Vitany  & Alice
Une gomme tombée, une amitié créée

Le sujet n'inspirait pas Alice. Rien ne la tentait de dessiner. Elle griffonnait sur sa feuille depuis le début du cours, puisque rien ne venait.
La dessinatrice avait aussi un autre problème : sa voisine. Cette dernière soupirait à répétition pour un motif inconnu puisqu’elle savait quoi dessiner. Elle. Alice pensa que sa voisine avait eu une bonne idée de dessiner des chevaux. Elle adorait le cadre en arrière-plan que la belle blonde finalisait.
Quand une idée lui vint à l’esprit, Alice dut reprendre au moins quatre fois l’arbre le plus réaliste qu’elle pouvait faire, elle prit alors la gomme qui était à sa gauche mais c’est une main qu’elle toucha. Dans cette collision, la gomme tomba, Alice se précipita pour la ramasser et se cogna la tête avec celle de sa voisine. Cette dernière s’excusa aussitôt :
« Oh désolée j’t’ai pas fait mal, j’espère ?
Euh… non, ça va. Et toi ? Pas de mal non plus ?
Je vais bien, merci »
Les deux demoiselles se relevèrent, et Alice demanda le prénom de la jeune fille : Vitany. Un prénom original pensa Alice. Elle se présenta aussi et les deux jeunes femmes commencèrent à discuter du sujet demandé par la prof de dessin. Vitany donna des conseils à sa nouvelle copine et pour une fois Alice fut heureuse d’avoir une aide précieuse pour réaliser le dessin qui mettait beaucoup de mal à avancer.
Vitany chuchota à l'oreille d'Alice si cette dernière avait un numéro de téléphone. La demoiselle qui appréciait bien sa voisine accepta de le lui donner. Elle lui glissa un petit bout de papier dans sa trousse et lui fit un clin d’œil. En un cours de dessin, les deux demoiselles avaient créé une forte complicité. Toutes les deux se marraient bien mais Alice devait terminer son dessin avant la fin du cours. Elle tendit alors un crayon de couleur bleu à sa voisine et lui demanda de colorier le ciel, pendant qu’elle repassait l’arbre à l’encre de chine. Quand Alice entama de dessiner l’homme qu’elle aimait, Vitany ne put s’empêcher de demander qui c’était. Alice rougit, et fit un cœur avec ses doigts, la jolie blonde sourit à la réponse de la jeune dessinatrice et ne posa pas d’autres questions même si elle en avait envie. Alice prit alors une feuille de brouillon et y écrivit : « feuille de discussion ». Vitany, heureuse, s’empressa d’écrire toutes les questions qui lui passaient par la tête pendant qu’Alice finalisait son dessin. La feuille pleine de couleurs, Alice pensa Enfin et lu les questions de Vitany. Elle répondit a toutes les questions sauf une, celle sur l’identité de Leir. Etonnée, Vitany demanda pourquoi. Avec un petit sourire en coin, Alice mit un doigt sur sa bouche comme si cela était un secret. Vitany sourit alors de plus belle et chuchota :
« Il faudra que tu me le dise un jour, quand même. s'exclama Vitany  
Oui, oui, mais pas tout de suite, je ne sais même pas ce qu’il veut.
C’est un peu compliqué ?
Oui[/color] soupira Alice
T’inquiètes pas, je pense, qu’il t’aime mais qu’il ne te le dit pas
Peut-etre… »
Les deux demoiselles avaient encore un quart d’heure à tuer et ne savaient pas trop quoi faire. Alice décida alors de poser aussi des questions à sa nouvelle copine. Vitany eu un peu de mal à répondre à certaines questions et préféra donc de ne rien dire. Alice respecta ses choix et changea de sujet : les chevaux. Vitany, heureuse d’engager un sujet sur son animal préféré, elle demanda aussitôt à la belle brune si elle en avait un. Alice décrivit alors son cheval, Hades. Vitany fit de même et la demoiselle proposa alors qu’un jour, elles devraient faire une promenade toutes les deux avec leur cheval. Alice n’allait pas se faire prier pour ce genre de proposition et accepta.  

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Vitany  & Alice
Une gomme tombée, une amitié créée

Quand le cours de dessin se termina, Alice rendit la production qu’elle avait faite au cours de cette heure. Apres avoir dit saluer son professeur, la demoiselle sortit suivie de près par sa nouvelle copine. Cette dernière lui fit une proposition alléchante : aller prendre un café, chose qu’Alice ne refusa pas. Elle suivit alors son amie, pour s’installer à une table en terrasse d’un café proche de l’établissement où elles apprenaient le dessin.
A peine assises, la nouvelle amie d’Alice commença à poser des questions sur la relation qu’Alice entretenait avec le garçon dont elle lui avait parlé en cours. Au moment de l’ultime question sur la rencontre des deux jeunes gens, un serveur arriva, ce qui sauva la mise à Alice. Elle commanda alors un café au lait, puis chercha quoi répondre. Qu’allait-elle dire ? C’était une chose qu’elle gardait secret. Mais Alice ne pouvait pas faire de peine à son amie. Elle attendit que le serveur à la bouille mignonne aille plus loin et commença son récit :
« Je l’ai connu, il y a un an maintenant. J’étais en boite avec des amies pour fêter l’anniv de l’une d’entre elles. Je dansais  comme une folle et je m’étais fait remarquer par plusieurs garçons. Mais mes pieds me faisaient souffrir le martyr et donc je suis allée m’asseoir dans un endroit reculé de la boite. Il était là, les yeux dans le vide, entrain de rêver, je suppose. Il n’avait même pas fait attention à mon arrivée. Je me suis assise, et je l’ai regardé du coin de l’œil, il était vraiment beau et il l’est toujours. On ne s’est pas vraiment parlé, puis quand il allait partir, je lui ai demandé qu’il m’aide à me relever. Il m’a pris la main, et en me relevant, j’ai vu ses beaux yeux bleus. Puis il est partit. On s’est revu plus tard à l’université et puis c’est là qu’on a commencé à se parler, puis après on échangé nos numéros et depuis on ne se quitte plus. On est inséparables. »
Après qu’elle ait raconté son histoire, un serveur vint les servir. Alice remercia le serveur et bu une gorgée. Quand elle reposa sa tasse, elle demanda alors à son amie :
« Et toi ? Ton amoureux ? Racontes »
Alice écouta alors Vitany qui racontait sa relation. Puis de fil en aiguille, des sujets de conversation, les deux demoiselles se rendirent compte qu’elles avaient pleins de points en commun. Puis elles décidèrent, après avoir passé une heure et demie au café, de rentrer tranquillement, tout en continuant de discuter. Alice proposa alors à Vitany d’aller, un jour faire une promenade a cheval. Elle voulait découvrir le cheval de sa nouvelle copine. Cette dernière lui avait mis l’eau à la bouche en parlant de son cheval. Au cours de leur retour vers leur maison respective, Alice découvrit que Vitany connaissait aussi Nolhann et souhaita connaitre comment ils s’étaient rencontrés.       

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Vitany  & Alice
Une gomme tombée, une amitié créée

L’histoire, que Vitany venait de lui raconter, la toucha énormément. Ils s’étaient rencontrés au collège et leur relation durait. C’était une chose qui émerveillait Alice. Elle ne put s’empêcher de le dire à son amie. Et puis à la façon d’expliquer que les parents de cette dernière avaient accepté qu’elle s’installe avec son amoureux donna comme impression à Alice qu’ils devaient être bien plus cools que les siens.
Sur le chemin du retour, les sujets dérivaient. Quand vint le sujet de Nolhann, cela arrêta net Vitany. Alice se dit alors qu’elle n’aurait peut-être pas dut poser la question, elle voyait bien que cela gênait son amie. Elle préféra donc répondre gentiment à la belle blonde, qui voulait sans douté éviter le sujet en lui renvoyant aussitôt la question, puis passer à un autre sujet.

« Je l’ai rencontré à l’université mais c’est sans grande importante. Au fait il faudra qu’on se bloque une après-midi pour aller faire notre balade à cheval. Qu’en dis-tu ?  »

Alice savait que le fait de changer de sujet allait mettre plus à l’aise Vitany. Et puisqu’elle s’était mise à parler de promenade à cheval, cela lui ferait sans doute plaisir. Alice lui expliqua qu’elle ne pourrait pas tout de suite à cause des nombreuses soirées que ses parents avaient organisées mais que le mois prochain, elle accepterait volontiers toute proposition venant de sa part.
Alice regarda alors son téléphone. Il se faisait tard même si le soleil tapait encore très fort. Mais elle n’avait aucune envie de rentrer. Elle ne supportait plus les parents qu’elle avait. Elle demanda alors à sa nouvelle amie où cette dernière habitait, elle souhaitait l’accompagner jusqu’à chez elle.

« Ton petit chez toi est loin d’ici ? Parce que si cela ne te gêne pas, j’aimerais te raccompagner, je n’ai pas très envie de rentrer chez moi. »

Alice découvrit que l’appartement de Vitany se situait pas très loin de chez elle. Mais elle attendit la réponse de cette dernière pour l’accompagner. Elle sentit alors son téléphone vibrer dans sa poche. Elle le sortit et remarqua que c’était sa mère qui l’appelait. N’ayant aucune envie de répondre, elle lui raccrocha au nez. Cela avait dut choquer Vitany mais elle lui expliquerait plus tard. Ses parents lui tapaient sur les nerfs et elle faisait tout pour leur faire comprendre qu’elle n’était plus une enfant, qu’elle pouvait faire un peu ce qu’elle voulait.
Son téléphone vibra encore au moins trois fois, à la dernière sonnerie, Alice devait vraiment répondre et le fit. A l’autre bout du téléphone, sa mère était très en colère, elle détestait qu’on ne lui réponde pas et pire qu’on lui raccroche au nez. Elle lui ordonna de rentrer immédiatement. Elle devait parler de ce qu’il venait de se passer, puis elle raccrocha. Alice devait rentrer. Elle expliqua son malheur à Vitany. Elle aurait aimé rester encore un peu avec son amie mais elle devait obéir.
Elle remercia Vitany pour cet agréable après-midi et lui rappela qu’elles devaient bloquer un après-midi pour aller voir les chevaux. Puis elle quitta Vitany le sourire aux lèvres.

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Vitany  & Alice
Une gomme tombée, une amitié créée

Pendant leur promenade, certains hommes les regardaient, les contemplaient. Pour Alice, c’était un peu gênant. Elle n’était pas habituée à ce qu’on la regarde comme ça. Elle remarqua que cela ne déplaisait pas Vitany, elle avait même l’air d’aimer.

Devant l’appartement de la jolie demoiselle blonde, le téléphone d’Alice sonna une nouvelle et énième fois. Elle savait que c'était encore sa mère donc elle ne répondit pas mais elle devait vraiment laisser son amie pour rentrer chez elle. Elle s’excusa auprès de Vitany et la quitta en lui faisant un signe de la main.

Quand elle ouvrit la porte de chez elle, sa mère l’attendait en tapant du pied. Cette dernière était folle de rage.
« Tu devais juste aller à ton cours de dessin, pas traîner dans la ville ! Imagines que tu te serais fait attaquer » cria la mère d’Alice.
« Maman, on est à Palm Springs, il ne se passe jamais rien et puis je suis assez grande pour me défendre, laisses-moi ! »[/color]
Alice ne laissa pas le temps à sa mère de répliquer et grimpa les marches de l’escalier pour aller dans sa chambre.
A peine entrée, son téléphone sonna, elle en avait marre de  ce téléphone qui sonnait tout le temps. Elle décrocha :
« Ah, c’est toi ! Coucou. Non, non tu ne me déranges pas, c’est même cool que tu appelles. Avec mes parents ? Euh… pas vraiment, ma mère a complètement explosé. Mais bon, je ne me suis pas laissé faire. Bon je vais te laisser Vit’. Merci encore d’avoir appelé. Bisous, bonne soirée.»
Alice raccrocha puis s’allongea sur son lit, elle envoya un sms à son cousin. Lui seul pouvait la calmer. Elle prit son carnet et commença un nouveau poème relatant aisin cette nouvelle rencontre, elle écrivit quelques vers mais avec toute cette histoire avec sa mère, Alice était fatiguée, elle laissa tomber son carnet par terre et s’endormit avant même de lire la réponse de son cousin.

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