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MessageSujet: Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie   Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie EmptyJeu 9 Jan - 14:30

Faut savoir partager.




Les enseignes des bars et autres clubs attirent les étudiants comme des mouches autour d’un pot de miel. Il a beau être relativement tard, la rue est bondée comme en plein jour. Certains sont déjà dans un état avancé d’alcoolémie et je ne donne pas cher de leur peau, sûrement que dans une heure ou deux ils auront déjà la tête dans le caniveau à rendre leurs tripes. Pauvres gamins… Halala, la découverte des limites de son corps. Toute une époque. Pas si lointaine finalement puisqu’il m’arrivait encore de me mettre dans un état déplorable dans cette même rue. Mais ce soir ce n’était pas l’objectif. Ce qu’il me fallait c’est de l’argent, et non pas le dépenser au premier bar rencontré. Le métier de photographe ramenait plus ou moins bien en fonction des boulots qu’on m’offraient au cours des mois et ce mois ci justement, ça avait pas été terrible terrible. Alors si je voulais continuer de payer la pension alimentaire pour voir Lily, j’avais dû me trouver un… petit boulot ? Alors non, hors de question que je me tape la plonge dans un resto ou que je joue les serveurs au rabais dans n’importe quel bar, trop fatiguant et dégradant comme boulot. Alors j’ai décidé de vendre une partie de ma récolte personnelle de cannabis. Ça a été dure comme décision. Après tout c’est moi qui faisait pousser ces petites merveilles dans ce qui normalement devait me servir de garage et ça n’avait rien a voir avec la merde qu’on trouvait chez certains dealeurs. Mais enfin bon, je m’étais promis de réduire ma consommation pour Lily alors plutôt que de jeter tout mon matériel autant en faire profiter les autres contre une petite participation.

Au fil des mois, je m’étais fait un nom, j’avais trouvé quelques clients qui me restait fidèle puis grâce au bouche à oreilles, j’en avais certains qui venait m’en acheter un peu rien que pour essayer. Forcément il fallait y mettre le prix, mais au moins ils étaient sûr d’avoir un produit de qualité. Je détestais me voir comme un dealer, parce qu’après tout je ne vendais que de l’herbe ! C’est presque plus une drogue aujourd’hui vu la consommation de plus en plus répandue. On parlait même de la légaliser ! Et putain, si ils le faisaient ça me retirerait une sacrée épine du pied, parce que dealer et jeune papa, forcément… ça fait pas sérieux. Enfin c’est pas comme si je trainais avec des gros bonnets un peu louche prêt à me péter la gueule pour trois fois rien. Je m’étais construis mon petit business tout seul et je comptais bien le rester. Bref, voilà comment je me retrouve une fois par semaine, le jeudi à trainer dans le quartier est de la ville. Il ne manquait plus que la petite pancarte « vend herbe bio » pour compléter le tableau mais ça aurait pas été des plus discrets. De toute façon mon signe distinctif c’était mon sac en toile vert kaki et que je trainais toujours près du Falls Martin, histoire de pouvoir passer le temps en buvant quelque verres si j’en avais envie.

La soirée se passaient plutôt bien, j’avais déjà vendu une bonne partie de mon stock alors qu’il restait encore une heure ou deux avant que je m’en aille. Pour passer le temps, j’avais sorti mon portable, m’était posé à une table à l’écart dans le fond du bar avec un bon vieux verre de whisky pour passer le temps. Putain, je remercierais jamais assez l’inventeur du smartphone, avec ce truc on pouvait rester des heures à strictement rien faire sans s’emmerder. Mais en pleine partie d’Angry Birds un mec s’assoit en face de moi. Je relève les yeux et ne peux m’empêcher d’hausser un sourcil. Totalement inconnu au bataillon, il a pas franchement la tête d’un petit fumeur de pétard comme j’en vois d’habitude. Lui, si il prend de la drogue ça m’étonnerait qu’il se contente du cannabis. L’idée que ça puisse être un flic me traverse l’esprit mais si c’est le cas, il doit faire parti des ripoux. « Je peux t’aider ? » Il a une tête a chercher les emmerdes et j’aimerais autant ne pas avoir à traiter avec ce genre de mec mais bon, puisqu'il est là.



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MessageSujet: Re: Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie   Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie EmptyLun 13 Jan - 8:10


"Partager, je ne connais pas ce mot."




♦Dans la vie il y a toujours quelque chose qui fait que même si tout est bleu et bien il y a toujours un coin noir au tableau idyllique de la journée. Oui cela serait trop chouette que tout marche tous les jours sur des roulettes, cela finirait par être ennuyeux si dans notre ciel bleu quotidien il n’y avait pas de temps en temps de petits nuages. Histoire de mettre un peu de piment dans la vie et de nous montrer que tout n’est pas acquis ni aussi facilement qu’on le pense. En ce moment tout rouler pas trop mal au boulot, l’ambiance, les gosses, enfin le top quoi, bon c’est vrai qu’il y avait quelques casses pieds mais dans l’ensemble c’était cool. Niveau vie privée est bien je me contentais de ce qu’elle m’offrait et j’avoue que cela n’était pas trop mal. Et il y avait Vitany qui prenait un peu plus d’importance chaque jour, sans trop savoir sur quoi cela déboucherait exactement la belle avait envie aussi de profiter de sa nouvelle liberté. Alors pas de prise de tête je n’avais pas l’intention de tout précipiter, je prenais là aussi tout ce que l’on me donnait. Finalement le tableau de ma situation n’était pas si mauvais. Mon activité parallèle se déroulait bien et me permettait de bien finir le mois et de pouvoir m’offrir des choses qu’un salaire n’offre pas, tout en faisant attention bien sur pas besoin de se faire repérer et de tout perdre. Puis il y eu un nuage gris, suite aux rumeurs qui couraient dans les rues, puis le nuage grossit et devint même noir, les rumeurs elles prirent de l’importance. Il y avait un jeune con qui venait me faire de la concurrence sur mon propre terrain, me piquant même certain de mes clients, fallait que je sache à qui j’avais affaire. Et pour couronner le tout Vitany avait un nouveau voisin qui avait l’air de lui faire les yeux doux d’après ce que j’avais compris. Du coup cela faisait deux nuages noirs dans mon beau ciel bleu et cela ne pouvait pas se passer comme ça, je n’avais pas envie d’attendre l’orage pour régler les problèmes.


Ce soir j’ai décidé de m’attaquer au premier nuage, celui qui essaie de me piquer mon job enfin celui que je pratique en extra. J’avais entendu dire que souvent il trainait du côté du Falls Martini, c’est un endroit que j’aime beaucoup en plus d’y avoir quelques clients, j’y ai aussi quelques conquêtes à vrai dire parfois je mêle les deux. Oui après un bonne petite éclate parfois on se sent plus ouvert sur certain terrain alors je saisi l’occasion et les belles ne disent en principe pas non à la prolongation du plaisir. Du coup je suis loin d’apprécier de savoir un concurrent trainer là-bas, c’est automatiquement un manque à gagner pour moi si ce mec arrive à ses fins. Alors après ma journée de boulot, je suis passé à mon appartement pour prendre une douche et me changer avant de filer direct au Falls Martini. J’ai une description de la personne que je cherche et où il a tendance à se mettre pour ses ventes, ensuite reste plus qu’à voir comment je vais l’aborder. Façon cool en me faisant passer pour un client et ainsi vérifier les dire, ou alors façon je cogne d’abord et j’explique après. Tout en évitant de cogner en public, mais je connais bien l’endroit et je sais où je l’emmènerais si j’en viens à cette solution, ça dépendra peut être de sa première réaction lorsqu’on se retrouvera face à face.


Je rentre direct dans le bar, salue quelques têtes au passage, notamment le personnel du bar à force ils ne connaissent, ils ferment même les yeux sur ce que je fais chez eux de toute façon certains sont aussi des clients. Je fonce tout droit à l’endroit ou monsieur mon concurrent est installé, je m’assoie en face de lui, sans dire un mot pas besoin vu mon regard, il doit comprendre ce que je cherche. Il joue avec son téléphone et a un verre devant lui, vu la couleur je pense à du whisky ici dans le bar spécialiste des cocktails au Martini. Il me demande s’il peut m’aider, j’hésite un instant avant de répondre, un serveur passe à cet instant me demandant si je prendrais comme d’habitude, je lui fais oui de la tête. Et puis mon regard se concentre à nouveau sur l’homme face à moi. « Oui, c’est sur tu peux m’aider. » En te tirant d’ici très vite si tu ne veux pas que je te fasse ta fête, mais ça je le garde pour moi, il y a trop de monde pour une altercation. « Il parait que tu vends du rêve, enfin c’est ce que l’on m’a dit. » Je le regarde toujours aussi fixement pour le moment il n’a pas l’air d’être inquiet ou s’il est il ne le montre pas, il doit avoir l’habitude des situations un peu merdique, ça vaut mieux quand on fait ça. Le serveur revient avec un cocktail fumant d’une couleur rouge vif. « Merci, je règle plus tard. » Je bois une gorgée de ce délicieux mélange tout en pensant à ce qu’il boit. « Tu n’as pas craqué pour un de leur savoureux cocktail, tu devrais essayer. Rien à voir avec ce bon vieux whisky. » Je laisse un instant son regard pour voir qui se trouve autour de nous, il y a pas mal de monde, certain que je ne connais pas, mais ça brasse tellement ici alors c’est un peu normal. «  Bon on fait ça ici où dans un coin plus calme disons à l’abri des regards. » Je garde mon calme pas la peine d’éveiller des soupçons à mon égard, je ne veux pas qu’il se méfie d’entrée sinon c’est cuit. Je veux juste qu’il me suive pour pouvoir m’expliquer tranquillement ou gestuelle-ment avec lui, tout dépendra de ce qu’il va me dire. En attendant je laisse glisser doucement le cocktail dans ma gorge, c’est vraiment agréable.♦
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MessageSujet: Re: Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie   Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie EmptyVen 17 Jan - 15:52

Regarde dans un dico.





Plus je le regarde et moins il a l’air d’un flic. Personne ferait à un flic qui vous regarde comme si il voulait juste vous éclater la gueule contre un mur… Enfin faut dire que pas mal de flic pourrait avoir envie d’éclater ma gueule contre un mur mais bon, quand même. Il a pas non plus l’air en manque qui vient demander une dose, en général les nouveaux clients arrivent pas avec leur air sûr d’eux comme si l’endroit leur appartenait et c’est exactement cet air qu’il abordait en commandant un verre. Comme si ce mec était chez lui et que tout ce qui était dans ce bar lui appartenait. Sauf que pour avoir rencontrer le gérant à plusieurs reprises, il n’avait en aucun cas sa gueule. « Oui, c’est sur tu peux m’aider. » Je dis rien, attendant qu’il me demande exactement ce qu’il veut pour sortir le matos. Et encore… Va peut être me falloir un peu plus que ça pour que je sorte ma cam. J’ai vraiment aucune confiance dans ce gars. « Il parait que tu vends du rêve, enfin c’est ce que l’on m’a dit. » Je m’abstiens de rire à la formulation employé. Vendre du rêve… Peut être, enfin moi je vend surtout de l’herbe après… C’est vrai que je suis beau gosse mais je suis pas aussi vaniteux pour dire que je vend du rêve. « Peut être ouais, tout dépend de ce dont tu rêves. » Le serveur revient pour déposer un cocktail devant lui et je ne peut m’empêcher de me dire que si il s’installe à ma table, ça risque sûrement de faire fuir les autres clients. Bon je sais pas ce qu’il veut mais ce serait pas mal si il pouvait se magner un peu au lieu de s’installer. « Tu n’as pas craqué pour un de leur savoureux cocktail, tu devrais essayer. Rien à voir avec ce bon vieux whisky. » Je roule des yeux tandis qu’il regarde aux alentours, cherchant je ne sais quoi. En plus d’être franchement bizarre comme mec, il a franchement l’air un peu à l’ouest. Dans deux secondes, j’ai l’impression qu’il va se mettre à me parler de la pluie et du beau temps ou de la fille canon assise au bar. «  Je suis plutôt d’humeur pour un bon vieux whisky. » Pourquoi est ce qu’on parle de ça sérieux ? Déjà pourquoi je pourrais pas prendre un whisky dans un bar ? Même si c’est un bar à cocktail, qu’est ce qu’on s’en fout après tout de ce que je bois. Faut vraiment qu’il arrête de tourner autour du pot là.


«  Bon on fait ça ici où dans un coin plus calme disons à l’abri des regards. » Cette fois j’éclate de rire franchement. Je sais pas trop ce qu’il veut qu’on règle à l’abri des regards mais je ne peux m’empêcher de répliquer : « Désolé mec, je vend pas ce genre de rêve… Et puis je les préfère blonde avec un peu plus de seins en fait. »  Ouais, ok, j’avoue je cherche un peu la merde là en mettant son orientation sexuelle en doute. Il a pas la tête d’un gars qui hésite à se servir de ses points pour régler un problème mais je suis loin d’être le gars qui s’écrase dès qu’un mec qui fait de la gonflette à le poing qui le démange. Je finis mon verre d’une traite et jette un coup d’oeil aux alentours. En fait peut être qu’il voulait qu’on aille à l’abris des regards pour qu’il puisse me casser la gueule sans déranger tout le monde, ben c’est con parce que j’ai aucunement l’intention de bouger mon cul de cette banquette. «  Bon sérieusement t’es venu pour quoi là en fait ? Parce que c’est pas que je trouve tout ton charabia inintéressant mais j’ai pas que ça à foutre… » Cette fois je le fixe droit dans les yeux en attendant sa réponse, je sais pas ce qu’il veut mais va bien falloir qu’il le dise clairement et pas avec des métaphores à deux balles. Si il veut de l’herbe, il le dit. De toute façon avec tout le brouhaha aux alentours je vois pas bien qui est ce qui pourrait le remarquer. Dans ce cas là je lui file son pochon discrets sous la table et puis basta c’est fini. C’est comme ça que je marche, si à chaque fois que j’avais un client, je devais me lever pour aller faire ça aux toilettes ou dans la ruelle adjacente, là c’est clair que ce serait suspect et que tout le monde me prendrait pour la pute du village.



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MessageSujet: Re: Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie   Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie EmptyJeu 23 Jan - 21:15


"Je n'ai pas ce genre de livre chez moi."




♦Il y a des choses qui ne se partagent pas, tout à un prix j’ai bossé pour me faire une clientèle ici, j’ai gagné ma place parfois avec des coups bas, parfois honnêtement alors il n’est pas question que l’on marche sur mes plates bandes. J’ai besoin de savoir, de le voir, de connaitre celui qui ose poser son empreinte sur mon terrain. Je ne lui ferais pas de mal, je vais lui expliquer comment ça marche ici par contre s’il ne comprend pas et bien j’aviserais. Une bonne bagarre cela ne fait pas de mal une fois de temps en temps sentir le gout du sang sur ses lèvres, et le poids des coups sur ses joues. La soirée risque d’être fort mouvementée mais après tout cela vaut le coup.


L’ambiance est plutôt électrique entre nous, je peux sentir ses décharges me chatouiller les bras. J’essaie de le cerner tranquillement tout en me commandant un de leur fabuleux cocktail, j’ai mes habitudes ici et le serveur ne se fait pas attendre. Connait-il autant de monde que moi, lui aussi a-t-il ses petites entrées. Il garde son calme tout en sirotant son verre de whisky, imperturbable. Je cherche à le déstabiliser voulant voir jusqu’à quand il va garder son sourire sur son visage. Rien qu’en le regardant j’ai envie de cogner, bon sang c’est le genre de mec qui me fou en boule. Je reste vague sur ce que je recherche, pas besoin d’être clair dans ces moments là et puis si les rumeurs sont vraies il doit se douter de quoi je parle.  Mais quand je lui propose d’aller dans un coin plus calme à l’abri des regards il éclate de rire, je ne vois pas en quoi ma demande est sujet à rigolade.  « Désolé mec, je vend pas ce genre de rêve… Et puis je les préfère blonde avec un peu plus de seins en fait. » Je le regarde alors droit dans les yeux, je suis même furieux, comment peut-il imaginer que je veux aller dans un coin calme pour ça. « Je ne suis pas une tarlouze, mec. Tu fais erreur sur ce que je cherche. » Je serre mon poing sous la table, comme je voudrais lui écraser ma main sur sa petite gueule d’ange. Mais je ne retiens je veux d’abord savoir ce qu’il vend exactement et à qui il le vend est-il en train de me piquer ma clientèle ou bien alors ce fait-il tout simplement la sienne. J’ai l’impression que ma présence commence à le déranger, il doit se demander ce que j’attends et moi je compte bien faire durer le suspens, je veux qu’il craque en premier.  «  Bon sérieusement t’es venu pour quoi là en fait ? Parce que c’est pas que je trouve tout ton charabia inintéressant mais j’ai pas que ça à foutre… » Voilà monsieur s’impatiente, c’est ce que je voulais, c’est ce que j’attendais.  Son regard se fait plus présent, plus insistant, et j’accroche mes yeux aux siens sans lâcher un morceau de l’espace qui est entre nous.  « Tu ne te doutes pas. Tu n’as aucune idée de ce que je veux. Pourtant je pense que mes renseignements sont bons et que je suis en face de celui que je cherche. » Je me lève sans le quitter des yeux, pose ma main sur son bras le plus calmement du monde. « Suis moi, ne t’en fais pas il ne t’arrivera rien. Avec moi tes fesses sont à l’abri, je ne mange pas de ce pain là. Par contre il y a des choses qui font que l’on règle et cela ne peut pas se faire ici aux yeux de tous. » Je serre un peu son bras pour lui faire comprendre qu’il n’a pas trop le choix. « Écoute si on m’a bien renseigné tu me fais concurrence alors je voudrais un endroit calme pour discuter, car tu vois ici c’est mon terrain de chasse et il n’est pas question que tu en prennes possession. Alors tu me suis ou je te tire de force. » Ma main se fait plus insistante sur son bras, mes yeux sont à la limite de la rage, je sens que la colère monte, mais j’arrive encore à la contenir, pour combien de temps. Je sais que si je le frappe personne ne bougera, car la plupart des personnes assises dans la salle savent qui je suis. Mais je n’ai pas envie de le frapper pas avant de savoir ce que je veux savoir. C’est alors qu’un de mes clients m’interrompt. « Nolhann on fais une partie. » C’est notre code entre mes clients et moi, ainsi personne ne se doute de quoi on parle. « Oui, mais je suis occupé là tu ne vois pas. » Le mec me regarde puis nous regarde, imaginant sans doute que je suis avec un client. « Il peut jouer avec nous, moi perso ça ne me gène pas. » Là je crois qu’il va y avoir un problème car je ne suis pas sur que celui que je tiens par le bras soit prêt à jouer avec nous vu le regard qu’il me lance, il n’a pas l’air de comprendre de quoi on parle. « Allez Nolhann, je n’ai pas le temps. » Je tire alors d’un coup sec sur le bras de mon concurrent pour l’entrainer avec nous dans un coin où j’ai mes habitudes, fallait bien que cela arrive ce genre de truc. « Allez on y va, je vais te donner ce que tu veux. » Puis je m’adresse à celui que je tire contre sa volonté. « Suis moi et ne pose pas de question, de toute façon il ne t’arrivera rien. Et comme ça je vais d’une pierre deux coups. Je règle son problème et le mien par la mienne occasion. Oui j’avais oublié tu es un problème pour moi. » Et nous voilà parti tous les trois vers un petit réduit qui me sert de bureau ou je vends ma drogue. « T’inquiètes pas on ne va pas dans un coin sordide. »Je le regarde un petit sourire narquois aux lèvres.♦
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MessageSujet: Re: Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie   Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie EmptyVen 24 Jan - 14:41

Ça ne m'étonne pas.






Au fur et à mesure de la conversation, les masques tombent, et visiblement l’agacement de mon voisin de table l’emporte doucement sur son air faussement aimable. De toute façon, même en faisant un effort ce mec ne m’inspirait en aucun cas confiance alors autant qu’il arrête de tourner autour du pot en se montrant sous un faux jour. Ce mec aurait pu se faire graver Je cherche la merde en lettre d’or sur le front que ça m’aurait fait le même effet. « Je ne suis pas une tarlouze, mec. Tu fais erreur sur ce que je cherche. » Je ne peux m’empêcher de sourire en l’entendant se défendre. Mère nature ne m’a pas doté du don de télépathe mais ce n’était pas nécessaire pour savoir que la seule chose qu’il voulait à ce moment c’était me faire bouffer mes dents. Lorsque je lui demande enfin clairement ce qu’il veut il se met à me fixer droit dans les yeux comme si il allait me bouffer. Super, jeu de regard pour voir qui détourne les yeux en premier, j’en avais pas fait depuis le collège dis donc. « Tu ne te doutes pas. Tu n’as aucune idée de ce que je veux. Pourtant je pense que mes renseignements sont bons et que je suis en face de celui que je cherche. » Ok, bon il est là pour la drogue, ça je m’en étais plus ou moins douté vu que j’étais ici uniquement pour ça et que ces soirs là les seuls inconnus à m’aborder venaient m’acheter de l’herbe. Mais il avait pas l’air de vouloir acheter de l’herbe lui… Du moins quand on vient acheter de la cam on évite de défier le dealeur, on vient, on donne l’argent, on a ce qu’on veut et on se barre. Point. Il se lève et pose une main sur mon bras. Je serre des dents pour éviter de lui balancer un coup de point dans les couilles, ce qui serait relativement simple vu sa place. « Tes méthodes de drague sont douteuses… » Oui, oui, je compte bien l’emmerder avec ça tant qu’il se comporte comme si j’étais une pute au rabais. « Suis moi, ne t’en fais pas il ne t’arrivera rien. Avec moi tes fesses sont à l’abri, je ne mange pas de ce pain là. Par contre il y a des choses qui font que l’on règle et cela ne peut pas se faire ici aux yeux de tous. » Sérieusement ? C’est censé me rassurer sur son hétérosexualité tout ça ? Avec moi tes fesses sont à l’abri, je ne mange pas de ce pain là… Rien que cette phrase me donne une nouvelle fois envie d’éclater de rire mais je m’abstiens puisque visiblement la conversation est sérieuse. «  Je vois pas bien pourquoi je te suivrais, j’ai aucune affaire à régler avec toi perso. Faut que tu te détendes mon coeur… » Je lui lance un faux sourire, m’amusant bien finalement à me foutre de sa gueule mais sa prise se resserre sur mon bras. « Putain faut te détendre mon gars… Va baiser un coup au lieu de me faire chier, ça pourra pas te faire de mal. » Pourtant il a pas l’air d’accord avec ma version des choses puisque sa main se crispe d’avantage, mais je ne lui ferais pas le plaisir de faire une grimace de douleur ou quoi que ce soit d’autre continuant de le fixer dans les yeux impassible. « Écoute si on m’a bien renseigné tu me fais concurrence alors je voudrais un endroit calme pour discuter, car tu vois ici c’est mon terrain de chasse et il n’est pas question que tu en prennes possession. Alors tu me suis ou je te tire de force. » Ah putain, tout ça pour ça ? Monsieur se prend pour le dealeur officiel de la ville et n’apprécie pas qu’on vienne marcher sur ses plates bandes ? Bordel, y a des jours où New York me manque sérieux. «  Ha… Je savais pas que t’avais déposé un brevet et tout le bordel. Je devrais peut être me renseigner à la mairie ou chez les flics. » C’est vrai que si il se retrouvait avec les flics sur le dos, il pourrait très bien me balancer à son tour, mais pour quelques grammes d’herbes la peine ne serait pas si sévère, à voir si lui se contentait d’herbes ou avait un peu plus de matos cacher dans son sac. Enfin, au finale je sais pas grand chose de ce mec, donc j’aurais bien du mal à le dénoncer.


« Nolhann on fais une partie. » Nolhann ? Ok, bon ben au moins j’ai son prénom et en plus je sais son petit code pour venir acheter de la drogue, je pourrais presque monter mon petit dossier maintenant, merci au jeune couillon qui vient de se ramener. «Oui, mais je suis occupé là tu ne vois pas. » Je roule des yeux en l’entendant. «  Te dérange pas pour moi… » Le mec me regarde perplexe puis de nouveau le fameux Nolhann.« Il peut jouer avec nous, moi perso ça ne me gène pas. » Mon dieu… J’ai atterri ou moi sérieux ? On peut plus vendre de l’herbe tranquillement dans cette ville maintenant ? « Les mecs changer de code je vous en supplie, j’ai l’impression que vous m’invitez à une partouze gay là sérieux… » Enfin bon si ça lui plait les parties à Nolhann hein, tant mieux. Faut juste qu’il arrête de mater les films de gangster des années 50 quoi. Les codes et vas y que j’essaie de faire peur au concurrent parce que c’est mon territoire. On se croirait dans un documentaire animalier. « Allez Nolhann, je n’ai pas le temps. » Bordel mais donne lui sa cam au pauvre junkie qu’il arrête de pigner comme ça, ça en devient agaçant. D’un coup il tire sur mon bras m’arrachant à ma place et j’ai à peine le temps de choper mon sac qu’il nous fait traverser le bar. « Allez on y va, je vais te donner ce que tu veux. » Wouhou, que je suis heureux pour lui. Mais pourquoi il faut que je vienne moi au juste ? Pour être témoin… Ok pourquoi pas au moins j’en saurais plus sur sa manière de faire dans le cas où il décide de me casser la gueule. « Suis moi et ne pose pas de question, de toute façon il ne t’arrivera rien. Et comme ça je vais d’une pierre deux coups. Je règle son problème et le mien par la mienne occasion. Oui j’avais oublié tu es un problème pour moi.» Ce mec est vraiment mais alors vraiment vraiment bizarre… Faut qu’il arrête de toucher à sa marchandise, ça lui attaque le cerveau. «  Sans dec’… J’avais pas encore compris. » Oui bon je doute qu’il ne m’arrivera rien mais si il pouvait faire ça rapide histoire de me lâcher plus vite, je lui en serais reconnaissant. « T’inquiètes pas on ne va pas dans un coin sordide. » Il me fait un petit sourire narquois que je lui rend avant de me retrouver dans un espèce de placard à balais aménagé. Je retire mon bras de son emprise et le masse légèrement à l’endroit où il le tenait. Ce con a sûrement laissé une marque. N’essayant même pas de m’enfuir, je fais le tour de la pièce enfin si on peut appeler ça une pièce. En gros en dix pas on a déjà fait le tour. « Sympa ton clapier à lapin… T’as sucé qui pour l’avoir ? » Je crois qu’il va finir par me tuer, et cette idée me ferait chier dans la mesure où ça attristerait Lily. Donc j’essaie de la jouer plus cool. J’ai pas peur de me faire massacrer la gueule, mais l’idée que mon visage boursoufflé de cicatrice puisse faire peur à ma fille et conforte Sara dans l’idée que je suis un mauvais père m’emmerde un peu. Je m’appuie contre un mur et croise les bras pour attendre qu’il en finisse avec son client. Vu ce qu’il lui donne, on joue pas du tout dans la même cour. Moi je suis qu’un pauvre petit revendeur d’herbe que je cultive moi même alors que lui a assez de poudre pour faire planer toute l’aéronef. Bon, j’imagine qu’il vend aussi de l’herbe et que du coup j’ai dû lui piquer des clients. Forcément si il la rachète a des plus gros poissons ça risque d’être de la merde, faut faire marcher l’économie locale. « Bon tu comptes faire quoi au juste, me casser la gueule pour me donner un avertissement ? Et après ? Je compte pas arrêter du jour au lendemain. J’ai besoin de fric, et on vend même pas les même choses… Je vois pas ce que tu viens me faire chier avec tes airs de gros dur parrain de la drogue là… »


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MessageSujet: Re: Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie   Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie EmptyMer 29 Jan - 21:36


"Pourquoi tu en as un, toi de dico."




♦« Je vois pas bien pourquoi je te suivrais, j’ai aucune affaire à régler avec toi perso. Faut que tu te détendes mon coeur… »  Le jeune homme est plutôt du genre chercheur de merde au lieu de s’écraser face à moi il se la joue attention c’est moi. « Putain faut te détendre mon gars… Va baiser un coup au lieu de me faire chier, ça pourra pas te faire de mal. » Et puis il me saoule à faire allusion à mes préférences sexuelles, est ce que je parle des siennes. Il est vrai que je ne suis pas très clair peut être sur mes intentions mais ce n’est pas la peine qu’il en rajoute une couche. Je vais vraiment finir par lui mettre mon poing sur la gueule et il ne l’aura pas volé.  « Ha… Je savais pas que t’avais déposé un brevet et tout le bordel. Je devrais peut être me renseigner à la mairie ou chez les flics. » Pourquoi il la ferma pas sa grande gueule, ce n’est pas possible faut que je tombe sur un emmerdeur, moi qui pensais régler ça en deux minutes chrono, je crois qu’il va falloir que j’y passe la nuit. Pour arranger tout ça un de mes clients vient se mêler à l’histoire, mais j’ai fait quoi à celui qui est censé être notre ange gardien pour mériter cela, c’est trop demander que l’on me foute la paix. «  Te dérange pas pour moi… »  Mais rien n’y fait mon client est plutôt du genre tenace, ce n’est pas ma journée et je crois que cela ne va pas être ma nuit. « Les mecs changer de code je vous en supplie, j’ai l’impression que vous m’invitez à une partouze gay là sérieux… » Et bien sur monsieur renchérit dessus, en plus maintenant il connait mon prénom et le code que j’utilise je dis que ce n’est pas ma soirée. Cela risque de me mettre encore plus dans la merde, il va falloir que je lui fasse perdre la mémoire à ce petit mec.  Reste plus qu’à trouver la méthode que je vais employer, la force ou la douceur ou un mélange des deux. Bon il y en a marre j’entraine par le bras mon nouvel ami et mon client afin d’aller dans mon coin tranquille et de régler cela rapidement et sans bavure. Parce que là franchement c’est plus vivable entre les deux. Je le rassure enfin d’une certaine manière, je ne vais pas non plus me montrer sympathique avec un mec qui me pique mon fric en me piquant mes clients, non faut qu’il est un minimum les chocottes. Même si je ne sais pas si je lui fais peur à cet instant. «  Sans dec’… J’avais pas encore compris. » D’ailleurs il n’a pas l’air d’avoir très peur vu comme il joue les marioles, bordel il m’énerve vraiment mes nerfs, ça va mal finir pour ce pauvre type.


On se retrouve enfin dans disons mon bureau, enfin ce n’est pas trop le top mais ça me convient et à mes clients aussi, alors. Mais monsieur n’est pas du même avis et encore une fois il ramène sa science.   « Sympa ton clapier à lapin… T’as sucé qui pour l’avoir ? » Avant d’agir et puis la nous ne sommes pas seul je lui lance un regard assez froid en espérant qu’il va enfin se calmer, c’est surtout pour son bien, car moi mettre un coup de poing dans sa gueule cela ne me gêne en rien. Je risque d’avoir mal à la main demain si je m’y prends mal c’est tout, mais lui il risque d’avoir du mal à parler si je m’y prends bien. Alors vaut mieux qu’il comprenne et vite. « Ferme ta jolie gu … bouche. Ok je règle ça et je m’occupe de toi … Au fait tu as une bouche a sucé, je trouve. » Je regarde mon client comme pour demander son approbation après tout il veut jouer on va jouer. « Tu ne trouves pas qu’il a une bouche à sucer. » Peut être qu’il va se taire maintenant et  je lui tourne le dos pour m’occuper de mon client, je lui file ce qu’il attend et récupère mon fric en même temps je garde un œil sur ma proie suivante histoire qu’il ne me plante pas un couteau dans le dos, ou se fasse la belle en douce. Remarque il n’y a pas d’autre façon de sortir que par la porte et j’y suis devant alors. « Et maintenant  je ne suis là pour personne, ok tu as pigé. Alors silence sur ma présence, sinon la prochaine fois tu n’auras rien. » Je range l’argent dans ma poche intérieure et il acquiesce de la tête. « Pas de soucis je ne t’ai pas vu. Et oui il a une bouche à sucer. Bonne soirée. » Je lui ouvre la porte et il se tire, je n’ai pas le temps de refermer que le voilà qui recommence.  « Bon tu comptes faire quoi au juste, me casser la gueule pour me donner un avertissement ? Et après ? Je compte pas arrêter du jour au lendemain. J’ai besoin de fric, et on vend même pas les même choses… Je vois pas ce que tu viens me faire chier avec tes airs de gros dur parrain de la drogue là… » Je me tourne alors vers lui, je fais craquer mes doigts et je m’approche de ce jeune homme qui a l’air bien pressé de savoir ce qu’il va lui arriver. « Je suis à toi et ne t’inquiètes pas tout va arriver au moment ou cela doit arriver. Faut pas être autant pressé et puis je ne veux pas te casser la gueule tout de suite, non ce ne serait pas amusant. Faut d’abord que l’on fasse connaissance.»  Après tout il connaissait mon prénom alors fallait bien que j’en sache un peu plus sur lui au cas où. Mais va falloir que je l’a joue cool car je ne suis pas sur qu’il réponde à mes questions. « Alors d’abord tu es qui ? Parce que j’aimerais bien savoir à qui j’ai affaire. Tu as entendu mon prénom alors logique que je connaisse le tien. Ce serait déjà un bon début. » Je suis assez prêt de lui, je le dévisage un peu, il doit avoir vingt cinq ans à tout péter, un gamin, surement un étudiant qui n’arrive pas à finir ses fins de moi. « Ensuite je veux que tu me montres ton sac, je veux voir ce que tu vends exactement et savoir où tu te fournis. Et n’essaies pas de m’emberlificoter sur ton fournisseur, ok. » Je connais pas mal de monde à Palm Springs et s’il me donne un nom bidon je serais s’il ment ou pas. J’espère surtout qu’il va me montrer son sac car cela m’ennuierais de devoir en venir aux mains, enfin s’il faut en passer par là et bien il y passera. « Si tu réponds à mes questions, si tu acceptes de changer de lieux de vente, je ne te toucherais pas. Maintenant si tu n’es pas coopératif et bien tu risques d’y laisser quelques dents … a part que tu ne préfères que je tape autre part. Perso cela ne me gêne pas de frapper dans ton estomac plutôt que dans ton visage. » Cette fois si je suis très prêt assez prêt pour porter un coup rapide s’il joue au con, assez prêt pour lui prendre son sac s’il ne me le donne pas volontairement, assez prêt pour lui vider les poches si il le faut. Assez prêt pour le faire mettre à genoux et lui montrer que sa bouche peut servir à autre chose qu’à dire des conneries, même si je ne suis pas branché mec, non pas du tout. Mais ça peut lui faire peur.♦
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MessageSujet: Re: Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie   Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie EmptyVen 7 Fév - 15:18

Oui, je te le prêterais.





J’aurais dû partir plus tôt finalement… Parce que là, non seulement, il apparaissait de plus en plus clair que c’est pas ce soir que je vendrais plus de marchandise et puis ça m’aurait au moins évité de croiser ce mec. Pas que je puisse craindre la suite, qui elle aussi était plutôt clair mais quitte à choisir entre rentrer chez moi pioncer ou m’en prendre plein la gueule et rentrer la tête en vrac, je préférais la première option. Je n’étais pas du genre masochiste, ni à chercher la merde contrairement aux apparences. Là c’est lui qui est venu me casser les couilles, je vais quand même pas lui répondre avec un grand sourire alors qu’il était venu pour chercher les emmerdes. « Ferme ta jolie gu … bouche. Ok je règle ça et je m’occupe de toi … Au fait tu as une bouche a sucé, je trouve. » Je roule des yeux, à croire qu’il cherche à s’enfoncer avec ses conneries. Enfin si ça se trouve il est gay au final. Gay refoulé alors vu comment il réagit. Il va jusqu’à demander à son client. « Tu ne trouves pas qu’il a une bouche à sucer. » Je ne peux m’empêcher de sourire alors qu’il me tourne le dos. Pourquoi il demande l’avis à son client ? Sérieusement, on dirait deux connaisseurs qui débattent, j’imagine qu’ils en ont vus défilés alors. Je m’imagine pas vraiment ce genre de familiarité avec mes clients mais si ils veulent se faire une petite branlette moi je les laisse tranquille hein. Ça pourrait peut être calmé l’autre énervé là.  « J’imagine que t’as l’oeil pour ça avec l’habitude. » Je reste tranquillement à ma place le temps qu’ils finissent leur échange. Je l’entend lui donner deux trois instructions pour éviter d’être de nouveau et l’autre répond vaguement un truc comme quoi oui, j’ai une bouche de suceur. Je m’abstiens de tout commentaire commençant sérieusement à me demander si j’ai atterrit dans une secte homosexuelle ou quoi que ce soit du genre. Si il m’a invité pour que je fasse parti de leurs membres, je vais devoir refuser…


Bref trêve de plaisanterie, lorsque je lui demande ce qu’il me veut en lui faisant bien comprendre que je n’arrêterais pas mon petit business, il reprend ses airs de pseudo gangster et se retourne vers moi en faisant craquer ses doigts. Je soupire un peu désespéré par son comportement, pour une fois que je voulais discuté, faut qu’il me refasse le coup du grand méchant loup. « Je suis à toi et ne t’inquiètes pas tout va arriver au moment ou cela doit arriver. Faut pas être autant pressé et puis je ne veux pas te casser la gueule tout de suite, non ce ne serait pas amusant. Faut d’abord que l’on fasse connaissance. » Est ce qu’il espère sincèrement que je lui dise tout sur moi ? C’est pas parce qu’il avait fait la connerie de pas être assez discret que je lui balancerais tout à mon tour. Il pouvait bien me casser la gueule et me piquer mon sac, j’avais aucun papier, aucune trace de mon identité, d’ailleurs j’essayais d’éviter au maximum de donner mon prénom aux clients et c’était justement pour éviter des conneries comme ce soir. « On a déjà pris un verre ensemble, et désolé mais vraiment je préfèrerais qu’on en reste là… » Me foutant ouvertement de sa gueule en jouant le mec pas intéressé, je m’attend à recevoir le premier coup mais au lieu de ça il m’assaille de question. « Alors d’abord tu es qui ? Parce que j’aimerais bien savoir à qui j’ai affaire. Tu as entendu mon prénom alors logique que je connaisse le tien. Ce serait déjà un bon début. Ensuite je veux que tu me montres ton sac, je veux voir ce que tu vends exactement et savoir où tu te fournis. Et n’essaies pas de m’emberlificoter sur ton fournisseur, ok. Si tu réponds à mes questions, si tu acceptes de changer de lieux de vente, je ne te toucherais pas. Maintenant si tu n’es pas coopératif et bien tu risques d’y laisser quelques dents … a part que tu ne préfères que je tape autre part. Perso cela ne me gêne pas de frapper dans ton estomac plutôt que dans ton visage. » Pour le moment c’est surtout la proximité qui m’inquiète plutôt que tout son petit speech. Certains, qu’il y en a plus d’un qui doit chier dans son froc à ce moment là mais moi la seule chose qui agite mon cerveau c’est lui mettre un bon coup de pied dans les noisettes pour qu’il s’éloigne parce qu’après tout les sous-entendus et avoir plaisanté sur ma ‘bouche de suceuse’ je voudrais pas qu’il se mette à bander aussi prêt de moi. Mais je me retiens et me contente de le bousculer pour qu’il s’éloigne, si on doit en venir aux mains, c’est lui qui donnera le premier coup et moi je plaiderais légitime défense. Je m’approche de son pseudo bureau et y dépose mon sac. Il me restait quoi, un peu de résine de cannabis, pas grand chose, et puis la thune je la gardais sur moi donc qu’il fouille si il en avait envie. « De un, je compte pas te dire qui je suis. C’est pas parce que t’es nul niveau discrétion que je dois en faire de même. De deux, je te laisse ce qu’il y a dans mon sac si ça te fait plaisir, ça te détendra peut être un peu parce que t’as sacrément l’air stressé pour un camé. De trois, je suis mon seul patron, j’ai pas de fournisseur. T’es content ? J’ai répondu à tes questions. Par contre t’attends pas à ce que je change mon mode opératoire. C’est pas parce que tu te ramènes avec tes gros sabots en la jouant gros dur que je vais m’écraser. Les connards dans ton genre qui utilise plutôt leurs biceps que leurs cervelles pour arranger leurs affaires ont sait tous où ça finit… Si tu veux me casser la gueule, mais vas-y je t’en pris ! Ça m’empêchera pas de revenir. » Je lui fais un sourire hypocrite. Parce que franchement il me les brise à jouer le caïd de bac à sable là. Monsieur supporte pas de perdre deux trois clients alors il vient me faire son petit caca nerveux… Putain comme si j’étais le seul dealer à lui piquer ses clients, il se prend pour qui à s’autoproclamer grand patron de la drogue du coin.

Je jette un coup d'oeil à la petite pièce et ne met pas longtemps à repérer son petit stock de cannabis. Me foutant totalement de savoir si j'avais le droit ou non de toucher à ses petites affaires, je m'approche quand même et me met à inspecter sa marchandise. Mouais forcément quand on a des fournisseurs, la résine est coupée pour être plus lourde et la cam n'est plus de très bonne qualité. Tu m'étonnes que ses clients fumeurs de cannabis viennent me voir, en plus ils doivent casquer sur la marchandise avec tout les intermédiaires qui se servent un peu au passage. Je réfléchis une seconde et finit par sourire. « Tu veux plus me voir vendre de la drogue et te piquer tes clients… Ok, je peux le comprendre mais en voyant ça, va falloir plus que quelques dents pétés pour pouvoir les récupérer tes clients. » Je ne touchais plus aux autres drogues depuis que Lily était née. Seulement quelque pétard de temps en temps et au final, sans vouloir me vanter, je commençais à m’y connaitre sur le sujet. J’avais testé… Les engrais, l’exposition à la lumière, la température. Mes plantes étaient passées par pas mal de phase jusqu’à ce que je sois enfin satisfait de ce que je produisais et les clients s’étaient fait de plus en plus nombreux, ce qui sans aucun doute avait finit par attirer l’attention de ce Nolhann, c’était presque gratifiant finalement. Mais dealer n’en restait pas moins dangereux, preuve en est ce soir. Et ça faisait parti des activités que me reprochait Sara. « Je te propose un truc. Tu laisses tomber le connard qui te vend cette merde et je te vends ma marchandise, tu récupèreras des clients, peut être même plus qu’avant et j’aurais plus à risquer mon cul sur le terrain. Du cannabis pur et de bonne qualité pour moins cher que ce truc qu’on te vend. Bénéfice pour toi, et pour moi. Ah par contre je fixe mon prix, mais t'en fais pas, je suis abordable. » Bien sûr j’aurais pu proposer ça a un autre connard qui revendait plusieurs marchandises mais bon, vu qu’il était venu me chercher et qu’il avait l’air plutôt bien implanté… Surtout qu’il fréquentait le même endroit que moi pour vendre sa drogue, donc mes clients n’auraient pas à chercher trop loin pour le trouver.


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MessageSujet: Re: Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie   Faut savoir partager ‡ Nolhann & Charlie EmptyMer 12 Fév - 18:31


"Et tu voudras quoi en échange."




♦Je me rends compte que je ne l’impressionne pas bien au contraire, il entre dans mon jeu comme un couteau dans du beurre et au lieu d’avoir peur, j’ai la sensation qu’il se sent plus fort et que les rôles s’inversent. Il veut me faire passer pour le con de service et en plus je suis sur qu’il pense que je suis homo, bordel quelle idée c’est vraiment débile et puis je ne vois pas pourquoi il c’est mis ça dans sa caboche. Je garde mon calme difficilement, mais je n’ai pas trop le choix si je veux en découvrir plus sur lui. Puis il me bouscule à croire qu’il me trouve trop prêt de lui, il a du avoir une mauvaise expérience avec un mec pour réagir comme ça. « On ne supporte pas d’être trop proche d’un homme. Tu as peur de quoi ? » Et il pose son sac à dos sur la table qui me sert de bureau sans faire d’histoire, j’en suis même étonné. Puis  il envoie à son tour sa tirade. « De un, je compte pas te dire qui je suis. C’est pas parce que t’es nul niveau discrétion que je dois en faire de même. De deux, je te laisse ce qu’il y a dans mon sac si ça te fait plaisir, ça te détendra peut être un peu parce que t’as sacrément l’air stressé pour un camé. De trois, je suis mon seul patron, j’ai pas de fournisseur. T’es content ? J’ai répondu à tes questions. Par contre t’attends pas à ce que je change mon mode opératoire. C’est pas parce que tu te ramènes avec tes gros sabots en la jouant gros dur que je vais m’écraser. Les connards dans ton genre qui utilise plutôt leurs biceps que leurs cervelles pour arranger leurs affaires ont sait tous où ça finit… Si tu veux me casser la gueule, mais vas-y je t’en pris ! Ça m’empêchera pas de revenir. »  Je le regarde, d’accord il a du cran le petit con, il bosse pour personne c’est aussi une bonne nouvelle, par contre ce qu’il dit par rapport à moi et loin de me ravir. « Tu es du genre à partir au quart de tour dis moi, c’est assez rare de nos jours de voir des petits vendeurs à la sauvette assumer comme ça. Ensuite je ne suis pas un camé, et même si j’aime me battre je ne le fais que je n’ai pas le choix.  Et j’avoue que tes compliments me touchent. »  Puis je commence sans lui demander sa permission à farfouiller dans son sac, après tout s’il l’a posé sur la table c’est qu’il n’est pas contre le fait que j’y mette mon nez dedans. « Tu as juste ça. » Je regarde le produit et je le sens, ça n’a pas l’air mal, et c’est sur que ce n’est pas fourni par les gars du coin, je connais les produits qui circulent pour savoir que c’est autre chose qu’il propose là.  « Tu veux plus me voir vendre de la drogue et te piquer tes clients… Ok, je peux le comprendre mais en voyant ça, va falloir plus que quelques dents pétés pour pouvoir les récupérer tes clients. »


Je me mets à rire aux éclats, il est vrai que dans mon bureau est déposé pas mal de choses même si elles ne sont pas à moi, comment lui expliquer non vaut mieux pas lui dire sinon ça risque de craindre d’avantage pour ses fesses et puis autant aller jusqu’au bout. « Excuse mais c’est nerveux. Et tu as quoi à reprocher à mon produit. » Je rigole encore mais je veux voir jusqu’à où il est capable d’aller, à voir comme il est parti je suis sur qu’il a une idée derrière la tête et je suis curieux de savoir à quoi il pense. « Je te propose un truc. Tu laisses tomber le connard qui te vend cette merde et je te vends ma marchandise, tu récupèreras des clients, peut être même plus qu’avant et j’aurais plus à risquer mon cul sur le terrain. Du cannabis pur et de bonne qualité pour moins cher que ce truc qu’on te vend. Bénéfice pour toi, et pour moi. Ah par contre je fixe mon prix, mais t'en fais pas, je suis abordable. » Alors là c’est assez fort, le voilà qui me propose de s’associer avec moi, il a vraiment un sacré culot, d’abord il marche sur mes plates bandes, ensuite il me traite de PD, il me nargue, et voilà qui me propose de vendre sa cam. « Tu es doué toi, et tu as un sacré culot quand même. En plus critiquer comme ça un produit que tu ne connais pas ce n’est pas sympa, je ne suis pas sur que certaines personnes apprécient si elles étaient au courant. Mais je vais m’abstenir de leurs dires. » Je m’approche de lui et lui passe le bras autour de son épaule. « Ne va rien t’imaginer ok, je suis hétéro à cent pour cent, alors arrête de prendre tes rêves pour tes réalités, c’est clair ça. Ensuite ce n’est pas à moi cette merde comme tu dis, et il ne vaut mieux pas que tu saches à qui c'est, ni que tu en parles, sinon… » Je passe juste mon doigt son mon cou pour lui faire comprendre que c’est une gorge tranchée qui l’attend s’il cause, en plus ma jolie cicatrice risque de lui faire comprendre la chose. Faut bien qu’elle me serve cette foutue marque et puis c’est un couteau qui l’a fait alors. « Disons que de te  mener là c’était aussi une garantie, on me connait on sait que je ferme ma gueule. Mais toi tu es nouveau alors si jamais une rumeur se répandait dans Palm Springs on serait d’où ça vient. Tu comprends. Encore une chose le code, et le client juste un truc pour disons te piéger, je voulais te rencontrer et voir quel genre de mec tu étais. Alors on a un peu disons arrangé le coup. Par contre je m’appelle bien Nolhann. » Je m’éloigne de lui et lui redonne son sac. « Maintenant je veux bien que l’on discute de ta proposition, on peut rester ici ou alors retourner boire un verre, si de rester seul avec moi te mets mal à l’aise. » Je lui fais un clin d’œil et un sourire en coin. « Bon je peux savoir à qui j’ai affaire maintenant. Et puis ne m'en veux pas si j'ai fais comme ça, je ne fais pas confiance si facilement et j'avais entendu dire que tu étais assez ou plutôt que tu avais disons des couilles, je voulais me l'assurer par moi même avant de prendre une décision. Ne t'inquiètes pas je vais t'expliquer si tu acceptes un autre verre. »♦
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