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 On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir

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Nolhann Z. Bradford
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MessageSujet: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptyDim 22 Sep - 7:21


"A force de me chercher on me trouve."

On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir Landon-liboiron-3-o




♦C’est encore le cerveau embrumé par l’alcool et les yeux explosés par la drogue que je me réveille, il faut que je sors de mon lit et que j’aille bosser, bon sang j’aurais du rentré plus tôt hier soir au lieu de ce matin. Je trouve le chemin de la salle de bain, et je me colle sous la douche en évitant de mettre l’eau trop chaude pour ne pas ramollir d’avantage la partie de mon corps qui a encore des réactions. Mais ça prend un peu plus de temps que prévu, je me retrouve à la bourre et ce n’est pas spécialement dans mes habitudes, ça m’arrive mais pas si souvent que vous ne pourriez l’imaginer. Du coup je rogne sur le petit déjeuner, je bois juste un jeu d’orange et je file, bien sur que je me suis habillé, un bermuda en jean et un débardeur.  Puis direction le Knott Soat City là où je travaille, faut pas que je sois absent car j’ai un boulot super important, je suis la mascotte du parc et oui celui qui porte le costume de l’ours ridicule, que vous prenez en photo avec vos gosses et a qui vous faites des blagues et bien c’est moi. Et oui il y a un mec dessous cet amas de tissus lourd et chaud, qui mec qui vous sourit tout le temps enfin ce n’est pas tout a fait vrai ça, c’est le masque qui sourit moi je crève de chaud dedans. Je file au vestiaire pour me changer, mais avant je mange un morceau, chacun à notre tour on porte des viennoiseries pour le petit déjeuner, faut pas que j’oublie que mon tour c’est dans trois jours sinon je vais me faire allumer par l’équipe. Cela m’est déjà arrivé et ils ne sont pas de bonne humeur ensuite si on oublie leurs petits déjeuners, enfin aujourd’hui ce n’était pas mon tour et heureusement. J’enfile le pantalon c’est ce qui me sert de patte, puis le tee-shirt les pattes du haut et on me donne un coup de main pour la tête, elle est assez lourde je ne peux pas le mettre tout seul et voilà je suis fin prêt pour les heures qui suivent. Ne vous inquiètes pas je suis équipé d’un système de ventilation très sophistiqué pour ne pas étouffer et d’alimentation d’eau pour ne pas mourir asséché, enfin le costume reste lourd quand même mais je m’y fais.

Et je fais mon entrée en scène, tout d’abord je vais à la porte d’entrée pour accueillir les clients, ici pas besoin d’être le week end pour faire un carton, il y a du monde tout le temps c’est à croire que tout Palm Springs ne vit qu’en vacance, enfin une bonne partie de la population, les riches quoi ce qui n’ont pas besoin de se faire chier à bosser pour pouvoir s’amuser. Les gamins ne sautent déjà dessus, et va y les photos suivent, regarde à droite, puis à gauche bon sang sourit, on s’en fou il ne voit pas mon visage juste mes yeux qui essaie de faire bonne figure. C’est aussi pour ça que j’ai pris ce job, on ne voit pas ma gueule quand elle est enfarinée avec les yeux cernés et les joues creusées par l’abus et le manque de sommeil. Je peux parler bien sur ma voix est même légèrement amplifier par un système mis devant ma bouche, histoire qu’elle colle avec le personnage, parce que la mascotte avec ma voix et bien ça fait pitié. Une fois les plus grosses entrées faites je circule dans le parc, toujours prêt à saluer, à me faire prendre en photo, à répondre aux questions débiles des adultes ou des ados, pas des enfants ils sont loin d’êtres bête par rapport à leurs parents, bien sur ce n’est pas général, mais je vois ça souvent. Et puis il y a les jeunes ceux qui ont une vingtaine d’année eux c’est les pires, trop intelligents pour être con et trop je me la pète pour être intelligents, enfin des chiants quoi. Et je sais de quoi je parle j’ai était con comme eux. Eux ils sont vicieux, ils viennent en bande et attaquent souvent par surprise, ils commencent doucement puis ils augmentent en bêtises au fur et à mesure. Ils ne savent pas s’arrêter ou alors au bord de la catastrophe, certains ont eu de la chance que je ne puisse pas ôter mon masque tout seul. Ils ont aucun respect pour le métier que je fais, ils sont souvent fils à papa et se croient tout permis. Et puis il y a des jours ou j’accepte tout parce que je n’ai pas le choix et d’autre comme aujourd’hui ou faut pas me chatouiller. Je m’arrête prêt d’un manège de gosses, comme ça quand ils finissent leur tour ils viennent me voir, à vrai dire il y a des endroits stratégiques où il fait que je sois, ils arrivent rapidement sur moi, un peu comme des abeilles sur un pot de confiture. Et puis du coin de l’œil je les vois cette bande de jeune que j’ai déjà repéré à l’entrée avec leurs réflexions débiles sur mon costume, à c’est sur ce n’est pas du Paco Rabanne ou du Karl Lagerfeld mais quand même c’est mon costume. Mais je fais comme si ils n’étaient pas là, pourtant je les sens eux aussi comme des abeilles prêtent à foncer sur moi. Alors quand ils me parlent, à tient ils savent parler, je fais celui qui ne les attend pas, celui trop occupé avec les gosses qui tournent autour de moi pour répondre à des questions débiles même pas digne d’un gamin de cinq ans et oui à cet âge on a vraiment rien dans le crâne ou si peu. Un gosse me secoue le bras et me dit. « Et Teddy ils te veulent quoi ses grands. » Le gamin les regarde un peu apeuré, il ne veut pas que l’on embête son Teddy, à oui j’ai oublié de vous dire que la mascotte s’appelle Teddy oui je sais ce n’est pas original pour un ours mais ce n’est pas moi qui est choisi. « T’inquiètes pas ils ne comprennent rien ils sont juste jaloux car ils sont trop grands pour jouer avec moi. » Je remarque alors que les abeilles se sont approchées, enfin plutôt des bourdons ce serait plus exact. Pour ne pas chercher d’embrouille, je les salue comme il se doit, de toute façon je dois rester courtois avec le client c’est marqué dans mon contrat, même si le client m’emmerde je ne doit pas perdre mon sang froid sinon c’est le renvoi et il a des fois ou c’est un vrai challenge pour moi de rester courtois. « Bonjour messieurs, une photo en souvenir de votre journée. » Je suis sur qu’avec eux cela ne va pas être du tout cuit, ils ont dans le regard ce petit quelque chose qui me dit que Teddy va en prendre plein le gueule.♦
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptySam 5 Oct - 18:21

« Allez, viens, Irvin, c'est pas tous les jours qu'on t'invite gratuitement à Knott's Soak ! Sérieux, dépêche-toi, où on va rater les autres ! »
Je suis obligé de me rendre aux arguments d'Aiden. Quand on appartient à la classe moyenne d'une ville de riches, on se sent vraiment démuni en voyant les autres dépenser leur argent à longueur de journée. Papa a peut-être beaucoup d'argent, mais papa se fout de moi, il ne m'a pas reconnu. Maman s'en sort comme elle peut. Regis complète les revenus, il essaie d'être conciliant avec moi parce qu'il n'est pas mon père, mais il n'a pas les moyens de se permettre trop de largesses. Je n'aurais donc jamais d'immense collection de vêtements à la mode, d'appareils ultra-sophistiqués, encore moins de voiture neuve. Il faut comprendre que lorsqu'on me paie une entrée quelque part, j'ai du mal à refuser parce que je n'ai pas forcément les moyens de me l'offrir. Je me sens un peu ridicule à aller dans un parc d'attraction. Ce n'est plus de mon âge, ou ce n'est pas encore de mon âge, puisque je n'ai pas encore d'enfants. Mais j'ai besoin de sortir, d'aller voir des amis, d'oublier que je ne suis qu'un bâtard qui cuit sous le soleil de Palm Springs. Alors j'attrape mes lunettes de soleil, et je rejoins Aiden sur le pas de la porte.
« Ok, j'te suis. »

Je ne sais pas pourquoi j'habite dans une ville où il fait tout le temps chaud. Longtemps, j'ai songé à la quitter ; désormais, je sais que ma place est ici, et nulle part ailleurs. Pourtant, je ne suis pas adapté à ce climat. Notre bande d'amis est quant à elle totalement insensible à la chaleur. Je les appelle amis parce qu'ils sont dans notre classe et que nous nous entendons bien avec eux ; mais parmi eux, je ne tiens véritablement qu'à Aiden, tout simplement parce que, malgré nos différences, je me reconnais en lui. Je les envie tous, eux, lui ; j'ai le sentiment qu'ils ont une vie plus facile que la mienne. Oublions un instant que je suis un jeune à problèmes : j'entre dans l'espace du parc, ribambelles de couleurs et musiques assourdissantes, c'est le remède idéal pour ne plus penser à ce que je suis.
Nous frayant un chemin à travers une foule grouillant d'enfants, nous évitons bien soigneusement les attractions qui leur sont destinées. Ils sont vraiment mignons, ces petits : ils croient à tout ce qu'ils voient. Une toute petite secousse les fait hurler de peur, et ils en redemandent. Ils aiment harceler leurs parents pour qu'ils leur achètent des friandises, et la plupart ne disent pas non parce qu'ils sont là pour faire plaisir à leurs bambins. Ils sont vraiment pourris gâtés, ces gosses. Ma maman se faisait prier rien que pour m'acheter un soda - elle ne disait pas non à de l'eau.
« Hey, regardez par là, y'a un spectacle ! » hurle brusquement l'un des amis.
Je me tourne vers l'endroit qu'il pointe du doigt et, immédiatement, je me mets à rire, de même que mes camarades. En fait, il n'y a pas de spectacle à proprement parler, simplement une peluche à taille humaine qui divertit les gosses. Les enfants le regardent comme s'il était un vrai nounours, ils ont tellement envie de le cajoler que je ne peux pas arrêter de rire. C'est vraiment drôle, vu de l'extérieur, car on n'a pas d'enfants. Ils sont incapables de voir qu'ils veulent serrer dans leurs bras minuscules un homme dans un costume. Mon côté critique prend le dessus. J'ai vraiment envie de remettre ces gosses à leur place, pour leur montrer que la vie n'est pas aussi belle que ce que papa-maman leur dit. J'ai envie de me venger sur eux parce que je n'ai pas eu leur enfance prodigue. Et, je sens qu'autour de moi, mes imbéciles d'amis ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils trouvent la scène amusante, voilà tout.
« Venez, on va lui rendre visite, à ce gentil nounours. propose d'un air torve un ami.
- J'suis partant, approuvé-je immédiatement.
- Eh, mais je voulais aller faire un tour du côté... commence Aiden.
- Ta gueule » concluons-nous tous en même temps.
Aiden boude un peu, mais il finit par nous emboîter le pas. Il n'a pas très envie de nous suivre, car il a l'impression de perdre son temps. Je ne sais pas s'il a aussi une pensée morale, et qu'il pense qu'embêter une mascotte est mal. Ça se pourrait, mais il ne le dira pas. Le gars à côté de moi me fait signe de m'approcher de Nounours par la gauche, nous n'en avons pas l'air, mais c'est une vraie formation militaire que nous déployons. Nous encerclons notre proie sans en avoir l'air, l'entourant de quelques enfants qui l'appellent amoureusement de son nom de mascotte, Teddy.
« Teddy, c'est trop chou. » remarque Aiden d'un ton amusé, sans qu'on puisse savoir s'il a envie de se moquer ou s'il est réellement touché par ce nom.
C'est le signe déclencheur. Nounours est subitement attaqué par les questions de mes amis, des questions ridicules sur ses habitudes alimentaires d'ours - s'il mange du miel, s'il connaît un certain Winnie, pourquoi il ne fait que sourire... Nounours nous ignore tout bonnement. Les enfants nous regardent d'un air dérangé, comme s'ils ne savaient pas ce qu'ils devaient faire. Ils comprennent que la situation n'est pas normale, et qu'on ne parle pas ainsi à Teddy la mascotte, la leur plus précisément, mais ils n'osent pas s'interposer. L'un d'eux interroge Nounours, qui lui répond que nous sommes jaloux d'eux. Jaloux d'enfants ? Jamais. Je secoue la tête.
« Mais c'est qu'elle sait parler, la mascotte... » fais-je remarquer, un grand sourire sur les lèvres.
L'homme sous le costume a vraiment une voix de mascotte, mais je ne pense pas sur le coup que ce n'est peut-être pas sa vraie voix. J'imagine mal un homme parler ainsi dans la vie quotidienne. D'un ton de nounours, la mascotte nous propose alors de prendre une photo avec lui. Cela déclenche parmi nos rangs de soldats un éclat de rire général. Les enfants ont l'air encore plus perdus qu'avant. J'en pousse un négligemment et je me positionne à côté de la mascotte, prenant une pause martiale.
« Et pourquoi pas, sinon, personne ne me croira quand je dirai que j'ai rencontré un ours qui parle... »
Nouveaux éclats de rire généraux. Un enfant proteste d'une petite voix que Teddy est le plus fort des ours, ce qui me donne une idée. Lorsqu'Aiden sort son appareil photo, je prends un air innocent. Mais lorsqu'il appuie sur le bouton, je bouscule brusquement Nounours.
« Oh, pardon, Teddy, je ne voulais pas marcher sur un enfant. »
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptyJeu 10 Oct - 6:38


"A force de me chercher on me trouve."

On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir Landon-liboiron-3-o


♦Être une mascotte n’est pas un boulot de tout repos, je suis bien placé pour vous le dire vu que cela fait trois ans maintenant que je tiens ce rôle au parc, avant je vendais les tickets d’entrée ou les sandwiches et puis un jour le patron à décidé que le rôle de Teddy m’irait très bien. Alors depuis trois ans je joue le nounours sympathique auprès des gosses qui viennent passer la journée, et ce n’est pas facile tous les jours croyez–moi. Enfin avec les enfants ça passent à peu prêt ils ont une manière de traiter Teddy qui reste assez amusante et gentille, sauf quand on tombe sur des petites terreurs ce qui arrive parfois. Le problème vient plus des parents qui parfois peuvent se montrer bêtes devant leurs enfants, je suis sur que dans ces cas là les gosses rigolent bien. Et puis il a les adolescents et les jeunes qui sont tout juste majeur, ce ne sont pas encore des hommes mais comme ils ont atteint l’âge de boire de l’alcool ils se croient les rois du monde et là rester zen devient un combat permanent entre le vrai moi et celui qui joue Teddy.


La journée n’a pas trop mal commencé mais quand je les ai vus j’ai compris que l’ambiance allait changer et que j’allais devoir abuser de mon self contrôle pour ne pas commettre l’irréparable surtout sous la forme de Teddy. Il ne faudrait pas traumatiser un pauvre gosse qui ne voit que de la tendresse et de l’amour dans ce nounours en le lui montrant sous sa forme en colère, ce qui reste quand même un trait de caractère de nos amis les ours. Ils arrivent droit sur moi en rang serré puis ils se déploient comme le ferait une formation militaire bien dressée et qui a déjà l’habitude de cerner une proie sans défense. Enfin sans défense surtout sous cette tenue, car sans mon costume j’ai assez de facilité avec le combat, mais là je me retrouve plutôt dans la position de la victime qui en plus ne peut pas faire n’importe quoi au risque de ternir l’image du pauvre Teddy. Alors j’attends la première attaque verbale, un trouve mon nom trop chou, je t’en ferais bouffer des choux moi si je pouvais mais voilà je ne peux pas et ils en profitent les bougres. Puis c’est le tour des questions débiles du genre est-ce que je connais Winnie, bien sur idiot et toi, si je mange du miel, non mais je t’en collerais bien un pot sur la tête pour que des abeilles viennent te faire ta fête. Bordel ce n’est pas juste de ne pas pouvoir se défendre et de devoir garder tout ça au fond de moi au lieu de leur envoyer en pleine poire et de les calmer une bonne fois pour toute. Les enfants qui m’entourent ne comprennent pas tout ce qui se passe, je les rassure de mon mieux restant toujours zen. D’ailleurs un fait carrément une remarque débile sur le fait que je parle, j’ai la nette impression que c’est lui qui même le jeu, le petit chef quoi, je lui collerais bien une bonne gifle sur la jolie frimousse de jeune con ou alors tout simplement mon poing sur la gueule histoire de lui faire passer son envie d’être con. Mais je leurs propose de prendre une photo avec moi ce qui déclenche leurs rires moqueurs et perturbent les pauvres chérubins  qui sont autour de moi. Reste calme Nolhann, ils vont bien finir par partir ou trouver une autre chose à faire et bien non ce n’est pas pour tout de suite, la fête à Teddy continue.


Celui qui me semble mener le groupe dit oui pour la photo, je reste étonné je pensais que cette proposition les feraient fuir bien au contraire les abeilles se rapprochent plus de leur proie c'est-à-dire moi. Le petit chef, moi et ça n’a rien à voir avec sa taille, c’est juste le surnom que je lui donne et je trouve que ça lui va bien, peut être à cause de l’air qu’il se donne. Il n’a pas du assez prendre de gifle celui-là quand il était môme. Il pousse volontairement un gosse et prend la pause, quelle pause. « Hey doucement avec les enfants, il y a de la place pour tout le monde jeune homme. » Je reste courtois même si j’en ai guère envie et que je voulais plutôt lui dire va jouer ailleurs jeune idiot, mais ça cela ne doit pas sortir de la bouche de ce cher Teddy. Puis il sort un truc encore plus nul du genre que s’il n’a pas sa photo personne ne le croira par rapport au fait que je parle enfin en tant qu’ours et oui ils trouvent d’ailleurs tous cela très drôle vu leurs réactions, punaise quelle bande de jeune con, franchement il y en a qui n’ont rien d’autre à faire de leur journée que de faire chier ce qui bossent. « Alors la photo c’est pour quand messieurs on ne sait pas faire marcher son appareil, vous voulez un petit coup de main de Teddy, je suis là pour ça aussi. N’est ce pas les enfants on pourrait leurs montrer. » Je reste rassurant auprès des gosses qui disent que je suis le plus fort, ma voix reste neutre pas d’agressivité juste un peu de moquerie mais les gosses ne l’ont même pas remarqué eux oui sans doute après tout ils sont censés être des adultes ou du moins ils débutent. La réaction ne se fait pas attendre le petit chef qui se trouve toujours à mes côtés en attente de sa photo que son ami met deux plombes à prendre, bordel il se grouille que je puisse passer à autre chose, me bouscule mais là le geste est bien plus méchant. Du coup s’en le vouloir je pousse légèrement un enfant qui se trouvait à mes côtés rien de bien méchant mais juste ce qu’il faut pour qu’il se mette à pleurer. « Teddy ils sont vilains les messieurs. » Le petit chef s’excuse pour la bousculade, excuse mon cul oui tu l’as fais exprès, la colère commence à monter en moi et c’est surement ce qu’ils cherchent, mais le moindre faux pas pourrait me couter ma place même si à la base c’est eux qui cherchent la merde, je dois rester zen. « Messieurs je pense qu’il vaudrait mieux que vous alliez voir ailleurs avant que le gentil Teddy ne se transforme en vilain Teddy. Car il y a quand même un minimum à respecter, vous voulez jouer c’est normal c’est encore dans vos âges mais faites attention aux gosses okay. » Ma voix cette fois est un peu plus menaçante même si je suis sur qu’elle ne donne pas l’effet que je voudrais à cause du micro qui se trouve devant ma bouche, mes yeux aussi sont plus menaçants quand je les pose sur le petit chef, mais les voit-il vraiment. « Tu m’as l’air assez intelligent pour comprendre que la plaisanterie la plus courte est la meilleure, alors ne me cherche pas, laisse Teddy faire son boulot et tout ira très bien. » Tout ce que je veux c’est qu’ils passent leur chemin et qui me foute la paix sinon je ne vais pas tarder à être en pause alors s’il me cherche vraiment ils vont finir par me trouver ou plutôt trouver Nolhann et là j’aurais l’avantage car moi je connais leurs visages mais eux ne connaissent pas le mien.♦


Dernière édition par Nolhann Z. Bradford le Sam 26 Oct - 14:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptyJeu 24 Oct - 19:40

Je ne me rends pas compte de ce que je fais ou ne fais pas, ou devrais faire. Je n'ai jamais été à ma place à Palm Springs. Le soleil rayonnant, la population rayonnante, les fortunes rayonnantes... Tous ces gens se vautrant dans leur petit confort personnel, ne pensant pas plus loin que le bout de leur nez, n'aimant rien d'autre qu'eux-mêmes et la vie qu'ils mènent, tout cela, je déteste. Alors, comment s'étonner à ce que je me comporte ainsi ? Les bruits nasillards des enfants ont le même effet sur moi que le rire d'une femme superficielle. Certains me bousculent, y compris autour de Nounours. Les enfants dont je me moque ne s'intéressent pas à moi non plus. Ils m'auraient marché sur les pieds si je ne m'étais imposé contre Nounours. C'est simple : c'est eux ou moi, et j'ai choisi moi. Je ne suis pas cruel, seulement réaliste. Oui, peut-être... je ne sais pas pourquoi je me comporte ainsi, je n'ai pas à trouver de raison.
Nounours me demande de partir. En temps normal, je me serais sans doute exécuté. Je n'aime pas attirer les ennuis, j'aime la paix. Et pourtant, là, j'en ai envie. Nounours me provoque, même s'il n'en a pas l'impression. Il me fait passer pour un méchant face aux enfants. Je suis coincé dans mon rôle. Je fais quoi ? Je me plains auprès de Nounours, je lui dis qu'il a tort, je m'amuse à casser sa crédibilité, au risque, peut-être, de paraître un gamin geignard ? Qu'importe ce que mes amis penseront, c'est moi surtout que cette idée dérange. Je tiens à conserver une bonne image de moi-même. Ou alors, je ne dis rien, je pars, je suis un mystère que personne ne comprendra et l'on s'interrogera sur moi. Ou enfin, je reste dans mon rôle, je m'obstine, je reste buté ; j'amuse mes amis, je m'amuse sans m'amuser, j'aurais un goût de bile dans la bouche ; Nounours finira par pleurer, et les enfants aussi. Qui sera content ? Pas moi en tout cas. Je laisse tomber la tension dans mes épaules, mais pas ce sourire sur mon visage. Qu'on se demande ce que je pense, personne ne le saura vraiment, puisque je ne le sais pas moi-même.
Mais voilà qu'il me menace - ah ! Enfin, il n'est plus ce bon vieux Nounours tout mignon qui n'a pas plus de cervelle qu'un enfant. C'est un grand Ours mâle qui protège son adorable progéniture. Oui, c'est terrifiant. Moi je souris toujours. Dommage qu'il s'appelle lui-même Teddy, ça casse tout son effet, je ne peux pas le prendre au sérieux. Derrière moi, mes amis aussi ne le prennent pas au sérieux.
« Genre on est pas intelligents... se moque le plus bête d'entre eux.
- J'avoue. » ajouté-je immédiatement.
Je me tourne vers Nounours. Il ne montre pas les crocs, comme il fallait s'y attendre, puisque ce n'est qu'une mascotte. Comment voulez-vous avoir peur d'un homme comme ça ? L'idée me fait une nouvelle fois rire. Je m'agenouille à la hauteur d'un enfant, qui me regarde de ses grands yeux marrons, sans trop savoir quoi faire. Il se demande ce que je lui veux, si je suis une menace. Mais comme il voit que je souris toujours, et que son Teddy ne m'a pas encore chassé, il finit par me sourire à son tour. Il commence à peine à me faire confiance que, déjà, je me sens obligé de le bousculer à nouveau, mais sans méchanceté.
« Alors dis-moi, petit, que dois-je faire ? Rester ici avec ce petit Teddy, ou bien aller voir ailleurs s'il n'y a pas quelque chose de plus intéressant. (le gamin se met à réfléchir, « ben », mais il a du mal à trouver ses mots, sans doute parce qu'il n'a appris que trop récemment à parler) Oui, tu as raison, continué-je comme s'il m'avait dit oui, j'aime bien ton idée. »
L'enfant commence à protester, il n'aime pas ce que j'ai dit de ce Teddy qui est bien plus grand que lui et voudrait le défendre, et tandis que je me lève, je lui ébouriffe gentiment les cheveux, comme pour le remercier. Il se met à rire, oubliant qu'il avait envie de me contredire quelques secondes plus tôt. Mais quand je me relève et que je fais à nouveau face à Nounours, j'arrête de plaisanter, l'enfant ne le regarde pas. Je prends mon air de gros dur et, autour de moi, mes amis retiennent leur souffle. J'apprécie la situation. Pour une fois, j'ai l'impression que quelque chose dépend de moi. Oui, c'est différent de tout ce que je vis d'habitude, car je peux faire quelque chose. J'aperçois Aiden à quelques pas de moi. Il ne me juge pas, je le sais, alors que, parce que je le connais, je peux qu'il n'aime pas ce qu'il m'arrive. Cela devrait m'inciter à me calmer, à m'éloigner sans pique envers Nounours. Bien sûr que non, je ne le ferai pas. Je ne me sens pas obligé de toujours faire comme Aiden veut. De toute façon, il ne m'en tiendra pas rigueur. Si ça se trouve, il rêve aussi de faire cela, mais il se plaira à m'affirmer le contraire, parce qu'il veut être le meilleur de nous deux.
« Très bien, Teddy, tu as raison, ce lieu est une insulte à mon intelligence. Regarde-toi, mon vieux, tu n'es qu'un vieux nounours tout relâché. Je n'ai pas envie de finir comme toi, alors... je vais aller ailleurs, là où les ours ne sont pas domestiqués et où ils rugissent... mais non, tu ne vois pas ce que c'est. Le gosse (je désigne celui à qui j'ai parlé) ne le sait pas non plus. (Me retournant vers mes amis, je lance) Bon, vous faites quoi ? On se barre. »
En conquérant, je marche à travers les enfants, sans les voir. Comme de misérables moucherons sur ma route. Ils ne me voient pas ; certains sont heureux de mon départ, la plupart s'agglutinent à nouveau auprès de Nounours, remplissant la place que j'ai laissée vacante. J'envie leur innocence : ils ont déjà oublié ce que j'ai dit. Quoique j'ai dit, seul Nounours pourra s'en rappeler. On voit bien que ce n'est pas pour eux que je parlais, évidemment. D'ailleurs, moi aussi, j'oublie. Ce n'est qu'une petite altercation sans importance, comme si j'avais percuté sans le vouloir un homme dans la rue : on ne s'en souvient pas plus longtemps que nécessaire. Et effectivement, alors que mes amis m'acclament, comme si j'avais fait quelque chose d'exceptionnel, j'oublie ce que j'ai fait ; je ne suis pas même fier de leur admiration. Je ne regarde que l'air grave d'Aiden, qui fait comme si rien ne s'était passé.

Au terme de cette journée, je me retrouve enfin sur le parking du parc d'attraction, seul parce que je ne repars pas avec eux. Aiden aussi m'a abandonné, car il avait à faire de son côté : quelque chose comme une course, ou une chose de ce genre. Il est si tard qu'il fait déjà sombre ; la population baisse à vitesse grand V, et la foule se clairseme rapidement. Je préfère d'abord stationner devant le parc, pensant que j'aurais plus de visibilité quand ma mère viendra enfin me chercher. Mais elle a du retard et je commence à désespérer. Je m'assoies donc par terre, comme un pauvre SDF, bien décidé à entrer dans une veille attentive.
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptySam 26 Oct - 14:09


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♦Je suis à bout de nerf, je sens la tension monter au plus profond de moi, cette rage qui m’habite ne me dit rien de bon, je n’ai qu’une seule envie ficher une paire de gifle au visage qui se trouve juste là en face de moi. Il n’arrête pas de me narguer, de chercher la provocation sachant très bien que Teddy ne fera rien, il est si sur de lui avec ce regard plein de dédain par rapport à tout ce qui l’entoure serait-il lui aussi en colère contre le monde ? Je me pose la question, mais de la à s’attaquer à plus petit que lui ou à une mascotte qui ne peut se défendre c’est pitoyable, ou alors il a peur d’aller chercher les histoires ailleurs. Pourtant il devrait se sentir fort avec tous ses petits soldats qui l’entourent et qui sont prêt à le suivre dans chacun de ses gestes qu’ils soient idiots ou pas. Cherche t-il à prouver à ceux qui l’entourent qui est capable d’aller jusqu’au bout, qu’il est capable d’assumer un rôle de chef, rôle qui au final ne lui colle en rien à la peau. Si il était un chef il ne ferait pas fier ce qu’il fait ou bien c’est de la jalousie, je n’ai pas eu ce qu’ils ont alors je me venge. J’essaie de rester cool même si je trouve que le jeu à assez durer, et qui l’est temps de l’arrêter, ce qui n’a pas l’air d’être dans les projets du petit chef, qui ennuie à nouveau un gosse. Le pauvre gamin ne comprend rien, je le vois bien dans son regard et puis dans sa façon de lui répondre, enfin si je peux appeler cela une réponse, le petit chef fait lui-même les questions et les réponses c’est facile de mener la danse comme ça, il ne prend aucun risque. Et ses soldats l’approuvent sans chercher plus loin, je serre mes poings dans mon costume, je ne le frapperais pas il serait trop content, de toute façon je ne lui ferais pas bien mal vu la tonne de mousse qui entoure ma main pour faire ma patte. Par contre les gosses seraient blessés de voir Teddy en colère et méchant, et finalement tout se retournerait  contre moi, et ils seraient gagnants et surement heureux de cette situation. « Arrête, dernier avertissement jeune homme. » Je parle doucement juste pour qu’il n’y ait que lui qui m’entende, le ton de ma voix est plus sec mais j’ignore si elle fait l’effet escomptée à la sortie. Puis enfin il se décide à changer son fusil d’épaule non sans m’avoir gratifié de quelques remarques fort sympathiques pour me faire comprendre que je ne suis qu’un pauvre idiot qui joue un rôle débile, qu’en gros je ne suis pas un vrai mec et que pour lui rester en ma compagnie est une vrai insulte à son intelligence et à sa virilité. Quel petit con si il savait qui se cache sous ce déguisement il prendrait surement ses jambes à son coup et il ferait moins le fier. Mais le jeu n’en vaut pas la chandelle et je préfère le laisser penser ce qui l’arrange et qu’il se casse plutôt de lui chercher des noises et que cela finisse mal pour lui comme pour moi. Je le regarde s’éloigner comme s’il ne s’était rien passé, soulagé qu’il quitte enfin ce terrain de jeu qu’il s’était approprié sans y être réellement invité. Je ne suis pas prêt d’oublier son visage d’enfant sage qui cache surement un démon derrière. Je reprends mes activités en essayant de ne plus penser à eux et en espérant ne pas les recroiser au cours du reste de la journée. Le reste de l’après midi se déroule sans trop de problème, j’ai retrouvé mon calme et bien vite oublié l’incident du début de journée, même si j’ai surveillé mes arrières ayant toujours la sensation que j’allais les voir tous débouler et repartir dans leurs jeux stupides. Mais rien.


Je dis au revoir à tout le monde et sort sur le parking, toutes les voitures sont parties, il ne reste que celle du personnel qui se tire au fur et à mesure. Certains de mes collèges me proposent d’aller boire un verre, mais j’avoue que j’ai plutôt envie de rentrer je viens de me taper une journée de douze heure et j’en ai ras le bol et puis j’ai envie d’une douche et surtout d’une clope, on n’a pas le droit de fumer au boulot, sauf au pose, et puis dans mon costume ce n’est pas évident. Je m’avance vers ma voiture mon sac à la main quand je remarque une silhouette assise à terre, au départ je ne m’y attarde pas, un pauvre gars paumé surement, je fais un dernier signe aux deux dernières voitures qui quittent le parking, il ne reste que la mienne. Comme souvent avant de prendre le volant je fume une clope, j’ai horreur de fumer dans ma bagnole et puis ma cigarette de ma dernière pause est plutôt loin. Je pose mon sac sur le siège passager et regarde à nouveau la personne assise, et d’un coup malgré le peu de lumière je le reconnais, c’est le petit con de ce matin, il a l’air seul. Et si j’allais le voir juste pour lui faire peur, non pas peur juste pour lui montrer que Teddy peut mordre et avoir la rage. Je récupère mon cran d’arrêt que j’ai dans la boite à gan, je ne veux pas lui faire du mal, juste lui coller une bonne trouille. Histoire de voir s’il crie après sa maman, s’il fond en larme, histoire de voir s’il a autant de courage que ce matin. J’enlève le foulard qui cache la vilaine cicatrice qui habite mon cou et défait deux boutons du col de ma chemise pour qu’il ne la loupe pas, et je m’avance vers lui en fumant tranquillement ma clope. Plus je m’approche et plus je jubile, je regarde dans les environs pour être certain que un de ses amis ne sorte pas d’un coin sombre. J’arrive à sa hauteur, jouant avec mon cran d’arrêt, il parait bien fragile assis là tout seul à attendre je ne sais qui ou je ne sais quoi. « Bonsoir, on attend gentiment sa maman petit. » Ma voix est à la limite de la moquerie, de toute façon n’importe quel ton que j’emploierai reste pour lui une voix inconnue. Je veux profiter de ce fait, de cet anonymat qui me donne un avantage, et puis de le voir seul si vulnérable comme si maintenant c’était lui le gosse confronter à la bête en l’occurrence moi. Va-t-il chialer comme une fille, crier s’imaginant en me voyant que je pourrais lui faire du mal, ou alors va-t-il encore jouer au petit chef et se rebeller. « Tu m’as l’air perdu, tu es tout seul, tu as un problème. Je peux t’aider tu sais, ma voiture est là, tu veux que je te raccompagne. » A la manière dont je lui parle il pourrait penser que je suis un pervers qui voudrait s’en prendre à ses fesses, mais loin de moi cette idée, les culs des mecs ce n’est pas pour moi. Je veux juste lire l’angoisse dans ses yeux, il a voulu jouer avec Teddy tout à l’heure c’est un fait mais là c’est Nolhann qui veut jouer avec lui et c’est une autre histoire.♦
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptyDim 27 Oct - 19:49

Je commence à m'impatienter. Je regrette que ma mère tienne absolument à venir me chercher. Je ne vais pas lui jeter la pierre. Elle travaille tard habituellement, mais pas aujourd'hui ; elle veut me faire plaisir en venant me chercher. C'est donc pour elle que j'ai accepté qu'elle fasse ce détour. Les mères aiment tant faire plaisir à leur fils. Mais elle a dû être retenue ; cela ne m'étonnerait pas, puisque ça arrive souvent. Lorsqu'elle viendra, elle sera désolée et se confondra en excuses de m'avoir fait attendre. J'aimerais bien que ce soit le plus tôt possible, pour qu'on en finisse rapidement. C'est pour elle, elle s'en sentira mieux. Pour l'instant, je ne suis pas inquiet. Pourquoi le serais-je ? C'est vrai, je suis seul sur un parking de parc d'attraction en fin de journée. Rien d'inquiétant. Je m'attends au pire à tomber sur des employés qui finissent tard - pourquoi pas notre bon vieux Teddy ? Des gens qui travaillent avec les enfants ne peuvent pas être vraiment méchants ; on a dû au moins surveiller leur casier judiciaire. Je suis donc détendu sur ma marche de trottoir. Je saisis donc mon téléphone. J'ai déjà reçu un message d'Aiden, qui est déjà rentré. Il veut prendre de mes nouvelles. Je lui résume brièvement ma situation. Deux secondes plus tard, il me répond qu'il me souhaite de ne pas tomber sur de ne méchantes mascottes grimaçantes. Je me mets à sourire. Je ne le prends pas au sérieux, et donc tout cela m'amuse beaucoup.
En fait, je ne suis pas seul sur le parking. Il y a un autre homme sur le parking. Je n'ai pas vu d'où il vient, je suppose donc qu'il travaille au parc. Il a à peu près la trentaine et ce qui me frappe tout de suite, c'est qu'il ressemble aux autres habitants : trop sûr de lui, trop bien dans sa peau. Je déteste ce type de personnes. Je n'imagine pas un instant qu'il puisse vouloir du mal à quelqu'un. J'ai tort. Je le confonds avec les gentils citoyens de Palm Springs, les grands adeptes de la corruption sur cette planète. Qu'est-ce qu'il peut faire de mal ? À part acheter des électeurs, des clients, des fans... non, rien de grave. J'ai vraiment tort. En fait, ce type n'est pas un rigolo.
Je ne le sais pas quand je remarque qu'il s'est avancé vers moi. Il avance d'ailleurs toujours. Je ne lui prête pas attention. Je commence à être fatigué d'attendre, mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de discuter avec le premier venu, en particulier quand je l'associe à un bourgeois de Palm Springs. Je me retiens d'ailleurs de ne pas pousser un grand soupir d'exaspération quand il devient évident que c'est vers moi qu'il se dirige. Je me dis alors que j'ai vraiment de la chance d'attirer tous ces riches boulets de la ville. Je ne sais pas ce qu'il vient me demander. Si c'est du feu, je n'en ai pas, je ne fume pas. Si c'est autre chose... de toute façon, je ne l'ai pas non plus. Idiot, je n'ai rien à t'offrir, alors retourne à ton palais d'argent et fous la paix aux braves jeunes gens.
Seulement, quand il me parle, je comprends immédiatement que je me suis trompé de cible. Il se moque de moi. Il a immédiatement compris que j'attendais ma mère. Ça me fait réfléchir. Je me dis que s'il a réussi à deviner cela, c'est qu'il n'y a que deux explications : ou bien il est observateur, et croit que je parle à ma maman, ou bien il est rodé et a un plan derrière la tête. Et comme je ne peux pas imaginer qu'il puisse être observateur - il n'a pas l'air très intelligent, comme tout le monde ici -, je penche d'emblée pour la seconde hypothèse. Bon. Ce type est mal intentionné. Je fais quoi maintenant ?
« Ça t'intéresse pas. » est ma réponse, que je formule d'un tout neutre afin de le tester.
S'il est observateur, il aura compris que je ne veux pas discuter. Je suis un solitaire. S'il est mal intentionné, tout ce que je dirai ne changera rien à la situation. Et effectivement, l'homme continue dans sa lancée. Il prend vraiment des airs de gros dur. Pour l'instant, j'ai des doutes, c'est vrai, mais tout va bien. Je préfère toutefois me lever. Je n'apprécie pas du tout le fait d'être assis pendant que monsieur me domine de toute sa taille, qu'importe ce qu'il dira de moi. Une fois que je suis debout, il n'a plus l'air aussi géant. Ce n'est pas pour autant qu'il a l'air inoffensif : il suffit de le regarder pour comprendre qu'il est capable de devenir violent. Je prévois déjà la suite et j'essaie de ne pas avoir l'air trop inquiet. Je ne suis pas un bon acteur en temps normal, mais je suis très doué pour ne pas exprimer d'émotions. J'ignore si ça fonctionne à présent, ni si mon cher inconnu est assez futé pour me comprendre. Je hausse les épaules, comme si je n'avais que faire de ce qu'il dit.
« Je ne t'entends pas, chanté-je. Tu disais quelque chose ? »
Je fanfaronne tant que je le peux. Parce que lorsque ça commencera - et ça va commencer -, je ne sais pas ce que je pourrais faire contre lui. Prier que ma mère arrive ? Je n'en suis pas encore là. Mais j'ai d'ores et déjà prévu la réaction appropriée : m'enfuir, tout simplement.. Et s'il m'empêche de partir, il faudra que je me débatte comme une véritable anguille. Dommage, je n'ai aucun moyen de lui infliger un choc électrique. Aucune arme. Tant pis. Du moment que je parviens à m'enfuir avant que ça ne dégénère, tout se passera bien. Bon. La première chose à faire, c'est de gagner du temps. Je dois parler, mais faire attention à ce qu'il fait. Comment s'étonner que, dans ces conditions, la tension commence à monter ? Je ne sue pas, parce que j'ai perdu la capacité à suer à Palm Springs.
« J'ai peeeur. » minaudé-je devant lui.
En tant normal, ça m'aurait fait rire de me voir comme ça. Je n'ai pas du tout l'habitude d'être ainsi. Je suis plutôt du genre... calme, indifférent, voire méprisant. Moqueur ? Jamais. Sauf avec lui. Et donc, je me prépare à prendre la poudre d'escampette. Trois, deux, un... c'est parti.
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptyLun 28 Oct - 11:49


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♦J’ai enfin fini et c’est avec un réel plaisir que je prends le chemin du parking, les enfants ça épuisent et puis ce costume me tue parfois. Je me demande même si vraiment je ne devrais pas chercher autre chose, ce n’est pas que le travail ne m’intéresse pas ou qu’il n’est pas valorisant comme certains pourraient le penser, c’est juste que certains jours la coupe est pleine. Et aujourd’hui elle a faillit déborder à cause d’une bande de jeunes idiots qui voulaient jouer aux mariolles. Mais la journée est fini, je vais rentrer, me laisser envouter par une bonne douche brulante et me perdre au fond d’un verre de whisky en compagnie de quelques grammes de poudre blanche. J’oublierais tous ces gosses, leurs rires, leurs cris, leurs larmes, j’oublierais même son visage, quoique si je le recroise je serais lui expliquer ma façon de penser. Mais là avant tout j’ai envie d’une clope, de sentir la fumée passer par mes poumons pour m’apaiser. Être apaiser comme si c’était la seule solution aux problèmes à mes problèmes. Je retrouve ma voiture et là je le vois lui, je pourrais partir mais il n’est pas question que je ne profite pas un tant soit peu de la situation qui s’offre à moi. En effet le hasard m’offre sur un plateau l’épine de ma journée, celui qui a faillit faire basculer Teddy dans le monde des brutes, celui qui c’est cru l’espace d’un instant entouré de ses sbires le chef de la meute. Non c’est trop tentant pour ne pas jouer le jeu de la provocation, juste pour lui prouver qu’il n’a pas le monopole de la bêtise et de la connerie, oui car quand on me cherche j’ai tendance à devenir con, j’y peux rien c’est plus fort que moi.    


Il m’a pourri ma journée, alors j’ai la ferme intention de lui pourrir sa soirée, après tout ce n’est que justice. Lui faire peur pour lui faire prendre conscience que tout se paie dans la vie, et que ce qu’il a fait ce matin ne restera pas impuni. Il est seul et il me parait si fragile sans ses petits soldats autour de lui. Je ne lui ferais aucun mal ce n’est pas physiquement que je veux l’attendre mais juste moralement, qu’il se remette en question sur ses actes même si pour lui ils lui paraissent insignifiants. Je m’avance dont vers lui en jouant avec mon cran d’arrêt espérant que cela déjà le mettra mal à l’aise, le fera douter de mes intentions. Une fois face à lui je parle sur un ton moqueur puis je le nargue comme il a su si bien le faire ce matin face à Teddy. Mais avec calme il me dit ne pas être intéressé, il essaie de garder une certaine aisance face à moi, je suis sur qu’au fond de lui il se pose des tas de questions, du genre *dois-je me méfier*,*est-il vraiment dangereux*, *dois-je fuir* ou bien encore *maman au secours*, j’avoue que je jubile de penser à cela. Le petit chef de ce matin se lève peut être pour se sentir moins petit, et pouvoir me regarder d’égal à égal plus facile comme posture pour affronter son ennemi, moi en l’occurrence. Il continue à jouer sur de lui, surement un moyen de ne pas me montrer sa peur, ou bien un moyen pour lui de ne pas affronter sa peur. Mais peut importe, il joue, il fanfaronne en chantant et en m’ignorant. Il espère surement voir arriver des phares, ceux de la voiture qui viendrait le sauver de cette situation qui ne doit pas l’amuser, mais aucune lumière ne se pointe à son secours, du moins pas pour le moment. Les seules lumières présentent sont celles des réverbères et celles plus faibles des étoiles qui ont envahit le ciel. Moi je reste calme, je ris intérieurement de le voir agir de la sorte, il suffit juste d’un ton dans la voix pour lui faire gober n’importe quoi, passer pour un pervers en recherche de chair fraiche est une idée subtile et surement effrayante pour lui. Mais mes mots portent leurs fruits pourris au fond de son âme, même si sur son visage un calme apparent reste gravé, je suis sur que c’est loin d’être de même dans sa tête.


Puis il lâche les mots dans un ton qui me parait fébrile, se fou t-il de ma gueule ou bien a-t-il vraiment la frousse, difficile à savoir, le personnage est assez complexe quand même. « Peur c’est idiot, les gosses ont peurs. Toi tu es un homme, non ? » Jusqu’où acceptera t-il le jeu ? Va-t-il implorer à genou ? Quoique je ne pense pas que se soit son style ou alors sous la lame de mon couteau. Mais non j’ai déjà eu ce contact sous ma propre gorge et je ne veux pas lui faire vivre ça, je veux lui faire peur mais pas le traumatiser. Va-t-il partir en courant cherchant une issus de secours au bout du parking ? Cela lui ressemblerait plus, de prendre la poudre d’escampette pour échapper à Teddy. Et en effet le voilà qui se met à courir. « Vas-y cour. » Et je me mets à emboiter ses pas, je le rattrape assez facilement, même si je fume j’essaie de garder la forme, en plus porter tous les jours le costume de la mascotte demande un entretien physique, alors pas de problème pour le rattraper. Je lui choppe le bras. « Et tu crois te barrer où comme ça ? » Je le regarde froidement et je le relâche, juste pour lui montrer qu’il peur fuir à nouveau mais cela ne servira à rien, je le rattraperais, au pire je le suivrais en voiture. « Alors on fait moins le fier jeune homme. » Je voudrais qu’il me reconnaisse, je sais qu’à un moment nos regards se sont croisés mais est-ce suffisant pour lui pour faire le rapprochement, il était tellement dans son rôle qu’il n’a pas fait attention à mes yeux. « Je veux juste discuter je ne te ferais pas de mal sauf si tu m'y obliges.» Un sourire narquois se dessine alors sur mon visage, oui je me fiche de lui et je veux qu'il le sache. « Je veux juste comprendre pourquoi tu te comportes comme un con avec les gens, surtout les mômes. C’est pour épater tes copains ? » Je rallume une clope. « Tu en veux une. » Je suis sur qu’il y a une bonne explication à son comportement de ce matin, il veut jouer au dur et c’est l’apanage de son âge mais c’est le fait qu’il s’en est pris aux enfants qui ne me plait pas. Même poussé par des amis il faut savoir se contrôler et voir ce qui est bien ou mal, ensuite son comportement envers moi c’est une autre histoire, il pense surement que seul des idiots sans cervelles peuvent jouer les mascottes.♦
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptySam 2 Nov - 16:21

Malheureusement, je ne cours pas aussi vite que je le voudrais. Je suis un peu rouillé, mes jambes ont du mal à s'actionner. Vraiment, personne n'entend le grincement de mes articulations ? C'est peut-être mon imagination. Au lieu de la fusée que je voudrais être, je ne suis qu'un gros pachyderme qui s'éloigne à pas lents. Par conséquent, l'inconnu ne tarde pas à me rattraper, il n'est pas décidé à me laisser partir, même s'il relâche vite mon bras. Il doit être très sûr de lui pour me lâcher, ou alors il ne ressent pas le besoin de montrer sa force. Je suis déjà bien heureux d'avoir réussi à conserver mon équilibre. Je sais à présent que ce type ne me laissera pas partir avant qu'il ait fini son petit manège. Il n'est peut-être pas si dangereux que ça, puisque pour l'instant, je reste libre de mes mouvements. Je ne peux pas partir, qu'importe, ça me prend du temps, mais je vais devoir être patient. Je m'efforce de ne pas soupirer, au cas où ça l'énerverait, mais c'est bien le genre de chose que j'aimerais faire à ce moment-là.
« Ça va, je vais rester, j'ai juste pas envie de t'écouter, c'est tout. »
J'aurais bien accompagné ma réplique d'un haussement d'épaules, mais en fait, je n'y pense pas. Je suis déjà un peu essoufflé à cause de mon mauvais départ. Plutôt que de foncer d'un coup, j'aurais dû gagner progressivement en vitesse. Je suis sûr qu'ainsi il n'aurait pas pu me rattraper. Sauf s'il court vite. Il court vite, sans doute. J'oublie complètement que je veux tenir un rôle. Comme mes prétendus amis ne sont plus là, je n'ai plus personne envers qui je veux donner une certaine image. Je ne peux tenir à leur amitié dans la mesure où je leur donne à voir ce qu'ils veulent voir. Je sais, c'est triste. Mais qui a dit que ma vie était heureuse ? Ce n'est qu'une fois seul que je me permets d'être plus naturel... et donc, cela explique pourquoi je ne suis plus aussi vantard. Mais puisque je ne suis pas exactement tranquille, et qu'il y a quelqu'un, je ne suis pas non plus le vrai Léo-Irvin... je suis un Léir en mode survie, on va dire. Sans doute l'étrange type l'a-t-il compris, car il m'affirme qu'il ne me veut pas de mal. Je le crois d'emblée, parce que je sais que si ça n'avait pas été le cas, il ne l'aurait fait que si j'avais des chances de m'échapper, et manifestement, ce n'est pas le cas. Il n'a pas vraiment l'air de m'en vouloir comme pourrait m'en vouloir un psychopathe. Même son sourire me met en confiance : je me dis qu'il ne me sourirait pas ainsi s'il me voulait du mal. Donc, je le crois. Et par conséquent, Léir-survie disparaît au profit de Léir-curieux.
Je me demande donc quel genre de personne peut venir parler comme ça à des inconnus. Sans doute un sans-abris. Il a des vêtements en bon état et il a l'air propre, et même s'il n'a pas l'air démuni, en tout cas, il n'a pas l'allure d'un milliardaire. Dans une ville comme Palm Springs, les gens normaux sont tellement rares que nous paraissons presque pauvres en comparaison. Il doit être en manque de compagnie s'il veut discuter. Je suis donc prêt à lui recommander n'importe quelle association caritative pour qu'il me laisse tranquille, parce qu'en règle générale, je ne suis pas un bavard.
Heureusement, je n'ai le temps de rien dire, parce que je me trompe complètement sur son compte. Il me parle de mon comportement, en particulier d'un mauvais comportement envers les enfants. Je me mets à réfléchir soigneusement. Étant donné que j'ai passé la journée dans un parc d'attraction, sa phrase tombe à point nommé. Je ne me rappelle pas avoir fait le con avec des gosses. Je repasse tous les événements de la journée, y compris celui dont il veut parler, mais je ne vois pas un moment où j'ai été, d'une façon ou d'une autre, méchant avec les enfants. Je me suis peut-être moqué d'un ou deux, c'est vrai, mais je n'étais pas le pire de la bande. Par conséquent, ce qu'il me dit a encore moins de sens qu'avant. Il doit donc se tromper de personne.
Comme je ne réponds pas, plongé dans mes pensées, il me propose une cigarette que je décline de la main. Je ne prends même pas le temps de parler. Au bout d'un certain temps, je m'accroche de plus en plus à ma conclusion.
« Désolé, tu t'es trompé de personne, j'vois pas de quoi tu parles. »
Mais cette fois-ci, je ne m'éloigne pas tout de suite, parce que je sais déjà que cette réponse ne lui conviendra pas. C'est classique : quand les gens se trompent, ils insistent toujours, et il faut leur répéter plusieurs fois la même chose pour espérer qu'en fin de compte, la vérité trouve le chemin de leur esprit. Je ne pense pas que cet homme est plus obtus qu'un autre, mais ce que je peux affirmer, c'est qu'il est franchement bizarre. En tout cas, je ne parviens pas à le cerner. C'est pourquoi je pense qu'il est important de mettre les choses au clair avec lui.
« Écoute, je sais pas ce qui te fait dire que je me comporte mal, articulai-je lentement, mais je peux te dire une chose : c'est pas moi. Moi, j'ai passé une journée tranquille au parc, et j'ai eu d'ennui avec personne, ok ? »
Mais en revanche, j'ai des ennuis avec toi, et je te dirais bien que c'est mal ce que tu fais, mais je sais que tu vas mal le prendre. Je passe donc sous silence ce que je pense de son intervention. Lui aussi aurait des choses à apprendre en ce qui concerne la politesse.
« Et je suis prêt à te le répéter autant de fois qu'il le faudra, jusqu'à ce que tu l'aies compris. » conclué-je.
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptyLun 4 Nov - 16:35


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Il court, il court le furet. C’est ce qui me passe dans la tête quand je le vois détaler comme un lapin, je décide de jouer à la tortue de toute façon je suis sur que je vais le rattraper. Aussi vite dit aussi vite fait, même s’il me fait le coup du un, deux, trois partez … je le rattrape et ma main chope son bras. Je le relâche aussi tôt, je ne veux pas lui faire mal, je veux juste lui faire peur. Je veux qu’il ravale sa morve et qu’il arrête de jouer les petits durs juste pour ce donner une contenance devant ses soldats. Je me demande d’ailleurs à quoi cela lui sert de jouer ce jeu débile, je suis sur qu’au fond c’est un bon petit gars, il a surement quelques problèmes mais de nos jours qui n’en a pas. Que l’on prenne les jeunes ou les vieux tout le monde à des problèmes, on vit dans un monde à problèmes, certains sont pires que d’autres, mais ça n’empêche pas que se soit pas toujours facile à gérer. Maintenant ça n’excuse pas le jeune homme pour son comportement loin de là et je pense qu’il vaut mieux essayer de le remettre sur le bon chemin tout de suite plutôt que de le laisser et qu’il finisse du mauvais côté de la barrière. « Tu n’as pas envie de m’écouter mais tu vas m’écouter et cela ne sert à rien de hausser les épaules. A part à te donner un genre qui ne te vas pas du tout si tu veux mon avis. » Mais je me doute qu’il s’en fou de mon avis, il doit juste vouloir se barrer et que je lui foute la paix, mais c’est mal me connaitre, je ne renonce pas aussi facilement. Il partira quand je lui dirais de partir et ce ne sera pas avant que je lui ai dis ma façon de penser.

Je commence à lui parler de son comportement avec les gosses, juste pour voir si déjà ça le tilter, s’il réagit au sujet. Vu que pour le moment il a gardé son calme et qu’il n’a même pas l’air d’avoir peur. Et c’est tant mieux car si je veux aller au fond des choses vaut mieux qu’il reste calme, je ne voudrais pas devoir le ceinturer ou lui foutre mon poing sur la figure pour qu’il m’écoute jusqu’au bout. Quoique cela se retournerait contre moi, agression sur un jeune con même si celui-ci ma pourri ma journée ce ne serait pas suffisant face à la justice. Mais on m’en est pas là, je lui propose une clope vu que j’en allume une mais il la refuse. « C’est rare chez les jeunes de ton âge de ne pas fumer. Tu vois que tu peux être un bon petit gars par moment. » Et je me mets à rire en voyant sa tête, c’est comme s’il voulait que je pense qu’il n’est pas la personne dont je parle. D’ailleurs c’est la phrase qu’il prononce ensuite, je vais erreur sur la personne à croire qu’il a perdu la mémoire sur ce qu’il a fait plus tôt dans la journée. « Oh non jeune homme, je peux te jurer que je ne fais pas erreur sur la personne. C’est bien de toi que je parle. »  Je tire tranquillement sur ma clope évitant de lui envoyer la fumée vers lui, je sais que cela peut être super gênant pour une personne qui ne fume pas. J’attends sa réaction, je le sens qui m’observe comme pour savoir comment je vais réagir, et je fais de même. Mais je suis prêt à réagir s’il essaie encore de fuir. Ensuite il me répète que je vais erreur et que ce n’est pas lui, qu’il a passé une journée tranquille et qu’il n’a pas eu d’ennui. Si avec Teddy mais c’est à croire qu’il ne fait pas le rapport entre les gosses et la mascotte et dont moi. Et tout en gardant son calme il continue à affirmer et il est prêt à le redire encore que je le confonds avec une autre personne.

« Bien sur j’ai Alzheimer aussi et non je ne te confonds pas. J’ai suffisamment vu tes yeux et ton visage en face de moi que je sais de quoi je parle. Je pourrais même reconnaitre ta voix les yeux fermés. C’est toi qui ne vois pas qui je suis et c’est pour ça que tu as du mal. » J’essaie un peu de lui mettre le doigt sur des indices sans pour autant lui dire tout. « Au fait tu n’as personne qui viens te chercher. » Il est vrai que le parc est fermé depuis un petit moment maintenant et je suis étonné qu’aucune voiture ne soit passé le chercher ou alors il devait rentrer seul. « Tu sais je peux te raccompagner, on pourra discuter et tu auras peut être le déclic par rapport à ce que tu as fait pousser par tes amis. Car oui ils étaient là au moment des faits, alors toujours aucune idée. » Je me doute qu’il a du faire d’autre chose ensuite, faire diverses attractions, faire chier d’autre personne, et du coup le petit incident avec le pauvre Teddy est passé aux oubliettes. Mais pour moi non même si ma journée a été bien rempli par la suite je n’ai pas oublié son mauvais comportement. « Alors ça ne te reviens toujours pas. Faut encore que je t’aide. Alors je récapitule, j’y étais et il y avait plein de gamins et tu n’as pas était très sympa avec eux et avec une autre personne présente à ce moment là. T’y vois plus clair maintenant. » Je le regarde comme pour sonder son esprit afin de savoir si il a enfin compris qui je suis ou si il faut que j’en rajoute une couche.♦
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptySam 9 Nov - 19:33

Je suis intimement persuadé que tout se passera bien et qu'il va bientôt se lasser, c'est pourquoi je me permets d'être aussi radical avec lui. Il a compris que j'avais envie de partir au loin, de toute façon, mais je sais faire preuve de patience s'il le faut. Je n'aime pas sa façon de me parler. Il semble me prendre pour un brave petit garçon. J'imagine que je dois lui sembler bien jeune, du haut de ma petite vingtaine d'années, mais je peux affirmer qu'il n'a pas l'âge d'être mon père, ce qui rend ses réprimandes d'autant plus désagréables. Je suis excédé quand il m'appelle jeune homme ou bon petit gars, comme s'il me prend de haut et qu'il met en doute ma moralité. J'aurais dû lui retourner son argument de la cigarette, mais j'avoue que sur le coup, je n'y ai pensé : lui n'est pas un bon petit gars parce qu'il fume. Chacun fait ce qu'il veut de son argent, après tout, et je ne vois pas quel plaisir il y a à acheter sa propre dépendance.
Il se contente de me répondre avec une ironie cinglante qui a le don de me mettre en rogne. J'ai rarement rencontré type aussi lourd, alors que pourtant, il n'a pas l'air bien méchant. C'est bien ça le problème avec lui : parfois, il se donne des airs de caïd, et d'autres, il adopte le discours ennuyeux d'un véritable adulte responsable. Par conséquent, je ne sais pas comment réagir, parce que quoi que je fasse, je suis en tort. C'est vrai, même en voulant l'éloigner de moi et en refusant sa prétendue voix de raison, je ne fais rien d'autre que de prouver que je ne suis décidément pas responsable. Il se donne raison, et bien sûr, c'est énervant. Et vexant. J'ai vraiment envie de me braquer, simplement parce que je n'aime pas être considéré comme un gamin.
Quelque chose dans son ton semble me rappeler quelque chose. Il a l'air très sûr de m'avoir déjà vu, mais son visage m'est inconnu. J'ai la certitude de ne pas être incapable de reconnaître ses traits, et c'est pourquoi que je pense qu'il s'est trompé. Mais en fait, quelque chose ne va pas avec lui. Il n'a vraiment pas l'air d'être un bon samaritain, juste une personne bien intégrée dans la société de consommation. Brusquement, je comprends qu'il a l'habitude de parler à des enfants. Mon institutrice avait exactement le même ton quand elle me réprimandait pour ma distraction. C'est peut-être pour cela que je n'aime pas sa façon de parler. Il doit donc travailler dans le parc d'attraction où j'ai passé la journée. Agent de sécurité ? C'est bien possible, car je ne vérifie pas leurs traits, mais j'imagine que j'ai pu être observé par eux. L'homme n'est pas une armoire à glace, mais il n'est pas chétif pour autant. C'est tout à fait le genre de personnes pouvant se fondre dans le décor et intervenir en cas de problème. Cela commence à m'inquiéter. Mon esprit fonctionne à plein régime pour trouver la faute que j'ai bien pu commettre.
Dans le même temps, il continue à parler, et l'impression de déjà-vu augmente, ce qui contredit ma thèse. En effet, j'acquiers peu à peu la certitude que j'ai déjà eu affaire à lui. Ma mémoire est trop brouillée pour que je puisse retrouver quand et à quelle occasion, et ce malgré la limite que j'impose nécessairement à la journée que je viens de passer. J'essaie de me remémorer le visage des employés que j'ai vus passer ; bien sûr, aucun ne correspond. Alors qu'il me propose de me raccompagner, il oriente ma piste vers mes amis. Cela m'intrigue. J'élude donc volontairement sa question, préférant ne pas en dire trop avant d'être certain de l'identité à qui j'ai affaire, mais je vérifie quand même sa bonne foi :
« Vraiment, tu me raccompagnerais ? »
Je ne sais pas si je le suivrais ou non. Disons que ce n'est pas très prudent, mais comme je ne sais pas s'il a l'intention de me laisser partir ou non, poser cette question ne coûte rien. S'il me ressort une autre phrase d'adulte responsable à ce sujet, je pars. Enfin, une fois son identité retrouvée, évidemment. Je réfléchis donc. Qu'est-ce mes amis m'ont poussé à faire aujourd'hui ? Ils m'ont poussé à venir, ce qui est déjà une chose non-négligeable. Mais je doute que l'homme me parle de ça. Ils m'ont poussé sur les attractions, ils m'ont poussé...
Qu'est-ce que j'ai fait déjà ?
L'autre ne semble pas décidé à se présenter de façon claire, préférant parler de lui par périphrase. Une fois que j'en ai pris conscience, c'est même plutôt comique. Je lance un grand « Ah oui ! » inspiré, comme si subitement tout me revenait. Pas exactement, en fait, je ne suis pas sûr en 100% de ce dont il me parle, mais je me revois effectivement entouré d'un groupe d'enfants brailleurs tendant les bras vers son idole.
« Le vendeur de barbe à papa ? Hum... non, en fait, vous n'avez pas la même tête. Alors... »
L'idée se forme d'elle-même dans mon esprit. Cette pauvre mascotte a essayé, par ses moyens récréatifs, de m'amener à me rappeler de lui, alors qu'en fait, la réponse était évidente. Finalement, je comprends mieux son côté comique. Le pauvre, il est à bien à plaindre, je comprends pourquoi il peut être aussi drôle et sérieux à la fois. Il est contraint à se ridiculiser dans son métier, mais il sait être autre chose. Sur le coup, ça me fait rire.
« Mais oui, c'est ce bon vieux Teddy ! » dis-je enfin, le visage subitement illuminé.
Mais je m'arrête bien vite de rire. Il n'est pas aussi drôle de se moquer de lui quand il est habillé normalement. Et puis, je ne dois rien prouver à personne, et si je ris, c'est bien plutôt de ma propre sottise que de lui-même, en définitive. Et comme je n'ai pas non plus le cœur à me moquer de moi-même, je finis par me taire. Teddy sans costume n'a pas l'air aussi amusant. La coïncidence est merveilleuse... mais inquiétante.
Car cet homme que j'ai devant moi est celui que j'ai tyrannisé dans le parc. Il a toutes les raisons de m'en vouloir. Et même s'il se donne un air responsable, je sais à présent qu'il a plusieurs visages et que je ne sais pas auquel je fais face. Il est professionnel ; mais à présent que rien ne l'oblige à se comporter comme une gentille mascotte, je crains le pire.
« Donc, tu es là pour me faire la morale ? » finis-je par demander timidement.
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptyVen 15 Nov - 21:31


"A force de me chercher on me trouve."

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♦Au départ quand je l’ai vu là tout seul assis par terre comme une pauvre âme en peine, je n’avais qu’une envie lui mettre mon poing dans la figure. Car en le voyant la rage que j’avais éprouvée après son départ était revenue me frappant à nouveau en plein visage. Oui je voulais le frapper, lui faire payer, lui faire comprendre, mais là plus je lui parle plus je m’apaise, je me demande même au fond de moi ce que je fous là, j’aurais du rentrer direct. Mais je ne l’ai pas fait et je me retrouve à faire deviner à un jeune mec, qui surement n’en a rien à foutre, qui je suis et ce qu’il a fait. Bon sang ça sert à quoi, j’en aurais quelle gloire et au final cela m’apportera quoi ? Rien, juste des heures de repos en moins et une prise de tête qui pourrait mal finir. Et  à lui cela lui apportera quoi ? Rien surement il oubliera bien vite et recommencera à la prochaine occasion. Alors pourquoi rester là, à lui faire la morale ou du moins une sorte de morale, car sur certains points je ne vaux pas mieux que lui. Je suis même surement pire. Enfin j’ai commencé le jeu alors autant le finir, juste histoire de faire bien, car j’aurais l’air de quoi si je me barrais maintenant, je passerais pour encore plus con. Et à sa prochaine visite il serait surement pire envers Teddy, même si ce n’est pas moi qui me trouve dans le costume. Et oui faut bien que je pense aux autres dans ce cas, faut pas que je me la joue solitaire. Alors je continue, cherchant ses points faibles, lui proposant une cigarette et même de le raccompagner. Oui il me fait presque pitié seul là à attendre quelqu’un qui a l’air de l’avoir oublier, et un tas de questions passe par mon esprit. Pourquoi est-il seul alors qu’il est venu avec des amis ? Qui devait venir le chercher, son père, sa mère, un frère ou une sœur ? Finalement j’étais en colère contre lui, et là je me ferais comme du souci pour lui au point de le ramener chez lui s’il le voulait. « Franchement oui, je te raccompagnerais même si au départ je suis venu à ta rencontre pour autre chose, mais cela m’ennuierais de partir et de te laisser là seul. Il se passe tellement de chose de nos jours. »


Mais même si cela ne me dérangerais pas je ne veux pas lâcher sur ce qu’il a fait, je veux qu’il trouve pourquoi au départ je suis venu vers lui. Même si au fond cela n’a plus d’importance, juste pour savoir jusqu’où il va aller et comment il va réagir. Va-t-il tout simplement reconnaitre son erreur et reconnaitre qu’il a mal agi. Ou alors va-t-il encore jouer à son jeu comme ce matin, voulant se faire passer pour un dur ce qui à cet instant est loin d’être le cas. Je pense que je sème le trouble au fond de son esprit en jonglant entre un personnage cool et un plus dur, enfin pas assez à mon gout. Pourtant j’aime donner des coups et en recevoir ne me fait pas peur, mais là face à lui et malgré toute la rage que j’avais je n’en ai plus aucune envie. Mais au lieu de battre en retraite et de baisser la garde il continue dans la provocation, tant dans sa façon de me regarder que de me parler. Il va finir par me faire perdre les bonnes résolutions que je suis en train de prendre. « Le vendeur de Barbe à Papa, franchement tu n’as pas mieux. » Joue pas trop tu vas finir par le payer et moi qui voulait te ramener et tirer un trait sur tout ça. Et puis l’idée de génie à l’air de lui traverser l’esprit il a enfin trouvé mon identité, et c’est rigolant qui l’annonce. « Et oui tu as gagné, c’est moi qui étais dans Teddy. » Il a l’air alors de se rendre compte de son comportement et arrête de rire, prendrait-il conscience de sa bêtise. Comprend t-il enfin que derrière le déguisement il y avait un homme et que ce qu’il a fait et dit a pu le blesser. Réalise t-il à quel point ce que l’a amusé ce matin était bête et méchant. Ou bien fait-il cela par crainte de représailles ne sachant du coup pas à qui il a réellement à faire. Son ton a changé lorsqu’il me demande si je suis là pour lui faire la morale, dans sa tête cela doit réfléchir bien vite sur la suite des évènements. « Disons que lorsque je t’ai reconnu je n’avais qu’une envie c’est te mettre mon poing sur ta jolie gueule. La morale je l’aurais abordé après. » Je rallume une cigarette, et je le regarde aucune rage, aucune haine dans mon regard. Il doit avoir dix ans de moins que moi, peut être même d’avantage, le frapper ne servira à rien et puis cela ne m’apportera plus rien. « Mais j’ai changé mes plans, je vais te faire la morale et puis je frapperai si cela ne rentre pas dans ton crane de jeune idiot. Cela te va. Je veux juste que tu comprennes que ce que tu as fais été puérile et méchant. Mais je ne suis pas sur que tu t’en sois rendu compte. » J’ignore comment je vais aborder la chose, j’ai été jeune aussi et des conneries j’en ai faites, mon frère m’a parfois couvert et inversement, mais je ne pense pas mettre moquer de quelqu’un comme il l’a fait aujourd’hui. Il est vrai que je ne suis pas le parfait exemple, ni le mec parfait et que je dépasse moi aussi les bornes, mais je dois essayer de lui faire comprendre que lorsqu’on s’engage sur un chemin pareil, cela peut mener bien plus loin. « On pourrait s’assoir pour discuter, on peut même s’installer dans ma voiture. Et t’en fais pas tu n’as rien à craindre pour tes jolies fesses, je ne mange pas de ce pain là, mon truc c’est les filles. Les mecs je leurs met juste des branlées. » Je préfère lui préciser les choses il pourrait s’imaginer n’importe quoi, notamment le fait que je pourrais m’en prendre à sa virilité. Et puis même s’il ne fait pas spécialement froid j’avoue que j’aimerai bien poser mon cul sur un siège, j’ai passé ma journée debout et je commence à avoir les jambes fatiguées.♦
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptySam 23 Nov - 21:19

À présent que je sais qui il est et que j'ai une petite idée de ce qu'il compte faire, tout s'éclaire. Je peux analyser enfin tout ce que j'ai fait ce jour-là et mieux comprendre chacune de ses réactions. En premier lieu, je réfléchis à mon comportement avec Teddy. Cette scène m'est complètement sortie de la tête parce que ce n'est pas le moment où je me suis le plus amusé. D'ailleurs, je ne me ressemble pas du tout. Moi qui ai tendance à être effacé et grognon, je me rends compte que ma mauvaise humeur est capable de me faire surmonter la muraille que je dresse autour de moi pour me faire faire des conneries. En bref, et même s'il est désagréable de le dire, que je suis faillible, imparfait. J'aurais aimé avoir une image plus positive de moi-même mais... dure désillusion.
Ensuite, je me rends compte pourquoi il est venu me voir ce soir. Il m'a reconnu, ce que je ne pouvais pas faire, car je n'ai vu que son déguisement. Et s'il parle comme un adulte responsable, parfois, c'est qu'il me considère comme un gamin insolent qu'il faut corriger - il aime bien prendre des airs de gros dur, j'ai l'impression. Je ne suis pas ce gamin insolent... mais je me suis comporté comme tel. Ça m'embête de le voir venir ainsi, toutefois, je dois avouer que je l'ai bien cherché. Il m'avoue d'ailleurs qu'il avait bien failli me cogner avant de me parler, ce qui me montre à quel point mon comportement de ce matin l'a énervé. Je ne dirais pas que j'en ai honte. Je suis simplement gêné de m'être laissé aller de la sorte, et oui, je vois bien que je lui dois des explications, et même des excuses. La seule idée que j'ai en tête, c'est de lui prouver que je ne suis pas celui qui l'a vu ce matin. C'est une question d'honneur, je pense. Je doute le revoir un jour, mais l'idée même que quelqu'un puisse m'en vouloir pour ce que j'ai fait dans un instant d'égarement me déplaît. Je veux peut-être contrôler mon image et je ne supporte pas de la voir écornée.
Et il n'y a pas que cela. J'ai pitié de lui, car il est obligé d'enfiler un costume ridicule pour gagner son pain. Je ne peux pas être certain qu'un jour, je ne finisse pas comme lui. Je suis encore étudiant, je m'engage dans des actions écologiques quand je le peux, mais je ne suis pas riche et je ne sais pas de quoi sera fait mon lendemain. Un jour, je pourrais être à sa place. Ce n'est pas drôle d'être moyen dans une ville de riches. Rien que pour cela, je suis enclin à m'expliquer.
« Alors je suis content que t'aies pas frappé d'abord. Ça me prouve que t'as du plomb dans la cervelle. Mais t'inquiète pas, j'ai compris. J'espère que tu ne crois pas que je suis tout le temps comme ça, parce que si c'était le cas, t'aurais raison de me choisir comme punching-ball (oui, j'ai l'air de quelqu'un de très raisonnable, mais en fait, je ne pense pas vraiment la partie sur le punching-ball, ce n'est qu'un argument à mon avis). »
Le problème, c'est que j'ai encore l'impression de me retrouver face à un adulte responsable et ennuyeux. Il devrait avoir compris depuis le temps que je déteste ça. Pourtant, il n'a pas l'air si vieux ni si mal fringué. Est-ce parce qu'il travaille avec des enfants, qu'il doit sans cesse surveiller ? J'imagine qu'il doit prendre le même ton avec un gosse de six ans. Du calme, Léir. Ce n'est pas grave. Le travail le plus difficile doit être fait. Et pour cela, m'énerver ne me servira à rien, si ce n'est à me faire perdre tout le crédit que je suis en train de gagner. Je suppose donc que ma réponse n'est pas satisfaisante pour lui. Il ne doit pas apprécier, par exemple, le fait que j'aie encore recours à l'ironie. C'est comme ça, ai-je envie de répondre. J'ai toujours été du genre à répandre mon venin sur les gens de cette ville, et à force, ça a teinté mon caractère, et je deviens bien trop vite insolent, prononçant des paroles que je ne pense pas, mais que je finis par regretter. Je me mets une nouvelle fois à sa place. Il doit vouloir que je m'excuse, que je reconnaisse m'être comporté comme un con et qu'à l'avenir, je lui promette de ne plus me comporter ainsi. Une telle promesse serait hypocrite, car je ne peux rien promettre. Je ne peux même pas exprimer mon amour à Alice ; alors, m'engager ainsi sur le futur, pour un inconnu, qui plus est... Il suffirait que je le recroise pour que ça soit risqué. Je n'ai pas envie de tenter le hasard.
« Bon, écoute, je suis désolé que tu aies été victime de mon déplorable comportement (c'est beau, n'est-ce pas ?). Ça n'avait rien de personnel. Je n'avais pas l'intention de t'embêter, mais tu sais, c'était si tentant, un gros nounours qui amuse les enfants. Avec mes yeux d'adulte (j'insiste sur ce mot, sait-on jamais), le spectacle n'a plus le même charme que quand j'étais enfant... voire même, c'était franchement grotesque. Mais je suppose que tu dois t'en rendre compte. »
Bel effet d'écho final, n'est-ce pas ? C'était facile à faire, car ça me permettait de tempérer mon propos en lui faisant partager implicitement mon avis. Cela étant, je doute qu'il puisse me donner tort sur ce point. Pour les enfants, on exagère toujours, et on simplifie les choses. Peut-être fait-il ça parce qu'il aime vraiment son métier, mais dans tous les cas, il doit bien voir que son apparence déguisée est un mensonge. S'il veut que je le lui dise, je lui dirai que je sais qu'il n'est pas le costume de Teddy.
Il semble las, et en a assez de traîner devant le parc, parce qu'il propose de monter dans sa voiture. Je le regarde d'un air soupçonneux, comme s'il y avait quelque chose de peu clair dans sa proposition. Je suppose qu'à vous aussi, on vous a dit de ne pas monter dans la voiture d'un inconnu. Il a l'air responsable, un adulte tout à fait normal, quoiqu'un peu violent dans ses paroles. Tout à fait équilibré, cela veut dire : non, s'il avait été parfait dans son rôle de directeur de conscience ou de gros dur, je me serais certainement méfié de lui. Mais, en l'occurrence, je pense avoir affaire à un homme sain. Il me fait même rire lorsqu'il m'affirme que mes fesses sont à l'abri.
« Quoi, c'est ça qui devrait m'inquiéter ? Écoute, tu travailles avec des gosses, donc ça veut dire qu'on peut te faire confiance. Sinon, gros scandale dans la presse, et ces messieurs-dames de la haute n'aimeraient pas ça. »
Je ne sais pas si c'est bien ou mal, ce que j'ai dit. Mais en tout cas, j'ai trouvé sa réplique plutôt drôle et je pense que je peux peut-être arriver à mes fins avec lui, si j'arrête de le considérer comme un adulte lourdaud. Reprenant mon sérieux, je lui répondis :
« Ok, ça marche. Mais comme je ne monte pas dans la voiture d'un inconnu, j'aimerais savoir comment t'appeler, ensuite je te suis. Au fait, moi, tu peux m'appeler Léir. »
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptyMer 4 Déc - 17:56


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♦Voilà que je lui propose de monter dans ma voiture, oui j’en ai marre d’être là dehors debout, j’ai passé ma journée debout et dehors. Et puis j’ai envie de rentrer ou plutôt d’aller me poser ailleurs qu’ici, oui boire un verre en charmante compagnie ou alors m’envoyer un peu de poudre blanche dans le nez toujours en charmante compagnie. Mais cela me fait un peu chier de laisser ce jeune tout seul alors que la nuit est tombée,  à attendre je ne sais qui, voilà que je veux jouer les protecteurs. S’il il lui arrive quelque chose je m’en voudrais même si au départ j’en avais carrément rien à foutre de lui et que le seul but était de lui faire la morale et peut être même de lui mettre une bonne trempe. Mais à force de l’écouter je me rends compte qu’il n’est pas si con que cela et que ce qu’il a fait ce matin il l’a plus fait pour épater ses petits soldats que par simple envie, même si par moment j’ai l’impression quand il me répond qu’il se fout un peu de ma gueule.  A panache de la jeunesse et de son je m’en foutiste je ne peux lui en vouloir pour cela. On est tous passé par là, à dose plus ou moins forte, j’ai fait pire et bien plus dangereux alors je ne peux pas lui en tenir rigueur. Et puis pour des jeunes de son âge c’est tentant d’embêter un ancien symbole de son enfance.  Oui l’ours Teddy vu par les enfants est adorable et ils ne pensent pas qu’un adulte puisse se cacher dedans, mais à l’âge du jeune homme c’est différent ils savent très bien qu’il y a quelqu’un dedans, qu’il n’y a plus rien de magique. Même si sa réaction n’était pas très sympathique, elle au final plus que naturelle et après tout il n’a pas était si terrible que cela, juste un peu chiant envers moi et il en est parfaitement conscient  ce qui est déjà bien. « J’espère surtout que tu ne recommenceras pas. Surtout avec moi, sinon cela risque de finir autrement. » Mais je pense qu’il a compris. Il est même très réaliste quand je lui propose de venir dans ma voiture et qu’il n’a rien à craindre pour ses fesses, il m’avoue carrément que si je craignais sur ce côté la ce ne serait pas bon pour l’image du rôle que je tiens dans le parc. Je n’y avais même pas pensé, de toute façon je ne suis pas blanc blanc entre la drogue et l’alcool mais personne ne le sait au parc je fais gaffe et j’évite de me faire prendre. Il est vrai que si ce genre de chose se savait je pourrais surement dire adieu à mon boulot et au déguisement de Teddy. Mais je ne fais aucune remarque sur cela, je ne suis pas à l’abri qu’un jour il me voit sous une autre facette et qu’il se rende compte que je ne suis pas si fréquentable que cela. Alors je préfère laisser couler cette remarque et passer à la suite.


Je le regarde au départ un peu étonné comme si je m’attendais plutôt à un refus qu’à une réponse positive, je rigole même à sa remarque par rapport au fait de monter dans la voiture d’un inconnu. « Ah si tu connais mon nom je ne suis plus un inconnu Léir. Ok cela me va. » Je lui tends ma main pour qu’il la serra après tout autant essayer de partir sur de bonne base et puis cela fait partir d’un certain savoir vivre de serrer la main d’un inconnu qui n’ai plus un inconnu après que son identité soit dévoilée. « Moi c’est Nolhann, et je suis content que tu acceptes ma proposition. Tu veux rentrer directement chez toi ou tu te sens d’aller boire un verre quelque part. Juste histoire de faire plus ample connaissance. » J’ignore même pourquoi j’y propose cela, pourquoi je cherche à en savoir plus sur lui au lieu de le ramener à sa maison et de profiter du reste de ma soirée. Peut être parce que je pense un peu au jeune que j’étais et que lorsque je le vois je me dis que si à moi on m’avait fait un peu plus la morale mon frère serait peut être encore en vie, que je ne serais peut pas accro à la drogue et à l’alcool. C’est idiot car il ne va surement pas tourner comme j’ai tourné et que ce n’est pas sur que tout ça l’aide. Enfin ça s’embrouille un peu dans ma tête, la fatigue oui ça doit être cela, ou alors un cas de conscience. « Alors on y va. » Je commence à me diriger vers ma voiture, après avoir allumée une autre cigarette pour le moment c’est le seul vice dont je peux profiter, le reste sera pour plus tard une fois que le jeune homme sera chez lui. « Au fait tu ne fumes pas mais tu touches à autre chose, l’alcool ou d’autre truc pas net. Ou alors tu es juste chercheur de merde avec les Teddy. » C’est idiot comme question mais comme ça je sais un peu comment je pourrais me comporter si par hasard il accepte de prendre un verre avec moi. Si je le ramène juste chez lui tout cela n’aura pas d’importance vu qu'il n'y aura surement pas de suite à cette rencontre. Même s'il revient un jour au parc viendra t-il voir la mascotte ou bien passera t-il outre le fait de venir l'ennuyer. Est-ce que j'aurais un jour la chance ou alors la malchance de le croiser dans les rues de Palm Springs, c'est peut être déjà arrivé mais c'était un inconnu parmi les autres et maintenant. Je tire sur ma cigarette comme si embrumer mes poumons et mon esprits pourrait me donner des réponses à toutes ces questions existentielles ou pas. Franchement Nolhann rentre chez toi et fou toi du reste comme tu sais si bien le faire, déjà tu devrais le laisser là au lieu de te préoccuper du sort de jeune con. Non je ne suis pas comme ça, enfin je ne pense pas, j'ouvre la voiture et avant de m'installer à l'intérieur je lui lance. « On fait quoi Léir, direct chez toi ou on passe par la case bar ? » J'ignore ce qu'il va répondre et j'ignore même ce que j'ai envie qu'il me réponde, le hasard a voulu qu'il soit à nouveau sur ma route alors laissons le hasard faire.♦
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptySam 21 Déc - 13:35

Il en a fallu du temps, mais nous avons enfin fini par nous comporter comme des personnes civilisées. Nous nous serrons enfin la main, comme le font deux personnes qui font connaissance, et j'apprends enfin qu'il s'appelle Nolhann. C'est toujours bien de pouvoir mettre un nom sur un visage, ainsi, nous allons pouvoir sortir du rapport jeune con-vieux sage qu'il s'est efforcé de construire et dans lequel je me suis empêtré. Je lui réponds poliment que je suis enchanté, simplement pour lui montrer que je sais être civilisé. Cela manque de sincérité, ce n'est qu'une formule comme une autre, qu'il ne remarque même pas, mais si je ne l'avais pas sorti, elle aurait manqué. Au final, c'est une manière comme une autre d'effacer le mauvais départ. Évidemment, je suis surpris lorsqu'il propose de faire un crochet par un bar avant de me ramener chez moi. Je trouve même ça assez suspect, même si je ne sais pas ce que ça cache. Il m'avait pourtant dit qu'il n'était pas intéressé, mais, soyons honnête, dans le contexte, ça me paraît tout le contraire. Vous aussi, vous auriez trouvé ça suspect qu'un homme qui, il n'y a pas deux minutes, vous faisait la morale, décide subitement d'aller boire un coup avec vous, comme si vous étiez un bon ami. J'essaie cependant de ne pas froncer les sourcils ou de montrer mes doutes sur ce qu'il a affirmé. Je me dois d'être poli - après tout, il est mon moyen de locomotion, puisque ma mère a apparemment complètement oublié qu'elle devait venir me chercher, et que si je dois l'attendre, j'en ai au moins pour une heure, le temps qu'elle reçoive mon message, se prépare, range la maison (au cas où un voleur débarquerait chez elle, elle préfèrerait que la maison soit bien rangée) et prenne enfin la voiture jusqu'à chez moi. Je dois donc affirmer que j'ai parfaitement confiance en ce qu'il me dit. Mais comme je ne suis pas non plus obligé de me comporter en jeune homme modèle avec lui, ma meilleure arme n'a pas changé : une bonne dose d'ironie et de sarcasmes devrait faire l'affaire.
« C'est sympa de proposer.  » dis-je avec un sourire en coin, comme si je trouvais cela parfaitement amusant.
Je lui emboite le pas jusqu'à sa voiture, bien heureux de quitter enfin ce parking sordide. Je ne sais pas si je vais remettre les pieds ici. L'entrée coûte tout de même assez cher, et reste un peu au dessus de mes moyens. Le parc est intéressant, si on excepte bien sûr les lieux destinés aux enfants où travaille Nolhann. Et c'est bien là le problème : je ne sais pas si la perspective de retomber sur lui dans le parc est très réjouissante. J'aurais toujours envie de l'appeler Teddy lorsqu'il porte son ridicule costume de nounours. Est-ce que ça le dérangerait ? En tout cas, c'est mieux que de l'appeler par son prénom devant des enfants - il serait capable de m'en vouloir parce que je casse toute la magie du costume aux yeux de ces charmants rejetons de parents pleins aux as. Mais ce ne serait pas très agréable, car ça me rappelerait mon comportement d'aujourd'hui, que j'aimerais bien oublier, parce qu'il n'est pas glorieux. Et puis, Nolhann sait à présent que je peux me comporter comme un imbécile. Ce serait donc tout à fait le type de personnes que je dois éviter, si je veux conserver une bonne image de moi-même.
Avant de me laisser monter dans sa voiture, Nolhann tient à savoir quel est mon plus grand vice. Je suis vraiment déçu qu'il ait encore une si mauvaise opinion de moi, je pensais que me montrer poli suffirait à lui faire comprendre que je ne suis pas ce jeune écervelé qu'il a vu dans le parc. J'essaie tout de même de garder mon calme, ce qui est nécessaire puisque je n'ai apparemment pas fait mes preuves. Je dois à tout prix monter dans sa voiture, et il serait stupide de l'énerver alors que, justement, je n'ai aucun de ces vices qu'il envisage, et je peux donc me permettre d'être parfaitement honnête sur moi. Je ne suis pas attiré par l'alcool, car je sors très peu et que même quand je sors, j'aime bien rester un minimum sobre, par peur de me faire trop remarquer. Je ne comprends pas ces gens qui souhaitent perdre le contrôle d'eux-mêmes et qui s'amusent de voir ce qu'ils sont alors capables de faire. Comme si cela révélait plus sur eux, alors qu'ils ne font que se comporter comme tous les autres. Évidemment, sortir quelque chose comme cela à Nolhann me ferait paraître trop sérieux, ou pas assez honnête. Comme s'il était normal pour un jeune de ne pas aimer se défoncer, doit-il penser ! Sinon, il ne m'aurait pas posé cette question. J'essaie donc de la jouer fine. La main sur la poignée de la voiture, bien décidé à montrer que je veux partir, je soupire avant de dire :
« Non, je ne touche à rien, je suis clean, soft et sobre. Tu es rassuré à présent ? Je n'ai pas l'intention de vandaliser ta voiture, ou de t'appeler encore Teddy. C'est juste que tu as un métier tellement con que c'est vraiment tentant de s'en moquer, tu sais ? Mais je suis passé à autre chose. »
Je parle comme si cela faisait des années que nous nous connaissions, et que le souvenir de notre première rencontre était désormais enterré quelque part dans un lointain passé, alors qu'il relève encore du présent. Je m'assieds pendant qu'il termine sa cigarette.
« Et toi, tu fumes, donc tu es plus louche que moi. »
J'aurais pu dire pire que moi, mais je n'avais pas envie de l'affliger. Je m'empresse de fermière la portière, de libérer le siège passager et d'attacher ma ceinture, car oui, je ne veux pas qu'il ait besoin de me le rappeler comme un bon adulte responsable. Ce n'est pas la voiture de milliardaire comme il y a tant à Palm Springs, on sent que Nolhann est un travailleur. Par conséquent, je la trouve plutôt agréable, sa voiture. Mais je n'ai pas l'intention de le complimenter, je ne suis pas sûr qu'il comprenne à quel point toute la richesse et la chaleur de cet endroit m'écœure. Je reste donc muet quand il rentre à son tour, mais je suis bien obligé de lui répondre lorsqu'il me demande ce que je compte faire. J'ai oublié de répondre, tout à l'heure, et il ne sait donc pas que je me méfie de lui, même si, une fois dans la voiture, j'ai assez d'espace autour de mon siège pour éviter de me sentir mal à l'aise. Surtout qu'il n'a pas de regard lubrique, ce qui aide. Ce mec est vraiment étrange, je me rends bien compte que je suis incapable de comprendre sa façon de fonctionner. C'est pourquoi je lui dis, de façon tout à fait détendue :
« Chez moi direct, au 130 Palm Springs East. Et ne t'avise pas de me faire la conversation en voiture, je ne suis pas bavard. »
En fait, j'accepte s'il le faut de parler. Mais je suis curieux de voir ce qu'il peut bien avoir à me dire.
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MessageSujet: Re: On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir   On aime bien faire chier la mascotte hein !! [Léir EmptyJeu 26 Déc - 10:33


"A force de me chercher on me trouve."

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♦Après réflexion ce petit gars n’a pas l’air si méchant que ça, je ne peux lui en vouloir de son attitude de ce matin, on fait tous des bêtises dans sa vie et cela n’est pas bien grave. J’ai vu pire en tant que Teddy et même en tant que Nolhann qui chose qui ont rendu ma vie plus triste et plus difficile. J’essaie juste de lui faire passer le message, après tout on a tous besoin de manger et le travail est quand le plus sur d’y arriver, sauf si on est né avec un compte en banque solide, ce qui n’est pas mon cas. Je pourrais faire autre chose, mettre à profit d’autre talent comme le fait que je connaisse le langage des signes mais Teddy ça me convient pour le moment. Peut être est-ce un moyen de me cacher au monde, derrière le déguisement il y a l’homme meurtri mais personne ne le voit et ne le connait parfois bien plus simple à affronter. Je lui propose alors de le raccompagner, il est toujours là à attendre et j’ai l’impression qu’on l’a un peu oublié, comme peut-on oublier son enfant, enfin les parents parfois. En plus je ne verrais mal partir et le laisser là sur le parking à l’écart de tout, je ne dis pas qu’il pourrait lui arriver quelque chose mais on ne sait jamais. Parfois on croit que tout est bien prévu et que rien de grave ne peut nous tomber dessus et puis boum c’est la tuile, alors je préfère prendre les devant et le ramener chez lui ou ailleurs. Il accepte, mais j’ai du mal à savoir si encore il se fou de moi ou bien s’il est toujours comme ça, Léir est vraiment difficile à cerner, peut être un genre écorché vif qui se protège de la vie et de tout se qui pourrait l’atteindre. Parfois on a besoin de faire des choses à l’inverse de notre vrai personnalité pour ne pas se laisser couler, il est peut être comme ça, c’est son armure son déguisement. Alors je laisse faire et ne renchéri pas.


Bien attendu avant qu’il ne monte dans ma voiture je ne peux m’empêcher de lui demander s’il n’abuse de rien, moi qui ai tendance à abuser de tout, quel exemple et comment je peux lui demander ça ? Peut être pour éviter qu’il fasse les mêmes conneries, faut pas grand-chose pour glisser vers le mauvais chemin et emprunter des routes que l’on regrettera plus tard mais là il sera trop tard. Alors encore une fois je joue les protecteurs, un peu comme un grand frère le ferait, un peu comme mon frère le faisait même si ce fameux jour ou il m’a entrainé vers, enfin il n’a pas réfléchit et je n’ai pas pu l’aider.  Aider Léir ne fera pas revenir mon frère, mais moi ça m’apaise, ça m’aide à lutter contre ses démons qui bouffe mon cœur. Je vois bien à son comportement qu’il n’a qu’une envie d’est de partir et d’en finir avec cette situation qui pour lui a surement assez duré. Mais il m’assure tout en soupirant qu’il est clean sur tous les points, une bonne chose déjà, qu’il n’a aucune intention de mal se comporter dans ma voiture, et qu’il évitera aussi de ce moquer de moi en tant que Teddy. Il m’avoue juste que mon métier et con et que c’est tentant de provoquer la situation, mais il est passé à autre chose. Ce qui est bien. « Ok ça me va, bon il est grand temps de partir je crois. » Je termine ma clope et lui s’installe sur le siège passager, n’oubliant pas de me faire remarquer au passage que je fume et que dans ce cas je suis plus louche que lui, puis il ferme la portière. Je lui réponds tout bas plus pour moi-même que pour lui, de toute façon la portière est fermée. « Si tu savais Léir, si tu savais. » Ma voix est presque triste, je fais le tour pour aller m’installer du côté du conducteur, il a déjà attaché sa ceinture surement par crainte d’une remontrance de ma part, cela me fait sourire en le voyant. J’en fais de même avant de mettre la clé dans le contact et de démarrer le moteur. Il me donne directement son adresse il veut dont renter chez lui, il n’a pas tout à fait confiance en moi ou alors il n’a pas envie e perdre son temps avec un mec comme moi. Je crois que c’est plutôt ça vu la suite de sa phrase. « Pas de problème Léir, direct chez toi, et pas de conversation inutile puisque tu le souhaite. Juste une dernière chose,  je n’ai pas fait tout ça pour te faire chier c’est juste pour t’éviter de faire de mauvais choix. On ne peut revenir en arrière après j’en sais quelque chose et on est obligé de vire avec, voilà fin de la discussion je te laisse tranquille. » En effet je n’ai pas envie de me prendre la tête le long du chemin même si il n’est pas bien long, et puis qui dis que je vais un jour le revoir ce jeune alors qu’est que j’en ai à faire de lui. Puis on arrive dans Palm Springs East, les numéros se succèdent, 125, 126, 127 … et enfin 130 je ralenti et stoppe la voiture. « Voilà Léir tu es chez toi, peut être à une prochaine fois qui sait la vie est remplie de surprise. Au revoir et bon soirée. » Je le regarde sortir et se diriger vers la porte de sa maison, j’attends qu’il soit rentré pour repartir, direction ma maison et mon lit.♦



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