enfants et il y a des choses qui ne se commandent pas, les sentiments en font parties. Des que je la serrais contre moi, je perdais la tête, l’odeur de sa peau, le gout de ses lèvres, tout me perturbais en elle. Et je sais que derrière tout ça il n’y a pas qu’un simple désir charnel, voir sexuel, il y a plus car aucune femme m’a bouleversé à ce point. Le problème c’est que je suis du genre à vouloir tout et tout de suite, j’ai du mal à accepter que l’on me résiste. Et même si je sens Beth très proche du désir aussi, il y a des choses qui ne trompent pas, elle n’a pas l’intention de craquer ce soir, peut être veut-elle me mettre à l’épreuve. Peut être n’a-t-elle pas suffisamment confiance malgré mes confidences ou bien à cause d’elle. Elle a tout simplement peur de souffrir, et de ne pas résister à tout ce qui envahit ma vie, la drogue, l’alcool et les femmes. Et moi arriverais-je à tout arrêter pour elle, à devenir l’homme d’une seule femme, et à laisser tous mes vices qui me font oublier la noirceur de ma vie même si elle m’aide, même si elle m’aime.


« Tu ne vois que Nolhann, je voudrais avoir cette chance crois-moi. » Puis je la regarde quitter ses baskets, un peu étonné surtout qu’à part la couverture autour de nous ce n’est que terre et herbe. « Tu vas danser en chaussettes. » Puis elle me rappelle qu’il n’a aucune notion de danse, qu’elle sait juste que la valse à trois temps, je comprends mieux alors pour les chaussures, elle doit surement vouloir prendre soin de mes pieds. Puis elle se met à virevolter essayant de prendre le rythme d’une valse à trois temps, elle est presque dans le tempo mais même si la valse reste une danse royale je préfère plus ce qui fait bouger et surtout ce qui éveille les corps. « La valse est une danse merveilleuse mais je suis plus … » Et la musique démarra envahissant le silence de la nuit. « Samba. » Et je l’emmène avec moi, lui expliquant les bases, lui mettant les bras en place, je me laisse guider par l’appel de la musique et de son corps. Même si elle ne si connait peu son corps suit sans trop de problème la mélodie, elle est professeur de musique cela doit l’aider dans le sens du rythme. Je me laisse séduire par l’ondulation de ses hanches, cherchant le plus de contact avec son corps, avec sa peau, me laissant troubler encore par cette proximité terriblement sensuelle. Son visage s’illumine d’un sourire et perdu autant l’un que l’autre dans ce que nous apporte chaque geste, Beth me marche sur les pieds quelques minutes après que je lui ai fait des compliments sur le fait qu’elle se débrouillait bien. Finalement je me fais traiter de menteur, à croire que c’était calculé. Puis je réalise que le temps passe bien vite en sa compagnie et qu’il nous reste juste une heure avant de devoir reprendre le chemin du retour. Même si je lui fais la proposition de rester ici, après tout il y a des couvertures, et puis serrés l’un contre l’autre on se tiendra chaud. Je reste surpris lorsqu’elle me dit sur un ton léger qu’elle resterait bien aussi, mais je ne relève pas et je l’emporte sur le rythme d’une salsa, profitant juste du contact de son corps et de sa fraicheur.


Mais si je n’ai pas de peine à suivre ma cavalière à l’air légèrement essoufflée et la voilà qui m’abandonne laissant à nouveau mon corps sans le contact de son corps. Encore une frustration, mais je ne peux lui en vouloir, si elle n’a pas l’habitude c’est logique. Elle s’assoie sur la couverture et cherche à se désaltérer. Elle me montre la bouteille de champagne, elle n’a pas l’air de retrouver les flutes. « Vas-y pas de problème, mais fais attention aux bulles. » Le champagne à la bouteille peut s’avérer une chose périlleuse. Puis Beth se lève et me tend la bouteille, je vais pour l’attraper mais elle nous glisse des mains, à vrai dire je ne sais pas si c’est elle qui la lâche ou si c’est moi qui ne l’attrape pas bien. « Merde. » Je regarde la bouteille tomber sur la couverture et se vider du liquide précieux, mouillant notre moyen de nous tenir chaud. Beth réagit plus vite que moi, mais c’est trop tard, je la regarde un sourire aux lèvres. « Pas grave j’ai une bouteille d’eau. Plus chiant pour la couverture surtout si tu veux que l’on passe la nuit ici, la température est plus fraiche. » Puis j’éclate de rire, rien qu’en regardant le visage de Beth, heureusement que notre bouteille était pratiquement vide. « Tu es du genre gaffeuse, non. Je trouve ça très … mignon. Enfin ce n’est pas tout à fait le mot mais si je te dis … sexy tu vas surement le prendre mal. » Je lui fait un clin d’œil et oui je la trouvais sexy et encore plus quand elle avait cette expression là, du coup je la prends dans mes bras approchant à nouveau son corps du mien. Mes bras entourent encore une fois sa taille, j’approche mon visage du sien et lui glisse dans son oreille. « Beth, tu veux vraiment passer la nuit avec moi. » Puis mes lèvres effleurent les siennes encore une fois, je la sens frissonner sous mes doigts qui lui caressent son dos. « Tu as froid. » Ou alors c’est le contact de nos corps qui lui fait cet effet, et j’avoue que je préfèrerais que cela soit ça c’est que je ne la laisserais pas indifférente du tout.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyJeu 31 Oct - 10:05




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And as long as I'm living, I'll be waiting. As long as I'm breathing, I'll be there. Whenever you call me, I'll be waiting. Whenever you need me, I'll be there


Le décès de Wyatt, son année passée  l’hôpital, son choix de changer de vie, Beth comprend bien que Nohlann ne doit pas en parler souvent et que se confier ainsi doit être douloureux. D'ailleurs, elle lui est reconnaissante de lui avoir accordé suffisamment de confiance que pour lui en parler aussi tôt dans leur relation. Et pourtant, elle est incapable de croire qu'il peut véritablement l'aimer. A vrai dire, elle considère que s'il lui a dévoilé ses secrets, c'est qu'il l’apprécie mais pas comme elle voudrait. Ou peut-être que c'est elle qui est incapable d'avoir confiance en lui ? En elle ? Elle ne saurait pas le dire car après tout, elle lui fait confiance, elle en est persuadée, simplement, elle doute qu'il sache lui même ce qu'il ressent. Quoi qu'il en soit, aussi détendue qu'elle puisse être, Beth garde cette part de doutes au fond d'elle, certainement ce qui est en cause de son refus à s'offrir totalement à Nohlann. Elle tente d'en faire fi dès qu'elle en à l'occasion car à peine y pense-t-elle qu'elle se sent plus distance de lui et c'est loin d'être un sentiment agréable. Elle sait qu'en rentrant chez elle elle sera incapable de dormir. Elle se voit déjà s'interroger sur le passé de Nohlann, sur sa propre expérience, sur les moyens qu'elle pourrait mettre en place pour l'aider sans pour autant n'être qu'une gentille amie, sur la confiance qu'elle peut lui accorder et surtout sur un avenir possible. Parce qu'elle sait qu'à chaque fois qu'elle s'éloigne de Nohlann, elle a l'impression qu'elle n'aura plus jamais l'occasion de revenir près de lui.

-Je tiens à épargner tes pieds vois-tu ! Répond-t-elle avec un sourire lorsque Nohlann l'observe avec étonnement retirer ses chaussures. Ce n'est pas comme s'il faisait froid...Enfin, ce n'est plus exactement ce qu'elle pense une fois qu'elle a abandonné la chaleur des couvertures pour la fraîcheur de la pelouse mais à peine a-t-elle retrouvé la peau de Nohlann qu'elle oublie la température fraîche. Lorsqu'il affirme préférer la samba à la valse, Beth n'est même pas étonnée. A vrai dire, plus elle en apprend sur lui, plus elle prend conscience de les avoir déjà devinée ! Ce n'est jamais rien de très important mais on pourrait presque considérer qu'elle le connait par cœur. J'aurais préféré que tu t'y connaisse en danses inoffensives comme la valse. J'ai malheureusement trop de facilité à imaginer les bombes qui devaient te servir de cavalières ! Beth se laisse guider car la danse est loin d'être un art qu'elle pratique souvent. A vrai dire, à part pour délirer chez elle en sautillant et en tournoyant, elle n'a aucune connaissance sur ce sujet. Etant gamine, c'est loin d'être le genre de choses qui l’intéressaient vu qu'elle était plongée dans des livres à longueur de journées et puis ces dernières années elle s'est concentrée sur la musique et les sports de combat. Elle n'avait jamais compris le charme de la danse avant cet instant. Ce n'était pas une question de grâce, ce n'était pas un moyen de communiquer, ce n'était pas un art remarquable ( à ses yeux du moins) c'était simplement un moyen de se sentir presqu'en osmose avec Nohlann, ses mains, ses hanches, sa bouche.

Beth ne sait pas exactement ce qui est en cause dans l'accident de la bouteille de champagne. En même temps, vu le nombre de catastrophes qu'elle accumule chaque jour, elle a finit par ne plus se demander pourquoi. Elle se contente d'en rire habituellement parce que si elle en pleurait, elle serait la personne la plus triste du monde ! Mais pour le coup, ce n'est pas sa bouteille et pire encore c'est du champagne, boisson qui coûte relativement cher elle n'accueille donc pas cette maladresse avec humour. Pourtant, un regard vers Nohlann et son sourire suffit à lui en faire afficher un. Lorsqu'il rit aux éclats, Beth croise les bras et affiche une moue faussement vexée. Le commentaire qui en suit laisse la demoiselle presque fragile et rougissante. La remarque qu'il fait en affirmant qu'elle se vexerait s'il la complimentait d'un « tu es sexy » lui fait lever les yeux au ciel. Elle hausse les épaules mais ne parvient pas longtemps à jouer la demoiselle outrée car déjà Nohlann l'attire à lui. Tandis qu'il lui chuchote quelques mots à l'oreille, Beth dépose sa tête sur l'épaule du jeune homme. Elle hésite à répondre avant de se dresser sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille. Sans chaussures elle se sent bien petite...

-Je voudrais passer mes jours et mes nuits avec toi...mais peut-être pas comme tu l'entends...Elle joue un instant avec le lobe de l'oreille du jeune homme avant de s'éloigner. Leurs lèvres se frôlent. Beth frisonne et lorsqu'il lui demande si elle a froid, un sourire complice étire ses lèvres. Non, pas vraiment...

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyJeu 31 Oct - 21:31


"Premier rendez vous."

Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth 8c38965a001a51f44c8917a3


Colle ton corps contre le mien encore, c’est tout ce que je veux. Tout ce que je veux c’est que tu perdes pied, que tu craques, que tu te donnes, laisses toi faire, je sais que tu en as envie. Tu as peur de quoi ? De toi ou de moi ? Je ne dis pas que je souhaite que du sexe avec toi, je veux plus et je sais que tu le sais comme je le sais. Alors pourquoi tu résistes, pourquoi tu te défiles ? L’odeur de ta peau m’enivre, j’ai envie de la douceur de ton corps, j’ai envie de ta bouche, j’ai envie de tes mains sur mon corps. Bordel ça me rend dingue tout ce que tu déclenches en moi, tout ce désir qui brule à chacun de tes baisers encore plus fort. La danse, la musique que j’ai choisi express sans au départ penser que je te désirerais autant, je ne veux pas d’un simple flirt avec toi, ni d’une aventure sans lendemain, ni un coup d’un soir ou je ne donnerais pas de suite. Je veux plus, je te veux toi. Nolhann fais gaffe tu te perds, si tu la brusque tu ne l’auras pas, elle va fuir même si elle a des sentiments pour toi. As-tu des sentiments Beth ? Que caches ton cœur ? Combien de temps avant que mon corps plonge dans le tien ? Nolhann reviens sur terre, tu ne l’auras pas ce soir.


Je me laisse emporter par la musique. La sensualité que dégage son corps lorsqu’il bouge sous mes doigts, me donne envie d’aller plus loin, pourquoi j’hésite à oser passer la barrière. Les femmes par mes mains se laissent si facilement séduire mais elle non, même si elle a eu un moment d’égarement je sais qu’elle ne perdra pas pied pas le premier soir en tout cas. Alors je l’emporte dans une danse qui  fasse chalouper ses hanches histoire qu’elle soit encore plus perdu, histoire de voir jusqu’où elle résister. Mon corps lui se focalise sur les mouvements de son corps ne loupant aucune de ses réactions, ce sent-elle déstabiliser. Non elle garde le cap plus que je ne le souhaite, elle préfèrerait une valse, trop sage, et je ne veux pas être sage. Elle imagine mes cavalières, si elle savait à quel point la danse peut mener jusqu’à l’extase. Et il est vrai que lorsque l’on a dansé collé serré durant plusieurs heures on se laisse embarquer souvent vers un autre contact encore plus charnel que celui que l’on vient de partager. Mais Beth ne veut pas franchir ce cap, je le sais, je le sens. « Mes cavalières ne partagent pas que la danse avec moi, tu ne peux pas t’imaginer ce que l’on éprouve au bout de quelques heures quand deux corps se sont éveillés à la salsa ou à la samba. Et pour être honnête elles finissent souvent dans mon lit, j’aime trop le sexe pour leurs dire non. Désolé mais c’est comme une drogue pour moi. » J’espère que l’aveu que je viens de lui faire ne la perturbera pas trop, mais il faut qu’elle comprenne que je ne suis pas du genre à rester avec une fille si il n’y a pas de sexe. Même si elle me perturbe et qu’elle me fait me poser des questions sur ce que je veux vraiment qu’il se passe entre elle et moi, en plus je préfère être clean avec elle, histoire qu’elle sache vraiment à qui elle a à faire.


C’est toujours entre le feu et la glace, elle s’éloigne puis revient s’abreuver à moi. Timide, souriante, elle se ferme puis s’ouvre à nouveau comme une fleur. Mes baisers la troublent, ses caresses me rendent fou, sa voix comme mon oreille, sa tête contre mon épaule et ses lèvres contre mes lèvres, tout me donne envie, et tout me retiens, c’est comme un combat, un combat entre le bien et le mal. J’ai  de plus en plus de mal à résister alors que je sens que Beth arrive à se contrôler de plus à plus, alors qu’elle me fait perdre d’avantage pied. Bordel je fumerais bien une clope, même deux et je boirais bien un verre de whisky histoire de me focaliser sur autre chose que son corps. Puis elle me sort qu’elle passerait bien toutes ses nuits et toutes ses journées avec moi, le reste de la phrase je ne la comprends pas vraiment. « Tu veux dire quoi pas là, je ne comprends pas. Saches que pour toutes les nuits je signe de suite quand aux jours c’est un peu tôt tu ne crois pas.  Au fait ça te gènes si je fume, j’en ai vraiment envie là. » Puis elle joue avec mon oreille, ce qui déclenche un frisson au plus profond de moi, encore un baiser elle frissonne aussi mais pas à cause du froid. Son corps répond tout simplement à mes caresses et malgré sa maitrise parfois il l’a trahi, laissant voir ses envies. Serais-tu faible mon ange. « Beth, je crois qu’il va falloir penser à reprendre le tramway. Je sais que tu serais partante pour passer la nuit avec moi, mais je pense qu’il vaut mieux que tu rentres chez toi ? Je ne voudrais pas tout gâcher. » Je la regarde les yeux remplient d’un désir qui me brule, mais je suis loin d’être fou et même si je lui ai dis que je serais l’attendre si on passe la nuit ensemble, ni mes mains, ni mon corps ne pourront s’empêcher de la toucher. Et j’allume une cigarette m’éloignant un peu d’elle pour ne pas la gêner, mes yeux se perdent dans le vague du vide qui s’étale devant nous. On ne voit que les lumières de la ville sous nos pieds, et puis au loin celle d’autres villes, mais elles sont très éparses. Une fois ma cigarette finit, je me tourne vers elle mais reste à l’écart l’odeur  de la clope étant encore présente. « Beth, tu as eu combien d’amant dans ta vie ? Non laisse tomber c’est trop personnel en plus si tu me poses la question moi je ne pourrais te répondre. » Puis je m’approche à nouveau d’elle et range la radio, ainsi que les affaires du pique-nique, l’heure tourne et je ne veux pas louper la dernière navette.  Je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé ça, il est vrai que si elle a eu peu d’amant cela peu lui faire peur un mec comme moi.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyVen 1 Nov - 14:20




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And as long as I'm living, I'll be waiting. As long as I'm breathing, I'll be there. Whenever you call me, I'll be waiting. Whenever you need me, I'll be there


Beth se revoit allongée sur lui, ses caresses dans son dos, au creux de ses reins, leurs bouches, leurs lèvres, leurs langues, les frissons qui parcouraient son corps. Toutes ces sensations incroyables et presque nouvelles. Elle a irrésistiblement envie de lui, si elle n'a jamais eu qu'une seule relation sérieuse, comparé à ce qu'elle ressent pour Nohlann, ce qu'elle a vécu avec cet homme lui parait dérisoire. Et pourtant elle est incapable de se laisser aller. Malgré les approches répétées de Nohlann, malgré son propre désir qui l'envahit. Elle résiste et de plus en plus elle sent une distance s’immiscer entre eux, même dans leurs plus proches contacts il y a une sorte de retenue. Malgré tout, la salsa parvient à les ramener l'un vers l'autre sans pour autant que Beth se sente vulnérable. Finalement, danser lui donne l'occasion d’apprécier les mains de Nohlann sur ses hanches, leurs corps collés l'un à l'autre, ses mains dans sa nuque, leurs baisers assez courts mais intenses et quelques paroles qu'ils se chuchotent au creux de l'oreille. Elle sait pertinemment que Nohlann ne peut pas se contenter de ça. Elle sait qu'elle risque peut-être de le perdre. Elle sait aussi que malgré tout ce qui l'envahit lorsqu'elle est près de lui, elle ne cédera pas. Lorsqu'une salsa s'entame, Beth se laisse emmener et il lui semble que Nohlann test ses résistances. Il fait ses caresses plus sensuelles, colle un peu plus encore sa peau à la sienne, l'embrasse avec une fougue nouvelle mais rien n'y fait, si elle apprécie et répond à ce contact, Beth s'éloigne lorsqu'elle se sent au bord de l'abandon. Lorsqu'il lui explique couché avec la majorité de ses cavalières de danses, la jeune Bradshaw voudrait se fermer, ne plus entendre un mot de ce qu'il raconte, elle le prie du regard de se taire mais il se sent obligé de poursuivre. Une fois de plus, même s'il l'avait prévenue dès le début, elle se sent déstabilisée de l'entendre lui expliquer plus concrètement encore à quel point il peut être drogué au sexe. S'ils continuent à danser après cela, Beth prend conscience que la bonne ambiance commence à décliner. Elle le suit dans ses déhanchés mais en prend plus la peine d'écouter la musique. Elle est déconnectée. D'ailleurs, lorsqu'elle déclare vouloir passer le plus de temps possible en sa compagnie, elle le regrette de suite. Si elle est présente physiquement avec lui, Beth a presque l’impression de ne plus être présente d'esprit. Il répond que c'est encore trop tôt et elle se contente de hocher vaguement la tête. Evidemment que c'est trop tôt. Sauf pour elle parce qu'elle l'aime à la folie sans beaucoup le connaitre, parce qu'il est le seul à la combler, ne serais-ce qu'en lui donnant l'occasion de le voir chaque matin en passant devant le conservatoire. Il revient sur le fait que le dernier tramway part dans quelques instants et, à nouveau, Beth hausse les épaules. Il allume une cigarette et s'éloigne. Elle le fixe tandis qu'il lui tourne le dos pour que la fumée soit emmenée par la petite brise loin d'elle. Elle sent des larmes naître au bord de ses yeux mais sert les mâchoires et les fait disparaître assez facilement. Contrairement à cette boule dans sa gorge qui refuse de l'abandonner. Elle s'installe sur un des rares morceau de couverture sec et ramène ses genoux contre sa poitrine. Elle pose sa tête sur ses jambes et fixe un point au hasard dans le fabuleux décors qui se dessine devant elle.

Lorsqu'il revient vers elle, Beth tente de se calmer un peu. Elle lui tourne le dos jusqu'à ce qu'elle ait repris plus ou moins un état normal. Elle se tourne vers lui mais il reste à distance pour ne pas la gêner avec l'odeur de cigarette. Elle est contente de ne pas avoir été obligée de lui faire comprendre que ce parfum n'était pas son préféré, elle se sentait suffisamment fragile comme ça. Elle croise son regard et il lui pose une question qui la surprend. Elle le fixe sans ne laisser filtrer la moindre expression bien qu'elle voudrait lui demander de quoi il se mêle.

Trop peu j'imagine, finit-elle par répondre un peu trop sèchement à son gout. Si elle ne s'occupe pas, elle risque de regretter ses réactions. Tout se passait si bien. Peut-être que le rêve était trop beau. Ce n'est pas lui qui risque de tout gâcher s'ils passent la nuit ensemble, c'est elle qui n'a de cesse de gâcher le moindre de leurs bons moments. Et elle ne se contrôle même pas. Fuyant le regard de Nohlann, Beth se charge de ranger les quelques toasts restant dans un panier. Elle replie les couverture, les glisse dans le sac à dos et le passe sur son épaule. Elle se dirige lentement vers la route qu'ils avaient empruntés du tram à ce petit point de vue mais s'arrête pour attendre Nohlann. Elle se maudit intérieurement et lorsqu'il la rejoint, elle est incapable de soutenir son regard.Ils marchent en silence puis se stop pour attendre une navette. Immobile, Beth fixe l'horizon avant de se tourner vers lui. Excuse moi d'être...comme ça. Je t'assure que je voudrais pouvoir t'expliquer pourquoi je réagis de la sorte mais j'en suis incapable, je ne me comprends même pas moi même. Si tu pouvais juste ne pas me détester parce que...Parce qu'après cette soirée je ne pourrais plus me contenter de t'observer de loin passer sur le trottoir d'en face...

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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptySam 2 Nov - 0:24


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♦ La cigarette me détend un peu, même si j’avoue que j’aurais bien aimé quelque chose de plus fort, un verre ou même un shoot. Mais la fumée qui descend doucement dans mes poumons m’apporte un plaisir non dissimulé, le contact de la cigarette sur mes lèvres est une sensation presque sensuelle. Je n’ai pas l’habitude de me passer de mes petits plaisirs, j’y suis trop accro même si je fais attention. Et là en plus de devoir gérer ce manque il faut que je gère le fait que j’ai envie de Beth et que je dois juste me contenter de sa bouche. Il y a bien longtemps que je vis dans ce tourbillon que de m’en priver, c’est vraiment une épreuve, en plus de me priver de tous à la fois. Heureusement que ma copine la clope commence à faire son petit effet calmant, ça ne vaut pas mes autres vices mais c’est mieux que rien. Je reste à distance pendant le temps que ma belle entre mes lèvres se consume doucement prenant à plein poumon chacune de mes goulées. Je remarque que Beth c’est assise sur un coin de la couverture, surement la seule partie sèche suite à l’accident de la bouteille de champagne. Elle remonte ses jambes contre elle y pose sa tête et je sens son regard se perdre dans la nuit, elle évite mon regard, et je ne cherche pas le sien. Respectant la distance qu’elle met entre nous, comprenant le fait qu’il ne veuille pas pousser plus notre relation pour ce soir. Pourtant je l’ai senti si proche, presque au bord du vide, mais elle a fait marche arrière, il faut dire que mon histoire n’a peut être pas aidé. Je n’aurais pas du lui raconter, je n’aurais pas du être aussi franc par rapport avec les femmes. Mais bordel on est plus des enfants et moi j’ai besoin de plus, je n’y peux rien c’est plus fort que moi. Une fille me plait, je l’a veux et je ne réfléchis pas aux conséquences et elle me plait et au départ elle n’a pas dit non, bien au contraire elle m’a dit qu’elle avait envie de moi elle aussi. Ah les femmes, ou alors c’est moi qui ne sait plus avoir une relation normale. Oui ça viens de moi, je suis trop con, je précipite tout et voilà. Faut que je me contrôle et si je la veux et bien faudra que j’attende qu’elle est envie de se donner. Merde ce n’est pas compliqué, pour un homme normal oui pour moi c’est l’enfer.


Je reviens vers elle lui posant une question sur ses anciens amants, comme si on demande ça le premier soir, au premier rendez vous. Quel con encore, elle va s’imaginer quoi, que je crois qu’elle n’y connait rien et que c’est pour ça qu’elle se refuse. Puis elle me répond alors que je ne m’y attendais pas, trop peu, et moi je devrais beaucoup trop pour ma part du coup j’ai perdu tout repère d’attente, vu qu’en principe elles ne résistent pas. « Pourquoi tu dis trop peu, on ne marche pas au nombre que je sache. Dans ce cas je devrais dire que moi j’en ai eu bien trop alors. Enfin laisse tomber c’est idiot et puis c’est ta vie. » Je me trouve vraiment con sur le coup j’ai même l’impression de lui répondre sèchement sur le coup, alors que ce n’était vraiment pas ce que je voulais. Je ne veux pas dire que je suis un tombeur, ou que je couche avec toutes les femmes qui me tombent sous la main, mais quand une me plait et si elle m’allume et bien on fini au pieux. Alors me retrouver face à Beth qui a éveillé en moi un désir fou et qui ensuite jette de l’eau sur le feu allumé pour l’éteindre ou du moins essayer de l’éteindre ça me rend dingue. Mais je sais que je suis en grande parti responsable de sa réaction, toute femme normalement constitué réagirait comme ça face à un mec comme moi. Les autres elles craquent c’est souvent suite à un verre de trop ou un partage de shoot, ou alors les deux, enfin on n’a pas souvent les idées bien claires, en plus elles ne savent rien sur moi. Alors que là, elle a découvert une partie cachée de ma triste vie, une partie sombre qui peut lui faire peur. J’aurais du être plus prudent, mais je ne crois pas que j’en aurais eu plus. Faut que je me fasse une raison ce n’est pas une fille pour moi et si elle veut me revoir j’aurais de la chance. On range les affaires un silence c’est installer entre nous pourtant tout avait si bien commencé, je suis toujours trop pressé et voilà. Elle prend le sac à dos et commence à avancer, je la suis de peu, elle m’attend on repart et puis on s’arrête à la navette. Je l’a sens si loin de moi. Puis nos yeux se croisent à nouveau et ce qu’elle me dit me cloue sur place. « Tu n’as pas à t’excuser, ce serait plutôt à moi de le faire Beth … Je ne suis qu’un pauvre idiot qui veux tout brusquer et j’ai du te blesser avec mes remarques à la con. Quand à te détester cela me parait impossible, je te désirais il y a quelques minutes et je te désire toujours autant … peut être même plus parce que tu m’as résisté. Alors ne te sens pas coupable de quoi que ce soit. » Je m’arrête un instant je baisse les yeux, je me sens tellement coupable de tout ça, encore plus en voyant qu’elle prend tous les tords pour elle. « J’ai voulu aller trop vite, je suis navré, j’ai tellement l’habitude que tout soit facile avec les autres … que j’ai voulu que cela soit pareil avec toi. Et je ne regrette pas d’avoir traversé et je le referais si c’était à refaire. Tu éveilles en moi vraiment un tas de sensations que je n’avais plus éprouvé depuis bien longtemps, je ne veux pas perdre cela Beth. » Puis la navette du tramway arrive et on s’y installe. Je regarde devant moi, j’ai l’impression que le voyage de descente est plus long que la montée, il faut dire qu’à ce moment là on se tenait la main et là on est juste assis côte à côte. On atteint afin le parking. « Je te dépose chez toi en voiture, je n’ai pas vu comment tu es arrivée et pas question que tu repartes avec un bus ou à pied. Je m’en voudrais trop s’il t’arrivait quelque chose. Ma voiture est juste là, laisse-moi te raccompagner. » Quelques minutes encore avec elle-même si ces minutes sont des minutes de silence peu importe c’est juste du temps en sa compagnie.♦
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptySam 2 Nov - 17:02




I'LL BE WAITING.

And as long as I'm living, I'll be waiting. As long as I'm breathing, I'll be there. Whenever you call me, I'll be waiting. Whenever you need me, I'll be there


Un jour alors qu'Aiden et Beth déjeunaient tranquillement, il lui avait demandé si elle avait un copain. Levant les yeux de son bouquin de philosophie, elle lui avait jeté un regard exaspéré sans prendre la peine de répondre. Mais il avait poursuivit et si elle faisait mine de ne pas l'entendre, elle écoutait attentivement tout ce qu'il pouvait lui dire. Parce que malgré la façade qu'elle pouvait afficher, se nourrir de théorèmes, de dates & de bouquins ne pouvait pas la satisfaire. Elle savait pertinemment que lorsqu'elle assurait n'avoir besoin de personnes, elle se voilait la face mais il fallait bien l'avouer, même si elle était prête à abandonner ne serais-ce qu'un peu ses études pour partir en quête de l'amour, elle ne trouverait personne. Pas même un mec prêt à s’amuser avec elle. On dit que tout le monde à une âme sœur sur cette petite planète mais avant qu'elle ne se prenne en main et décide de changer du tout au tout, Beth n'aurait jamais eu la chance de a trouver. Quoi qu'il en soit, à vingt deux ans, trop habituée à sa solitude, c'est ce qu'elle avait eu le plus de mal à changer. Se trouver un nouveau job, adopter une nouvelle coupe de cheveux et un nouveau style vestimentaire, s'ouvrir à un autre type de musique, sortir en boites et se lier d'amitié, grâce à Fox elle y était parvenue assez facilement. Mais la simple idée d'accepter un homme dans son monde la terrifiait. Et son frère n'avait pas beaucoup pu l'aider sur ce sujet. C'est finalement grâce à une amie qui avait su l'emmener aux bons endroits qu'elle n'était plus une jeune vierge trop sensible...Et pourtant, elle jouait l’effarouchée face à Nohlann. Inconsciemment.

Si elle reste silencieux un long moment et qu'elle sent que cela pose un certain mal aise entre eux, elle regrette malgré tout d'avoir ouvert la bouche. Tout d'abord parce que son ton était légèrement trop sec comparé à ce qu'elle voulait lui faire passer et puis aussi parce que sa réponse ne semble pas satisfaire son interlocuteur. En même temps, que voulait-il qu'elle lui réponde? Un seul avec lequel je n'ai couché qu'un soir. Ensuite je ne l'ai plus jamais revu. Ensuite je n'ai plus jamais fait l'amour. Trop peu était la meilleur réponse qu'elle puisse lui fournir. Lorsqu'il lui affirme que ce n'est pas le nombre qui importe, Beth voudrait lui faire remarquer que si elle lui avait répondu un seul et unique, il l'aurait très certainement fixée avec étonnement. Ou peut-être pas. Elle ne sait même plus gérer le flux de pensées qui l'envahisse et, pour le coup, elle voit plus cela comme un échappatoire que comme un inconvénient. Elle se réfugiée dans ses réflexions, ce n'est certainement pas positif du point de vue du contact avec Nohlann mais puisqu'elle est persuadée qu'il la déteste déjà de lui avoir fait perdre sa soirée...

Ils se saisissent chacun de sacs à dos et marchent en silence en direction des trams. Le temps est passé vite car même si elle n'a pas une idée précise de l'heure, cela fait au moins deux heures et demi qu'ils sont ensemble. Beth se découvre à regretter cette dernière demi heure. Tout se déroulait comme dans un rêve, comme dans les films qu'elles s'était fit de ce rendez-vous. La petite demi-heure de trop met peut-être en péril de futur soirées à deux. Ils se plantent près du vide en attendant une cabine. Heureusement que l'endroit est désert à cette heure-ci, elle n'aurait pas supporté d'entendre des gens rires ou simplement discuter autour d'eux. Le silence à du bon mais elle le rompt malgré tout pour s'excuser. A son grand étonnement, il lui réplique presque étonné qu'elle n'a pas à s'excuser. Elle l'écoute, son regard posé sur lui mais à peine relève-t-il les yeux qu'elle détourne le regard sur le sol par exemple. Lui aussi semble ne pas trop oser la regarder. Changement brusque et radical entre ce qu'ils partageaient un peu plus tôt. Le tram arrive et Beth n'a pas eu l'occasion de lui répondre. Une fois installée dans la navette, le silence parait presque solennel et elle n'ose pas le briser. Le trajet parait interminable et lorsqu'ils arrivent sur le parking, Nohlann lui propose de la ramener.

-Tu n'es pas un pauvre idiot, n’oublie pas que tu es mon mythe, glisse-t-elle esquivant un vague sourire. Ce serait bien que l'on puisse tirer un trait sur...Sur cette fin de soirée plutôt mitigée car je ne voudrais me souvenir que des très bons moments, du moins à mes yeux, qu'on a put passer ensemble en début de soirée.

Elle prend délicatement la main de Nohlann dans la sienne avant de poursuivre.

Palm Springs West numéro 111...

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Nolhann Z. Bradford
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MessageSujet: Re: Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth   Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth EmptyDim 3 Nov - 17:06


"Premier rendez vous."

Juste elle et moi entre le ciel et la terre. [Beth 8c38965a001a51f44c8917a3


♦Comment pourrais-je qualifier ce premier rendez-vous, cette première soirée en la compagnie de Beth ? Elle fut si chaude et si prometteuse au départ pour finir comme ça dans le silence de la nuit et le doute sur l’avenir de notre relation. Cela me fais un peu peur, j’étais tellement bien dans ses bras, que là je sens comme un vide que je n’arrive pas à m’expliquer. Je suis du genre solitaire et je n’ai pas l’habitude de réagir comme ça d’habitude, gardant toujours mes distances pour ne pas souffrir pour ne pas m’impliquer. Et là elle me déroute et me détourne de mes objectifs, mais au fond de moi j’avoue que j’aime ça. J’aime les sensations qu’elle déclenche et le plaisir qu’elle éveille autant au creux de mon corps qu’au creux de mon âme sans oublier mon cœur, même si lui reste encore fermé à certaines de ces sensations. Pas question de fuir encore une fois ou de refuser la planche de salut qui s’offre à moi en la personne de Beth. Peut être qu’elle ne sera qu’un ange de passage dans ma vie chassant pour un temps les démons de l’enfer qui m’habite mais peu importe, je ne vais pas laisser passer cette lumière dans mes ténèbres.


Je range les sacs dans la voiture, je l’écoute sans spécialement faire attention aux mots qui sortent de sa bouche, je me sens si coupable et elle m’a donné déjà beaucoup durant ces quelques heures que je ne veux pas qu’elle se torture d’avantage en croyant qu’elle est responsable de tout cela. Puis je l’entends dire que je suis son mythe  que je ne dois pas l’oublier et qu’il faut mieux tirer un trait sur la fin de la soirée pour ne garder que les meilleurs moments. Il est vrai que j’ai vraiment aimé notre soirée même si elle se termine plutôt bizarrement, mais après tout la vie n’est pas faite que de rose, il y a aussi du gris et du noir. Un peu comme dans cette soirée, qui s’est teinté en gris à la fin alors qu’elle a même frôlé le rouge couleur du désir à un moment. « Oui tu as raison, gardons que les meilleurs moments. » Puis j’attends qu’elle me donne son adresse espérant qu’elle va me laisser la raccompagner, je ne veux vraiment pas que l’on se sépare comme ça. Beth me prend alors la main et se décide enfin à me donner son adresse, elle habite dans l’ouest cela ne me fera pas faire un grand détour et puis même je m’en fou, je veux juste la raccompagner. Avant qu’elle ne rentre dans la voiture, et vu que nos mains sont encore jointent je l’attire contre moi, collant encore une fois son corps au mien. Ma main se glisse dans son dos et je la pousse doucement jusqu’à ce qu’elle touche la voiture, elle ne peut s’échapper. Mes yeux se plongent au fond des siens, je n’avais pas vu à quel point ils étaient superbes, peut être le manque de lumière en hauteur. Remarquez là je n’ai que les lumières des réverbères. « J’ai passé une superbe soirée, je te le jure. Il y a bien longtemps que je n’avais pas été aussi bien avec une femme. Tu es sublime, désirable, délicieuse et je ne veux qu’une chose te connaitre … ça prendra peut être du temps, mais c’est ce que je souhaite. Ensuite je n’ai pas toujours le tac et je suis parfois brutal dans mes paroles … » J’approche ma bouche de son oreille et je fini par lui murmurer. « Je te veux Beth. » Mes lèvres viennent alors à la rencontre des siennes, mes hanches s’appuient contre les siennes, un de mes jambes se glisse même entre les siennes. Je ne sais combien dure le baiser mais il est suffisamment long  et fougueux pour faire comprendre à Beth toutes mes pensées même les plus intimes au cas où encore elle n’est pas compris à quel point elle éveillait en moi un désir charnel violent. Puis je relâche mon étreinte, mais laisse collé mon corps au sien, ma main passe sur sa joue, sa peau est d’une douceur. « Je crois qu’il est temps que je te ramène, mais j’avais trop envie d’un baiser avant de partir. C’est fou comme ta bouche, ta peau me rende dingue. Bon sang Beth, je te jure que tu me rends fou et en plus j’adore ça. » Je m’écarte enfin et lui ouvre la porte la regarde rentrée avant d’aller m’installer côté conducteur. « Alors direction Palm Springs West numéro 111. C’est comme si on y était enfin je ne suis pas trop pressé d’y arrivé. » Je démarre la voiture et l’on part, la radio est allumé mais je la baisse, j’aime écouter assez fort la musique mais là j’ai envie de calme et de Beth. Mes mains restent sagement sur le volant même si elles voudraient aller à la rencontre de son corps en se posant sur sa cuisse, mais avec la route en plus de nuit j’évite. Puis on arrive devant sa porte, trop vite beaucoup trop vite. Je me gare, coupe le moteur et sorts de la voiture pour aller lui ouvrir la porte. « Et voilà mademoiselle, tu es arrivée. » Je la regarde sortir comme je l’ai regardé monter tout à l’heure, m’attardant sur ses courbes, puis je ferme la porte. Je passe ma main dans mes cheveux, histoire de me donner de la contenance, et je lui souris. « Bon passe une bonne nuit et à demain sur les escaliers, enfin si tu t’y trouves. On pourra ce revoir, enfin si tu le veux, moi j’en ai envie. Je pense qu’il faut juste que l’on se donne du temps tu ne crois pas. » Je pose un dernier baiser sur ses lèvres, un baiser léger juste pour lui dire au revoir. Et puis je regagne ma voiture, je la regarde rentrer chez elle et je repars dans le silence de la nuit. Ne sachant pas si je rentre direct ou si je passe par un bar pour noyer ma solitude dans un verre ou même deux. Non c’est la direction de mon loft que je prends de toute façon j’ai des bouteilles chez moi, et je n’ai envie de voir personne là. J’ai juste envie de m’allonger sur mon lit et de penser à Beth, au gout de ses lèvres qui est encore sur les miennes et à l’odeur de sa peau qui se cache au creux de mon cou. Je veux juste penser à elle et imaginer son corps coller au mien.♦
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